Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Le programme « Un chez-soi d'abord » piloté par la Dihal et déployé entre 2011 et 2016 sur quatre villes françaises, Paris, Toulouse, Marseille, Lille, vise à répondre à la question des personnes sans-abri les plus vulnérables qui présentent des pathologies mentales sévères. Il change radicalement la prise en charge en proposant un accès dans un logement ordinaire directement depuis la rue, moyennant un accompagnement soutenu et pluridisciplinaire au domicile. Une étude scientifique indépendante pilotée par la Direction générale de la santé a confirmé en 2016 que le programme a un réel bénéfice pour les personnes accompagnées tout en permettant une utilisation rationnelle des finances publiques. Il a donc été décidé sa pérennisation et son déploiement futur sur une vingtaine de villes ouvrant là un nouveau champ de l'action publique au bénéfice d'un public échappant jusque-là à la plupart des dispositifs classiques d'accompagnement. Ce film a été réalisé à l'occasion de la journée de présentation des résultats de l'expérimentation "Un chez-soi d'abord" 2011-2017, organisée par la Dihal au ministère de la Santé, le 6 avril 2017. Il présente des témoignages de personnes bénéficiant du dispositif. (Description éditeur)
Alors que le niveau de bien-être n'a cessé d'augmenter dans nos sociétés, cet ouvrage s'intéresse à l'insertion de personnes n'ayant que l'espace public comme lieu de vie. Le logement n'est envisagé que depuis peu comme solution pour permettre aux personnes sans-abri de retrouver une place de citoyen à part entière. En mettant à jour les obstacles que doivent surmonter ces exclus du logement, ainsi que les travailleurs sociaux en charge de leur accompagnement, cet ouvrage interroge le prix qu'ont à payer ces différents acteurs pour concrétiser ce rêve d'insertion.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 73-83.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Femme, Honte, Mendicité, Image du corps, Stigmatisation, Stratégie, Accès aux soins, Réinsertion sociale
Si la honte se caractérise par l’impossibilité de disparaître, elle bout en nous au point de provoquer de graves perturbations identitaires. Formée par des petits éléments dans la vie des êtres humains, la honte est un poison qui annihile les capacités d’agir, au point de tout lâcher, de ne plus rien demander, de vouloir se cacher… Cet article tente d’explorer les différentes facettes de la honte auprès d’une catégorie de pauvres : les femmes sans domicile fixe confrontées à diverses formes d’humiliation dans leur parcours de vie.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2980, 21 octobre 2016, pp. 18-22.
Mots clés : Territoire-Logement, Exclusion sociale, SDF, Séjour de rupture, Sport, Activité culturelle
Remobiliser par le sport et la culture, tel est l'objectif de l'association Un Ballon pour l'insertion, qui propose des séjours multiactivités aux personnes sans abri. Une initiative longuement mûrie qui séduit usagers et associations.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 98-101.
Mots clés : Territoire-Logement, Errance, Bibliographie, Analyse de contenu, Réfugié, SDF, Jeune, Identité
On ne peut introduire une revue de presse sur l’errance sans évoquer le n°48 du sociographe « Nouvelle gestion sociale des SDF » et sa revue de presse.Dans le prolongement de celle-ci plusieurs articles font état de diverses initiatives pour accompagner ces publics et leurs problématiques. Le fil des lectures rencontrées dans ces deux dernières années nous conduit auprès de différents publics et évoque également l'errance comme construction psychique et comme déviance volontaire...
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. XXV-XXXIV.
Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, SDF, Identité, Marginalité, Prise en charge, Participation, Créativité, Errance
Les conduites marginales, et notamment celles qui ont trait à l’errance, peuvent se lire comme des foyers de création, tant pour ceux qui s’y livrent que pour l’ensemble de la communauté. La reconnaissance de ce potentiel d’innovation sociale dépend grandement du travail social qui, à travers ses dispositifs, peut le favoriser ou au contraire l’inhiber.