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Article de Sylvaine Frézel
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3036, 1er décembre 2017, pp. 28-31.
Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Service public, Pratique professionnelle, Relation interpersonnelle, Éthique, Secret professionnel, Autonomie, CCAS, ANAS, CNIL, HCTS
La dématérialisation des administrations et l’informatisation des dossiers sociaux ont déjà bouleversé les pratiques du travail social. Les nouveaux usages, s’ils facilitent le travail, induisent aussi des changements qui suscitent des questions éthiques. Confrontés à une évolution accélérée, nombre de professionnels appellent à la vigilance pour ne pas perdre le sens d’un travail fondé sur la relation avec la personne accompagnée.
Article de Umberto Cugola
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 366-367, juin et septembre 2017, pp. 45-49.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, CER, Délinquance juvénile, Équipe éducative, Contrainte, Rupture, Relation éducative, Relation interpersonnelle, Confiance, Équipe, Projet individualisé, Analyse de la pratique
Notre contribution prend appui sur une expérience professionnelle en Centre éducatif renforcé (CER) entre 2011 et 2012, qui est aussi l’histoire d’une rencontre : celle d’un anthropologue avec ceux que l’on qualifie de « mineurs délinquants ». Elle propose d’analyser les raisons qui nous ont conduits en équipe à vivre deux sessions complètement opposées, tant du point de vue de l’expérience éducative que par rapport aux résultats auxquels elles ont abouti.
En CER, la contrainte revêt une dimension physique et symbolique à la fois. Elle est physique, car liée à la présence continue et soutenue des équipes éducatives auprès du groupe d’adolescents à tous les étages de leur quotidien.
La contrainte est aussi spatialement organisée ; les CER étant le plus souvent situés dans des zones rurales isolées donnant corps au concept de rupture qui fonde la spécificité de leur projet éducatif.
Le dépaysement induit par cette rupture contraint l’adolescent à vivre un enfermement paradoxal dans les espaces ouverts et dégagés d’un ailleurs qu’il doit apprivoiser.
Enfin sur le plan symbolique, la contrainte est aussi celle du juge avec son pouvoir de coercition dont l’ombre menaçante enveloppe la relation avec le mineur délinquant et la teinte d’une violence douteuse. Ce monopole d’une « violence légitime » (Max Wéber, 1963) est toujours passible de donner à la contrainte sa forme ultime, celle de l’enfermement.
Article de Jean Philippe Charrat
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2017, pp. 22-25.
Mots clés : Culture-Loisirs, Théâtre, Formation, Interaction, Méthode pédagogique, Relation interpersonnelle
La pratique du théâtre peut offrir à l'étudiant en soins infirmiers une meilleure compréhension de la réalité de ses éprouvés afin qu'il découvre, comprenne, affine et apprenne à employer ses aptitudes relationnelles.
Article de Caroline Ehrhart
Paru dans la revue Tiers, n° 19, juin 2017, pp. 11-127.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Posture professionnelle, Identité, Relation interpersonnelle, Changement, Médiation familiale, Communication
Article de Françoise Verranini, Frédéric Mattei, Ernesto, et al.
Paru dans la revue Lien social, n° 1202, 2 au 16 mars 2017, pp. 16-22.
Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Travail social, Directeur d'établissement, Direction, Relation interpersonnelle, Association, Fonction, Approche clinique, Cadre, Éducateur spécialisé
Livre de Joffrey Gatt, édité par Les impliqués, publié en 2017.
Mots clés : Approche systémique, Relation interpersonnelle, Changement, Travail d'équipe, Émotion, Hiérarchie, Éthique, Conflit de loyauté
Les occasions sont nombreuses au cours desquelles nous sommes en situation de collaborer, d'échanger, de faire oeuvre commune. Et régulières sont les situations au cours desquelles nous éprouvons des difficultés à le faire. Or la plupart peuvent être dépassées avec quelques repères méthodologiques. L'objet de cet ouvrage est de partager avec le lecteur des manières de penser, des façons d'agir, des concepts propices à l'amélioration des relations humaines en groupe restreint.
Par amélioration, nous entendons les moyens d'occuper un poste, une fonction, hiérarchique ou non, rémunérée ou non, de manière durable, sans créer pour soi-même et pour autrui des souffrances inutiles.
Biographie de Joffrey Gatt :
Joffrey Gatt, directeur depuis une vingtaine d'années dans différentes organisations du champ social, est formé au management relationnel systémique et à l'intervention systémique.
Article de Emilie Salamero
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 38, décembre 2016, pp. 157-172.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant, Fille, École, Classe, Groupe, Conflit, Enquête, Relation interpersonnelle, Socialisation, Jeu, Ethnologie
Les enfants sont souvent appréhendés comme un groupe social homogène et leurs conflits ordinaires sont peu étudiés. Une enquête ethnographique menée pendant un an dans une école ariégeoise auprès d’une classe de CM2 permet de porter un regard plus attentif aux conflits entre filles et à leur rôle au sein des pairs, en tenant compte de la structure des relations sociales. Dans ce travail, les modalités de conduite des conflits sont reliées aux modes de socialisation des enfants et à leurs ressources sociales, analysées à partir des pratiques corporelles (activités ludiques et apparence corporelle) développées en cour de récréation. Cette étude met plus particulièrement au jour le rôle des dispositions agonistiques au sein des rapports sociaux enfantins et dans le processus de hiérarchisation des filles.
Article de Pascale Gavelle
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 629-644.
Mots clés : Enfance-Famille, Malformation congénitale, Traumatisme, Relation interpersonnelle, Histoire familiale, Honte, Prévention, Représentation sociale, Image de soi
Dans la pratique clinique avec des enfants nés avec des malformations faciales, les moqueries sont fréquemment évoquées. Pourtant, a contrario, certains enfants n’en subissent pas. Une réflexion théorico-clinique a été menée, dans un souci de prévention, sur la base d’entretiens cliniques réalisés autour de ce sujet. Il en résulte que les enfants moqués ont, la plupart du temps, une incapacité à se raconter. Leurs parents évoquent toujours une expérience traumatique au moment de la découverte de la malformation et du diagnostic, une faille narcissique, mais celle-ci est restée telle quelle dans le psychisme parental. La honte et la culpabilité transpirent. L’enfant en a hérité, dans l’évitement de cette partie de son histoire et le déni de sa malformation. Il se trouve donc sidéré face à la remarque d’un Autre. Dans notre hypothèse, cette première moquerie blessera d’autant plus qu’elle touche au narcissisme, à cette honte transmise et ressentie par l’enfant héritier. Toutes les conditions seront réunies pour que la moquerie s’installe dans le temps.
Article de Caroline Jayet
Paru dans la revue Tiers, n° 16, juillet 2016, pp. 11-115.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation familiale, Empowerment, Concept, Éthique, Changement, Médiateur familial, Relation interpersonnelle, Intervention sociale
Article de Didier Morel
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 54, juin 2016, pp. 19-30.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Distance, Réel, Relation interpersonnelle, Respect, Éthique, Vie quotidienne
Qu’est-ce que l’éthique, et serait-elle « fonctionnelle » ? L’article interroge les limites des « bonnes intentions », en termes d’incidence relationnelle ; en ce sens, elles ne vaudraient que comprises et partagées. Mais l’attitude éthique ne s’exprime pas en fonction d’une réciprocité attendue, même si l’on ne peut qu’en espérer une harmonie interpersonnelle. Celle-ci étant incertaine, c’est alors qu’il faut se préparer à être moins déçu ; c’est de lucidité et de sens des responsabilités dont il s’agit. Il est dans cet article question de notre rapport au réel.