Les travailleuses à domicile (aides à domicile, auxiliaire de vie sociale) viennent en aide aux personnes âgées dépendantes dans le quotidien. Ce document questionne la souffrance et la fatigue au travail de ces femmes. Filmées chez les personnes dans leurs actes professionnels (toilettes, repas, ménage, gestes) et lors de leurs déplacements, elles témoignent des différentes difficultés qu'elles rencontrent : les problèmes de santé, la fatigue morale face à la souffrance et au deuil, les relations avec les familles. D'autres témoignages viennent enrichir les propos : ergothérapeute, responsable de secteur. Le film est composé de cinq modules autonomes de 10 à 14' : "Parfois c'est usant", "Affronter la fin de vie", "Aller vite et faire face", "Y a des limites", "La rencontre" (Les aides à domiciles du film se rencontrent et échangent).

Ce documentaire a été réalisé avec des familles dont un membre est atteint de la maladie d’alzheimer. Il laisse une large place à la parole des personnes concernées.Avec courage, lucidité, tendresse, angoisse, lassitude ou parfois ressentiment, elles décrivent le désordre de leur vie quotidienne et comment elles y font face. Le film permet aussi de découvrir différents types de structures d’accueil.Il peut servir de base de discussion dans les groupes de paroles et de support de formation pour les personnels soignants.

Une mère soigne quotidiennement son fils handicapé physique. Sabine, atteinte d’une maladie génétique rare, essaye de trouver un moyen de vivre sans être dépendante de ses parents. Josepha cherche l’équilibre juste pour vivre en harmonie avec Jean, son époux, atteint d’Alzheimer. Ces histoires, et d’autres encore, nous racontent la vie de femmes et d'hommes, épouses ou époux, parents ou enfants, confrontés à l’intrusion de la maladie, du handicap, de la dépendance dans leur quotidien. Le film parle des aidants-familiaux en France et de solutions de répits qui pourraient leur être proposé. Des services de soins sont à leur écoute, des associations et des groupes de paroles se créent. Mais c'est au Canada, notamment à Montréal, que des structures existent : les Centres Locaux de Services Communautaires. C'est aussi là-bas qu'est pratiqué le "baluchonnage" pour le soutien aux parents de personnes atteints d'Alzheimer.

Après 25 ans de silence, le père de la réalisatrice Mariana Otéro lui révéla, à elle et à sa soeur, les véritables circonstances du décès de leur mère, artiste-peintre, déces qui leur avait été caché durant l'enfance. Mariana a alors tenté de reconstituer l'histoire d'un secret si longtemps gardé qu'il en avait effacé de sa mémoire jusqu'au souvenir de la disparition de la défunte. La réalisatrice retourne sur les lieux du passé, interroge les membres de sa famille pour dénouer les fils délicats du passé et du secret familial et rend ainsi un poignant hommage à sa mère dont elle redécouvre l'histoire et l'oeuvre picturale.
En complément : Interview de Mariana Otero (25 min.), L'oeuvre de Clotilde Vautier (sélection), L'avortement des années 60 à nos jours (32 min.), A propos du secret, Bande-annonce.

Le réalisateur a accompagné un jeune homme, Jean-Benoît, pendant ses deux années d'’apprentissage entre un garage poids lourds de Rouen et une école de mécanique. A travers la symbolique de l’'apprentissage, ce film dresse le portrait de la fin d’'une adolescence et du passage au monde adulte, avec ses découvertes, ses désillusions. Le film observe cette mutation, raconte un apprentissage écartelé entre théorie et pratique, entre dans l'’intimité d'’une adolescence fragilisée par l’'absence d'’un père, la vie amoureuse, un environnement dur, et la tentation de laisser s’échapper une chance qui continue de lui appartenir.

Une conférence donnée par Anne Ancelin Schützenberger, Docteur en lettres et en psychologie. Professeur émérite de l'université de Nice où elle dirigeait depuis 1967 le Laboratoire de psychologie sociale et clinique, elle anime maintenant des séminaires et des formations à travers le monde. Anne Ancelin Schützenberger s'appuie sur des théories vérifiées et une expérience clinique prodigieuse pour nous démontrer pourquoi et comment il faut en finir avec les deuils interminables et les tâches inachevées. L'homme est un être de mémoire, tant qu'un problème (deuil, blessure, humiliation, traumatisme) n'est pas réglé, notre cerveau émotionnel continue à ruminer, et cela contribue à créer des situations impossibles pour les générations suivantes. Pour la paix du coeur, et la santé du corps et du mental, il est nécessaire de clore ces dossiers par la parole ou par les actes.

La lutte tant intérieure qu'extérieure pour la reconquête de ses droits d'une jeune femme qui a été stérilisée de force ainsi que de son compagnon qui cherche une reconnaissance sociale par le travail.La vie en institution, la stigmatisation, le tabou de la sexualité des personnes handicapées, et la perpétration de stérilisations coercitives en France, vus à travers le cas particulier de cette jeune femme infirme moteur cérébrale qui a décidé de témoigner et envisage d'entreprendre des poursuites à l'encontre du médecin qui a pratiqué la stérilisation et de ses parents : on apprendra que leur I.M.C n'était pas transmissible dans l'éventualité d'une grossesse. Après une longue procédure, le juge des tutelles prendra des mesures pour que la mère ne soit plus sa curatrice. [Présentation de l'éditeur]

Ancône, un petit port au nord de l'Italie. Giovanni et Paola vivent en harmonie avec leurs deux enfants en pleine adolescence : Irène, l'aînée et Andréa, le cadet. Giovanni est psychanaliste, il mène une vie équilibrée entre sa famille, ses patients et son jogging quotidien. Un dimanche, à la place d'aller courir avec son fils, il doit se rendre d'urgence chez l'un de ses patients. Andréa part à la plongée sous-marine, il ne reviendra pas. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

C'est l'été au Danemark. Au manoir se prépare une grande fête pour les 60 ans du patriarche Helge Klingenfelt. les amis, la famille et les intimes sont tous là.Le fils aîné de Helge est chargé par son père de dire quelques mots au cours du dîner sur sa soeur jumelle, Linda, morte un an plus tôt. A la nuit tombante, le maître de cérémonie convie les nombreux invités à table. Personne ne se doute de rien, quand Christian se lève pour faire son discours et révéler de terribles secrets...

"La parenthèse", un hôtel social situé dans un quartier résidentiel des Hauts-de-Seine depuis 1992, est une réponse novatrice au problème complexe des familles exclues. L'originalité de l'endroit tient à ce désir de deux femmes et de leur équipe de proposer, à des familles sans logement, un toit et un couvert pour apprendre à vivre en famille… Cette originalité, nous la découvrons progressivement avec quelques familles nouvellement accueillies à l'hôtel. Avec elles, nous partageons, pendant la durée de leur séjour, le quotidien qu'elles veulent bien offrir et apprécions le travail subtil et difficile qu'entreprend "La parenthèse" avec ses hôtes… Un film sur des vies qui se reconstruisent, sur des désirs qui émergent, sur la renaissance de familles qui prennent peu à peu conscience qu'elles sont citoyennes et peuvent retrouver leur autonomie.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]