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La crise sanitaire a rappelé le rôle central des services publics et des personnels sanitaires, sociaux et médico-sociaux, insiste la sociologue spécialiste de la protection sociale Colette Bec. Pour qui la crise économique qui lui succède impose une réflexion approfondie sur le rôle de l'Etat social garant de l'intérêt général, et en particulier de la "Sécu".
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3166, 26 juin 2020, pp. 16-17.
Mots clés : Travail-Emploi, Handicap-Situations de handicap, Emploi, Chômage, Accompagnement, Crise économique, Épidémie, Personne handicapée, Création d'emploi, AGEFIPH
Eviter au maximum les pertes d’emploi, faire en sorte que les recrutements ne cessent pas tout à fait, inventer d’autres métiers… Les réseaux affichent détermination et créativité pour tenter de limiter l’inéluctable impact de la crise sur les demandeurs d’emploi en situation de handicap.
Dossier composé de deux articles :
- Un puissant amortisseur social
- Marine Jeantet : « Nous ne ferons pas l’économie d’une relance sociale » (déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté)
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3164, 12 juin 2020, p. 17.
Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Allocation de chômage, Chômeur, Inégalité, Réforme, Droit
Après avoir étudié quarante ans de réformes de l’assurance chômage, trois chercheurs montrent un renversement de la hiérarchie de l’indemnisation pour les salariés dont l’emploi est discontinu. Les allocataires les plus exposés sont aujourd’hui les moins bien indemnisés.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 143-155.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Chômage, Conditions de travail, Délocalisation, Enquête, Idéologie, Licenciement, Management, Organisation du travail, Ouvrier, Pouvoir, Production, Recherche, Récit de vie, Reconversion professionnelle, Résilience, Socialisation, Témoignage, Travail, Emprise
L’article étudie les effets de l’emprise managériale sur les carrières de reconversion professionnelle de salariés licenciés d’une entreprise multinationale dans le cadre d’une fermeture d’un site de production. À partir d’une étude de deux trajectoires sociales, l’auteur montre que l’adhésion à l’idéologie managériale et les formes de gratifications symboliques que retirait l’individu de son travail ne sont pas sans conséquence sur les façons de se projeter dans un autre horizon professionnel. Dans un premier temps, l’auteur étudie les conditions sociales qui donnent prise à « l’emprise » et amènent le management à agir sur les dispositions sociales de l’individu. La réflexion se poursuit dans un second temps en s’intéressant à la manière dont « l’emprise » empêche de penser et de « réussir » sa reconversion.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 41-68.
Mots clés : Travail-Emploi, Vieillissement, Travailleur âgé, Chômage, Politique sociale, Politique de l'emploi, Pauvreté, Risque, Suisse
En Suisse, les risques de fin de carrière et vieillesse sont généralement traités politiquement comme deux problématiques distinctes, l’une relevant des politiques de l’emploi, l’autre de celles de la vieillesse. Cette séparation résulte de la genèse de la politique vieillesse en Suisse. En établissant l’âge d’accès à la rente de vieillesse à 65 ans, les responsables politiques ont renoncé à couvrir le risque d’appauvrissement des travailleurs dits « âgés » mais qui n’ont pas encore atteint 65 ans. Pourtant, ces deux problématiques relèvent d’un même « risque vieillissement », soit le fait que le taux de chômage de longue durée augmente au-delà de 45 à 50 ans dans l’économie industrielle, de manière plus ou moins marquée en fonction du contexte économique. À partir de l’étude de la genèse de la politique vieillesse en Suisse, cet article met en lumière le processus de construction de la distinction entre les risques fin de carrière et les risques vieillesse, sur laquelle repose l’organisation de la protection sociale. Ses résultats interrogent l’idée selon laquelle le risque fin de carrière résulterait de l’inadéquation des compétences des travailleurs âgés au marché de l’emploi. Ils montrent au contraire le rôle que joue l’articulation entre l’organisation de la politique sociale et celle du marché de l’emploi dans la production de ce risque. Par cette mise en lumière, les auteurs souhaitent alimenter les réflexions quant à l’avenir de la protection sociale en repensant notamment les rapports entre risque pauvreté, marché de l’emploi et vieillissement.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 225-235.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Activité, Chômage, Économie, Emploi, Motivation, Travail, Valeur, Volonté
« En politique, ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai », disait Talleyrand. Les politiques d’aujourd’hui se soumettent souvent aux croyances d’économistes orthodoxes ne proposant, face au chômage, que des solutions qui échouent depuis des décennies. En s’appuyant sur la théorie de Pierre-Noël Giraud dans L’homme inutile, l’article montre que la production de biens et de services concurrentiels ne correspond qu’à une part des emplois et qu’il convient de développer le « reste » et que des acteurs, appelés entreprenants, sont à l’œuvre pour ce faire. La question n’est alors plus de supprimer le chômage, mais d’éradiquer le sentiment d’inutilité que salariés et laissés-pour-compte de toute nature partagent.