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Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 125-146.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille recomposée, Beau-parent, Implication personnelle, Relation enfant-parents, Naissance, Conjoint
Cet article entend analyser, à partir d’entretiens biographiques menés auprès de couples en famille recomposée et ayant eu un enfant ensemble, l’impact de l’expérience de la beau-parentalité pour des nullipares au début de la recomposition, dans la projection de leur propre « devenir parent ». Si la présence des enfants de leur conjoint·e les conduit à endosser des tâches parentales, celles-ci demeurent investies différemment selon les situations et restent sous la médiation des parents, faisant de la beau-parentalité une expérience « pratique » incomplète. Il n’en demeure pas moins qu’elle constitue l’occasion de rationaliser et expliciter les attentes, à l’échelle du couple, quant à l’enfant commun à venir : il s’agit parfois de réajuster la parentalité de l’autre. Les beaux-parents, et plus spécifiquement les belles-mères, manifestent ainsi un sentiment d’ambivalence à l’égard de l’expérience parentale antérieure de leur conjoint, que leur propre entrée en parentalité peut venir renforcer. L’incertitude et le caractère pointillé des rôles beaux-parentaux se confrontent avec le tournant biographique que constitue le passage au statut de primo parent, pour les femmes notamment.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 97-124.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Séparation, Intérêt de l'enfant, Autorité parentale, Vie quotidienne, Lieu de vie, Changement, Garde alternée, Organisation
L’objectif de cet article, qui s’appuie sur une enquête qualitative menée auprès de soixante-dix parents séparés, est de mettre la focale sur les changements d’organisation des modalités de résidence des enfants après une séparation. Derrière une apparente stabilité juridique et statistique des modes de résidence se jouent des ajustements informels entre les ex-conjoints au gré des aléas du quotidien. Ils s’articulent autour de trois préalables tacites – l’anticipation, la réciprocité et une relation apaisée – mais dépendent aussi des conditions matérielles qui pèsent sur ces arrangements. L’analyse du passage d’un mode de résidence à un autre, moins fréquent, met au jour un gradient de situations allant d’une décision consensuelle des parents à un affrontement sur la résidence des enfants. L’analyse des justifications de ces changements d’organisation laisse, par ailleurs, entrevoir une rhétorique de la « bonne parentalité » dans le contexte des séparations. Le souci de « faire au mieux » pour l’enfant est la raison qui prédomine dans les discours. Cette norme altruiste de « l’intérêt de l’enfant » est mobilisée autant par les hommes que par les femmes. Elle renvoie à trois acceptions prédominantes : respecter le principe d’une coparentalité, privilégier l’unité de la fratrie et écouter son enfant. D’autres registres plus personnels s’y mêlent, de façon plus ou moins assumée, comme des raisons professionnelles, une remise en couple ou, plus rarement, la dénonciation du désinvestissement de l’autre parent.
Article de Gérard Neyrand, Patricia Bessaoud Alonso, Gilles Monceau, et al.et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 112, juillet-décembre 2019, pp. 11-169.
Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Parentalité, Relation famille-institution, Famille, Relation équipe éducative-famille, Homoparentalité, Gestation pour autrui, Relation enfant-parents, Interculturel, Approche clinique, Psychanalyse
Dans un environnement multiculturel, les questions et les enjeux relatifs aux nouvelles formes de parentalités sont au cœur des débats politiques depuis un demi-siècle et ont été encore accentuées par les récentes lois régissant l’union civile, la procréation médicalement assistée, les droits de l’enfant et l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, les dispositifs de « soutien à la parentalité » font florès et sont considérés comme une priorité nationale.
Dans ce contexte, il apparaît légitime et nécessaire d’interroger ce que recouvrent les pratiques en direction de la « parentalité » et des familles. Comment les parents existent-ils dans les espaces institutionnels ? Qui sont précisément les enfants dont les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés ? De quelles normes sociales relève cet accompagnement ? De quelle nature sont les rapports que parents et professionnels entretiennent à l’égard des dispositifs à destination des familles ? Que nous apprennent-ils des liens de chacun aux ensembles institutionnels dans lesquels ils sont engagés et de leurs modalités d’investissement réciproques ?
Paru dans la revue Spirale, n° 91, novembre 2019, pp. 15-119.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Éducation, Pratique éducative, Théorie, Bientraitance, Soutien à la parentalité, Responsabilité, Parents, Langage, Bien-être, Jeune enfant, Norme sociale
Livres, blogs, stages, conférences... L’éducation positive est partout, multipliant les incitations à une « parentalité bienveillante », non-violente. Les 10 commandements de la parentalité positive, les 14 outils de parentalité positive, les 5 clés pour tout comprendre de votre enfant...! Mais cette approche constitue-t-elle une vraie révolution éducative ? Contribue-t-elle à cultiver le bonheur en famille, à développer l’équilibre des enfants et à rendre leur vie future harmonieuse et sereine ? D’où s’origine cet engouement actuel pour éducation positive et parentalité bienveillante ? Comment se définissent leurs concepts ? Quelles sont leurs promesses ? Contribuent-elles à révéler les « compétences » parentales ou au contraire à culpabiliser davantage les parents, qui franchement ne sont pas en reste dans ce domaine !
Au total, la parentalité positive est-elle aussi positive qu’on le dit ? Peut-on aujourd’hui faire preuve de réticences voire de défiance, à l’égard de cette proposition ? Difficile d’être opposé à l’idée d’empathie, de bienveillance, de sérénité et de bonheur ? Qui oserait ?
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 83-93.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Prison, Détention, Détenu, Relation familiale, Relation enfant-parents, Parentalité
Les liens enfants/parents sont affectés de différentes manières par l’incarcération d’un parent. La séparation est souvent compliquée par divers facteurs : l’arrestation dont l’enfant est parfois témoin, les non-dits et les versions tronquées de l’absence, ou les mécanismes de défense mis en œuvre par des parents dont les fragilités sont accentuées par l’incarcération. Les conditions dans lesquelles s’effectuent les rencontres au parloir sont le plus souvent inadaptées aux enfants et renforcent les sentiments de disqualification des parents détenus, générant chez les enfants sentiments de culpabilité et mécanismes de parentification.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 370, septembre 2019, pp. 66-71.
Mots clés : Enfance-Famille, Communication, Jeune enfant, PMI, Relation enfant-parents, Langage, Prévention
Comment accompagner les parents lorsque leur jeune enfant présente des difficultés de communication ? Se situant entre soin et prévention, un groupe parents-enfants d’éveil au langage, mis en place depuis 15 ans grâce à un partenariat PMI-CMP, semble être une réponse aux inquiétudes parentales et aux difficultés de leurs enfants. Présentation de ce dispositif surnommé « Les copains de Pilou ».
Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 151-166.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Genre, Parentalité, TRANSSEXUALISME, Identité sexuelle
Alors que les premiers cas d’incongruence de genre chez l’adulte remontent au début du XXe siècle, le cas particulier de l’incongruence de genre chez l’enfant connaît actuellement d’importants changements constituant une véritable mutation du phénomène. Afin d’exposer et de mieux comprendre ce changement, dans un premier temps, cet article présentera les travaux théoriques et/ou cliniques pouvant être considérés comme incontournables sur ce sujet, à savoir les travaux de Stoller, de Butler et de Laplanche. Ensuite seront abordés le changement de paradigme du syndrome transsexuel à la santé transgenre et les oppositions entre l’approche « prudente » et l’approche gender affirmative. Enfin, dans le but d’illustrer ces éléments, l’article présentera le cas de Marcia, mère de trois enfants dont George, le petit dernier, présente une incongruence de genre.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 125-145.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Couple, Adolescent, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Besoin, Qualité, Rôle, Parentalité, Relation familiale
L’objectif de notre étude est d’enrichir la compréhension du concept de coparentalité « satisfaisante » post-rupture conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale ? Nous avons analysé le vécu de cinq jeunes issus de deux couples parentaux hétérosexuels séparés. L’analyse phénoménologique interprétative – IPA (Smith et coll., 2009) nous a permis de dégager deux thèmes principaux qui semblent décrire la manière dont les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale : le vécu de la dynamique familiale et la satisfaction de leurs besoins spécifiques.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 81, janvier-mars 2019, pp. 66-78.
Mots clés : Enfance-Famille, Père, Tiers, Relation enfant-parents, Psychanalyse
La fonction du père doit permettre à l’enfant d’ouvrir son champ d’investissement libidinal en se plaçant dans la triade "mère-père-bébé ". Il ne s’agit pas d’une occupation de place dans le réel mais bien de la place du tiers que la mère et le père auraient dans leur tête, eu égard à leurs images parentales, renvoyant à leur propre histoire infantile. Nous tenterons de voir comment lorsque des deuils pathologiques viennent barrer un processus progrédient, le travail du psychanalyste peut venir en aide à la famille, pour qu’un père prenne sa fonction de "césure" dans la relation narcissique originaire, entre mère et enfant. La fonction du thérapeute comme fonction paternelle, pour ouvrir une voie vers une réalité sociale.
Article de Isabelle Gravillon, Bertrand Coppin, Bertrand Morin, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 630, janvier-mars 2019, pp. 31-60.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Handicap sensoriel, Handicap moteur, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité, Handicap mental, Accompagnement, Parentalité, Maintien du lien, État dépressif, Groupe de parole, Traumatisme crânien, Schizophrénie, Placement, Protection de l'enfance, Immigré, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile
Certaines personnes font le choix d’avoir des enfants non pas « malgré » mais « avec » leur déficience. Pour beaucoup d’entre elles, c’est s’engager dans un parcours semé d’embûches faute d’un entourage et de professionnels bienveillants pour les accompagner.