Documentation sociale

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Suivi médical de la pratique sportive intensive entre 8 et 18 ans

Article de Stéphanie Nguyen

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 20-24.

Mots clés : Santé-Santé publique, Sport, Activité physique, Suivi médical, Développement cognitif, Puberté, Santé, Épanouissement, Santé mentale, Bien-être, Médecin

Un sport pratiqué de façon intensive, que ce soit en loisir ou en compétition, nécessite un suivi médical chez les 8-18 ans. Outre la prise en charge des pathologies de l’appareil locomoteur et la recherche de contre-indications à la pratique sportive, le médecin doit évaluer la maturation physique et psychique de ces jeunes sportifs. Construire autour d’eux un environnement d’entraînement, familial, scolaire, médical et paramédical bienveillant leur permettra de s’épanouir dans leur projet sportif et sur le plan personnel.

Pathologies résultant de la pratique sportive et leur prise en charge chez l’enfant

Article de Romain Garofoli

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 17-19.

Mots clés : Santé-Santé publique, Petite enfance-Périnatalité, Sport, Activité physique, Jeune enfant, Accident, Sécurité, Santé, Prévention sanitaire, Pathologie

Le sport est nécessaire à la bonne santé globale à tout âge. Ainsi, la pratique d’une activité physique, au moins soixante minutes par jour, est recommandée chez l’enfant. Néanmoins, elle peut être source de blessures, plus ou moins graves. La plupart sont bénignes mais nécessitent un avis médical pour guider la reprise sportive et limiter le risque de récidive. S’il est primordial d’encourager l’enfant à participer à des activités sportives quotidiennes, il est important de veiller à ce qu’elles se déroulent dans de bonnes conditions pour sa sécurité.

La Covid-19 en Guadeloupe : souffrances et résistances

Article de Michel Eynaud, Patrick Racon

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 291-300.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Mortalité, Précarité, Vaccination, Résistance, Identité culturelle, Guadeloupe

L’épidémie de Covid-19 a connu une intensité particulière en Guadeloupe, avec des taux très importants d’incidence et de mortalité. Sa survenue dans une population présentant de nombreux facteurs de risque, une situation socioéconomique précaire, et un système hospitalier fragile, relève d’une situation de syndémie.
L’épidémie virale s’est doublée d’une épidémie psychique avec une forte augmentation du recours aux services de la psychiatrie publique se traduisant par l’accroissement du nombre de nouveaux patients, des actes de soins ambulatoires, du recours à l’hospitalisation, tant en psychiatrie générale qu’infanto juvénile. La défense contre l’angoisse générée par l’épidémie, les mesures de restrictions de déplacements et de relations sociales, a pris de multiples formes et relève de facteurs et mécanismes pluriels, chez les adultes, les mineurs ou les professionnels de santé.
Une forte résistance à la vaccination s’est manifestée, illustrant les limites de la démocratie sanitaire. L’opposition au vaccin s’est reliée notamment au scandale écologique et sanitaire de l’usage du Chlordécone, l’opposition à un produit chimique devenant opposition à l’état, mais aussi à toute forme d’autorité. Cette politisation de la santé est aussi portée par un syndicat à visée indépendantiste. La défiance à l’égard de ce qui vient de l’extérieur, ainsi que les enjeux identitaires et culturels ont participé aussi au retard à la vaccination, le repli sur la pharmacopée traditionnelle associant une identité faite de résistance et une appartenance protectrice. Le repli sur des identités de confrontation entre « pro » et « anti » remet en question l’identité relationnelle qui est celle de la créolisation.

Technologies numériques et inégalités sociales de santé : un non-sujet à l’agenda politique mais une action publique émergente sur l’inclusion numérique

Article de Viviane Ramel

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 45-67.

Mots clés : Santé-Santé publique, Technologie numérique, Inégalité, Santé, Politique, Accès aux soins, Territoire, Service public

Les interrelations entre deux marqueurs des systèmes de santé occidentaux, la numérisation de la santé et la persistance des inégalités sociales de santé (ISS), sont étudiées pour en déterminer le degré d’intérêt exprimé par les pouvoirs publics (donc de mise à l’agenda des priorités politiques) et de mise en œuvre de politiques à leur égard. Cette sociologie comparée de l’action publique entre infra-territoires de quatre pays (France, Canada, Espagne et Angleterre) repose sur une étude documentaire et sur des entretiens auprès d’acteurs clés de ces champs. Le sujet des effets inattendus du numérique n’est pas prépondérant dans les politiques liées à ce nouveau mode d’organisation sociotechnique, notamment celui des liens avec les inégalités sociales de santé qu’il peut contribuer à alimenter. Aussi le couplage ISS-santé numérique n’est-il pas sélectionné comme un "problème public" et ne fait-il pas l’objet d’une politique publique clairement définie et priorisée. Toutefois, un appareil d’instruments d’action publique est parfois mobilisé et mobilisable pour promouvoir l’équité en santé numérique dans les quatre pays. Son cadre conceptuel de mise en œuvre est également analysé.

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Santé, vieillissement et foyers de travailleurs migrants à Nanterre : la fabrique de territoires

Article de Christine Pedrero

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 275-292.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Immigré, Foyer de vie, Vieillissement, Travailleur immigré, Personne âgée, Espace, Société, Exclusion sociale, Précarité, Lieu de vie, Non-recours

Cet article explore les inégalités de santé au sein de la population immigrée vieillissante résidant en foyer de travailleurs migrants. Le propos se focalise sur cette population afin de saisir les spécificités du foyer comme lieu de vie, ses effets sur l’état de santé et le recours aux soins des travailleurs immigrés âgés. On observe des indicateurs plus défavorables dans la population vivant en foyer au regard de celle résidant en habitat classique : couverture de santé moins étendue, recours moindre aux médecins spécialistes, plus forte proportion de personnes précaires, etc. Cet état des lieux relevant de constructions sociales et territoriales ne donne pas les mêmes chances de vieillir en bonne santé aux immigrés résidant en foyer. On note particulièrement l’influence de facteurs comme le cadre social et spatial du lieu d’habitation, le réseau social, le rapport à la ville, les politiques communales, etc. La santé est un révélateur du quotidien vécu par cette population, mais également de leur intégration par les pouvoirs publics dans la société française. L’analyse géographique proposée, par l’étude des interactions respectives entre espace, société et santé, présente ainsi l’intérêt de révéler des mécanismes d’exclusion sociale.

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Devenir médiateur·rice dans un centre de santé communautaire. Portraits de parcours des médiateur·rice·s pair·e·s de la Case de Santé de Toulouse

Article de Nadine Haschar Noé, Jean Charles Basson

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 253-273.

Mots clés : Santé-Santé publique, Médiation, Santé, Médiateur, Inégalité, Expérience, Biographie, Vulnérabilité, Accès aux soins, Pouvoir

Menée au sein d’un centre de santé communautaire érigeant la médiation en santé en levier de lutte contre la fabrique des inégalités sociales de santé, notre recherche vise à comprendre en quoi les parcours de vie des médiateur·rice·s pair·e·s mobilisé·e·s, leurs socialisations incorporées et leurs expériences passées leur permettent de se construire un ethos d’agents socialisateurs en santé des publics vulnérables qu’ils·elles accompagnent. À partir de portraits configurationnels prenant appui sur les récits de leurs parcours biographiques, nous montrons que leur engagement dans ce nouveau métier nécessite, d’une part, qu’ils·elles se (re)construisent après les ruptures biographiques subies au cours de leurs trajectoires de vie et, d’autre part, qu’ils·elles parviennent à combiner dispositions antérieures, expériences vécues de la domination et construction de nouvelles ressources de proximité pour parvenir à agir et s’investir dans les situations présentes au sein de la Case de Santé de Toulouse.

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Catégorisation juridique des étrangers et inégalités sociales de santé : quelles sont les règles du jeu ?

Article de Claire Bories

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 205-224.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Accès aux soins, Étranger, Inégalité, Prise en charge, Jeu de société, Aide médicale

En matière d’accès aux soins, tous les étrangers ne sont pas égaux : certains malades étrangers rencontrent des difficultés faisant de l’accès aux soins un véritable "parcours du combattant" quand d’autres se voient accorder d’importantes facilités. Triste réalité. Cette différenciation est liée, principalement, à l’attribution de prérogatives de santé aux étrangers à travers le prisme des catégories juridiques, lesquelles deviennent le socle d’un traitement volontairement différencié entre les étrangers. Si chères aux juristes, ces catégories représentent, dans le domaine de l’accès aux soins, un matériel de jeu privilégié dont l’édification répond à une rationalité certaine. À travers l’amusante métaphore du jeu de société, il s’agira de mettre en lumière la manière dont le travail de catégorisation, appliqué aux étrangers, participe à la fabrique des inégalités sociales de santé entre les éléments catégorisés. Les étrangers seront les joueurs du jeu de l’accès aux soins, les catégories juridiques leurs équipes de jeu et les autorités nationales les "maîtresses du jeu".

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Le renoncement aux soins : un phénomène aux ressorts économiques mais aussi sociaux

Article de Blandine Legendre

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 179-204.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Non-recours, Soin, Inégalité, Lien social, Enquête, Conditions de vie, Revenu, Sociabilité, Pauvreté, Isolement, Exclusion sociale

Le renoncement aux soins participe des inégalités sociales de santé. Il a été beaucoup étudié sous l’angle du coût des soins. Or des études qualitatives pointent aussi l’impact des liens sociaux sur les comportements de santé. L’objet de cet article est de mesurer les différents déterminants du renoncement à partir de l’enquête statistique sur les ressources et les conditions de vie des ménages (SRCV) de 2013, comportant un module spécifique sur les contacts sociaux. Nous modélisons d’abord la probabilité de renoncer à des soins quel qu’en soit le motif, en fonction de différents types de ressources, économiques et sociales, puis nous estimons ce même modèle sur trois types de renoncement : pour raisons financières, logistiques ou pour d’autres raisons. Toutes choses égales par ailleurs, être pauvre en conditions de vie multiplie par six le risque de renoncer à des soins pour raisons financières, mais joue également positivement sur les deux autres types de renoncement. Plus la personne cumule des difficultés de sociabilité, plus elle est susceptible de renoncer à des soins, quel que soit le motif de renoncement, révélant l’importance des ressources sociales au-delà des ressources économiques.

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Comprendre la mécanique des inégalités sociales de santé dans les trajectoires vers un diagnostic de cancer du foie : l’entrée par le non-recours

Article de Grégory Beltran, Héléna Revil, Charlotte Costentin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 159-178.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Cancer, Diagnostic, Non-recours, Inégalité, Classe sociale, Alcool, Conduite à risque, Relation soignant-soigné

Cet article présente les premiers résultats d’une étude qualitative en sciences sociales qui analyse les trajectoires de patients atteints de carcinome hépatocellulaire – le plus fréquent des cancers primitifs du foie – au prisme du (non-) recours aux soins. Trois types de non-recours apparaissent dans ces trajectoires : la non-demande, la non-proposition et la non-réception. L’analyse de ces non-recours et de leurs mises en place permet d’aborder la question des inégalités sociales de santé, en prenant en compte la position sociale mais aussi l’origine sociale des personnes. Ces deux dimensions influencent à la fois l’adoption de comportements à risque et le rapport aux soins et au monde médical, et sont agissantes dans le (non-) recours aux soins, notamment dans les interactions avec les soignants. L’article souligne également l’intérêt d’approcher les trajectoires vers un diagnostic de cancer sur un temps long et l’importance des recherches qualitatives pour éclairer les données épidémiologiques mais aussi orienter les enquêtes quantitatives.

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Médecine de précision et inégalités sociales d’accès aux essais précoces en cancérologie

Article de Sylvain Besle, Estelle Vallier, Daniela Boaventura Bomfim, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 139-158.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Inégalité, Cancer, Traitement médical, Recherche médicale, Genre, Suivi médical, Prise en charge, Accès aux soins, Discrimination, Médecine, Participation

Depuis dix ans, le développement de la médecine de précision bouscule la prise en charge du cancer. Pour autant, ces nouveaux traitements restent essentiellement disponibles via la participation à des essais cliniques. Cet article s’intéresse donc aux inégalités sociales d’accès aux essais précoces en cancérologie, question jusque-là peu investiguée. Ce travail s’appuie sur une méthodologie mixte associant données qualitatives (entretiens semi-directifs et observations) et quantitatives (enquête nationale auprès de 1 355 patients inclus). L’analyse croisée de ces données met au jour l’existence d’inégalités d’ordre social (genre), organisationnel (parcours de soin) et géographique. Ces inégalités s’illustrent dès les premières étapes de la prise en charge autour de trois mécanismes : l’organisation des filières d’accès aux essais, le tri des patients en amont de l’inclusion et les contraintes liées à la participation à un protocole de recherche.

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