Documentation sociale

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Réponses 71 à 80 sur un total de 414

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Emprise dans le couple et dans la famille

Article de Alessandra Duc Marwood, Véronique Regamey

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 3, septembre 2021, pp. 247-263.

Mots clés : Enfance-Famille, Emprise, Famille, Couple, Approche systémique, Victime, Contrôle, Violence conjugale, Enfant, Relation enfant-mère, Estime de soi

Dans notre expérience, ce qui permet, en tant que professionnel.le, d'aider les victimes à se libérer de l'emprise conjugale et familiale est la bonne connaissance des étapes et des mécanismes de l'emprise. Nous les exposons dans cet article en présentant d'une part comment ce type de relation s'installe dans un couple et d'autre part comment il a un impact sur l'estime de soi et l'autonomisation de jeunes ayant grandi auprès d'un parent auteur.e d'emprise. Nos propos sont illustrés par une vignette clinique.

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Vécus de familles d’enfants autistes en période de confinement : étude exploratoire

Article de B. Chamak

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 5, septembre 2021, pp. 235-240.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Épidémie, Famille, Témoignage, Accompagnement, Distance, Outil

Les périodes de confinement liées à la pandémie de Covid-19 constituent un défi particulièrement important pour les familles d’enfants autistes. Des échanges par courriels et des entretiens ont eu pour objectif de recueillir des témoignages de parents afin de mieux appréhender leurs difficultés et l’aide apportée par les professionnels.

Familles issues de l’immigration et actions de soutien à la parentalité : typologie des formes d’agentivité parentale

Article de Anne Unterreiner

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 275-295.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Famille, Immigration, Norme sociale, Intervention sociale, Travail social, Coopération, Adaptation, Parentalité, Vulnérabilité

Si l’on suit la philosophie des dispositifs de soutien à la parentalité telle que pensée par les Caisses d’allocations familiales (CAF), les parents devraient être les acteurs centraux des dispositifs, participant volontairement aux actions, voire y étant moteurs, les intervenants sociaux adoptant une posture d’accueil non jugeante face à eux. Dans les discours politiques, médiatiques d’intervenants sociaux voire de familles elles-mêmes, certaines familles issues de l’immigration sont supposées évoluer dans des univers normatifs différents de ceux qui dominent en France. Dans ce contexte, la question se pose de savoir comment elles s’adaptent dans les faits à l’action proposée et au contexte d’interaction avec les intervenants sociaux et les autres familles. Afin d’y répondre, une enquête multisite combinant différentes méthodes qualitatives a été privilégiée. Des observations ethnographiques de dispositifs de soutien à la parentalité (n = 27, en LAEP, REAAP et CLAS) [1] ont été effectuées en 2018 et combinées à des entretiens semi-directifs avec les différents acteurs sociaux (92 entretiens avec des intervenants, des parents et des travailleurs sociaux) dans trois départements. Il est ainsi apparu que les parents issus de l’immigration semblent fréquenter les dispositifs de soutien à la parentalité et y trouver leur place en fonction de l’articulation de leur propre contexte de vie avec les modalités d’organisation des actions (entendues au sens large, c’est-à-dire à la fois selon le cadre institutionnel, l’organisation de l’action et les postures des intervenants). C’est la manière dont les positions respectives des acteurs sociaux dans l’interaction et le degré de liberté des familles s’entrecroisent qui impacte l’agentivité des parents. Il est ainsi possible de distinguer quatre types de capacités d’action selon la perception des actions parentalité et le caractère plus ou moins contraignant des interactions entre parents et intervenants : l’adhésion, la coconstruction, la participation et enfin l’opposition parentale.

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Clinique institutionnelle : les figures de l’agir

Article de Céline Attard, Jean Louis Pedinielli

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 147-163.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Institution, Transfert, Violence, Famille, Relation d'aide, Travail social, Prise en charge, Relation travailleur social-usager, Établissement social et médicosocial

Les auteurs développent une réflexion sur la clinique de l’agir dans l’institution en charge de protéger l’enfance. Ils soutiennent l’idée que le professionnel se trouve acteur malgré lui engagé par l’agir dans la relation dite d’accompagnement. Ainsi est envisagé le déploiement de mouvements transférentiels au sein de la prise en charge dont l’analyse constitue un support privilégié à la restitution du sens de l’agir. L’agir est appréhendé, au-delà de sa dimension économique, comme signifiant d’une impasse psychique. L’idée centrale se situe dans l’exploitation de cette symbolique de l’agir ; possible à travers un travail d’analyse spécifique qui permet la restauration de la dimension thérapeutique de l’institution.

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Clinique et soins psychiques des enfants exposés aux violences intrafamiliales

Article de Emmanuelle Bonneville Baruchel

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 95-113.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Famille, Traumatisme, Enfant, Insécurité, Carence affective, Psychothérapie

De nombreux enfants sont confrontés à des violences intrafamiliales de forme, nature et origine différentes. Elles peuvent susciter des vécus émotionnels susceptibles de constituer des expériences traumatiques et avoir des effets délétères à long terme sur leur développement et leur vie psychique, particulièrement lorsqu’elles sont répétées et subies à un âge précoce. Inscrit principalement dans le référentiel de la métapsychologie psychanalytique, cet article propose une présentation de la clinique des troubles relationnels qui peuvent mettre en danger ou en échec l’offre de soins psychiques. À partir de cas cliniques issus de la pratique en hôpital de jour puis en réseau libéral de l’auteure, psychologue clinicienne et psychothérapeute, cet article propose des pistes d’aménagement du dispositif et du projet thérapeutique afin de soutenir la relance des processus et des fonctions psychiques demeurés en latence et le traitement élaboratif des expériences traumatiques.

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L’enfant et ses parents : des sujets-clés en protection de l’enfance

Article de Séverine Euillet, Carl Lacharité

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 127-140.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Accompagnement social, Parents, Famille, Besoin, Relation équipe éducative-famille, Relation enfant-parents, Psychologie du développement, Participation

Si l’État intervient dans la vie d’un enfant dont la sécurité ou le développement est compromis, c’est tout un système familial et institutionnel qui est concerné par les interventions mises en place. Interventions, dispositifs, lois qui évoluent au fil des périodes mais aussi des conceptions et des théories. Cet article vise à repérer les points de débat clés qui mobilisent ce champ et ses acteurs, à savoir : l’enfant et le parent. Parmi les nombreuses approches conceptuelles pouvant représenter des ressources pour penser l’enfant protégé et ses parents, certaines vont être mises en perspective au regard d’axes transversaux que sont la participation, la conception des besoins et la considération des perspectives des enfants et des parents.

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Repères pour un renouvellement des pratiques en protection de l’enfance

Article de Claire Chamberland, Paola Milani

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 141-158.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Famille, Relation enfant-parents, Relation équipe éducative-famille, Partenariat, Soutien à la parentalité, Besoin, Enfant, Innovation sociale, Risque, Italie, Québec (Province du)

Le paradigme dominant observé dans les systèmes de protection occidentaux, centré essentiellement sur l’évaluation des risques, est questionné. L’analyse des besoins des enfants est au cœur d’une approche alternative ayant émergé à l’aube du xxie siècle qui présente plusieurs avantages, notamment sur le climat de collaboration entre les familles et les intervenants. Par la suite, une proposition d’une approche novatrice auprès des enfants vulnérables est décrite et se décline en trois repères conceptuels : un référentiel pour analyser les besoins de développement de l’enfant, une approche qui engage de manière optimale les parents et les enfants dans la démarche d’intervention, enfin l’importance du partenariat entre les acteurs autour de la famille. Puis deux innovations sociales qui s’inspirent des trois repères mentionnés, l’un en Italie et l’autre au Québec, seront décrites. Pour finir, la conclusion aborde les similitudes entre aides et pippi, de même que leurs spécificités respectives, la formation des professionnels ainsi que la complémentarité entre les approches de risque et de besoins.

La conférence familiale : une autre éthique de l’intervention ?

Article de Marie Pierre Auger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 237-251.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Pratique professionnelle, Travail éducatif, Famille, Réunion, Décision, Échec, Souffrance, Éthique, Intervention sociale

Les conférences familiales se sont construites il y a trente ans en Nouvelle-Zélande où les Maoris, peuple autochtone, revendiquaient le droit à agir de façon autonome des institutions qui les accompagnaient dans le respect des pratiques sociales communautaires. Cet outil, aujourd’hui innovant en protection de l’enfance en France, vise à confier à une famille et son réseau les décisions pouvant réduire le danger vécu par l’enfant.
Dans le cadre d’une recherche doctorale réalisée au sein du Centre de recherche en éducation familiale de l’université Paris Nanterre, un recueil de données mené auprès de professionnels de la protection de l’enfance formés aux conférences familiales met en lumière que leur émergence vient répondre à un sentiment d’échec de leur mission. Celui-ci engendre une souffrance éthique définie par M. Jean-Philippe comme « un malaise des salariés pour qui les contraintes imposées par le système sont contradictoires avec leur mission ».

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Les institutions réinterrogées par l’impératif démocratique de participation en protection de l’enfance

Article de Elodie Faisca

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 177-192.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Famille, Participation, Projet pour l'enfant, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Autorité parentale, Acteur social, Relation équipe éducative-famille, Loi 2016-297 du 14 mars 2016, Loi 2007-293 du 5 mars 2007

L’article présenté propose de prolonger les réflexions et connaissances déjà existantes à propos de la participation des parents et des enfants accueillis ou accompagnés en protection de l’enfance. Les constats issus de récents travaux de recherche ou de rapports publics relatifs à la protection de l’enfance continuent de souligner la faible participation des enfants aux décisions qui affectent leur vie. À partir d’une recherche doctorale en cours, les quelques réflexions qui suivent visent à montrer que la participation constitue un processus dynamique rarement accessible à travers les seuls outils formels instaurés par les récentes évolutions légales, comme le projet pour l’enfant. La participation se déploie dans une mise en scène complexe, celle inhérente aux « prestations » ou « mesures » dans lesquelles des interventions socio-éducatives se déploient. Par ailleurs, les jeux d’acteurs que la participation convoque méritent d’être éclairés afin que la participation ne demeure pas un support de la bureaucratie et du pouvoir.

La place des familles dans l’hospitalisation sous contrainte

Article de John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 99-116.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Psychiatrie, Placement, Approche historique, Demande, Tiers, Famille, Consentement, Implication personnelle, Hospitalisation volontaire, Internement psychiatrique

Cet article retrace l’histoire des différentes formes de placement psychiatrique sur demande d’un tiers existant en France du XVIIe siècle à nos jours. Cette histoire témoigne de la transition entre une conception organique de la famille demandeuse de lettre de cachet et une pratique individualisée laissant dans l’ombre l’identité du demandeur sans définir clairement son rôle. Pourtant, l’étude des motifs de placement à travers des sources d’archives montre que le proche parent a occupé une place significative non dénuée de sollicitude à l’égard du malade. Cette histoire s’oriente aujourd’hui vers une nouvelle conception qui pourrait considérer le proche parent, demandeur de soins psychiatriques sur demande d’un tiers, comme porteur d’une forme de consentement pour autrui.

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