Documentation sociale

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Réponses 71 à 80 sur un total de 185

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Des pratiques singulières : le psychologue et sa clinique

Article de Aurélie Combeau, Laurie Sein, Didier Donstetter, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 14-56.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologue, Profession, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Médiation, Sport, Logement, Surdité, Psychologie clinique

On a pu lire ou dire, çà et là, que le psychologue avait l’esprit de contradiction, adepte du « pourquoi pas », du « peut-être » ou du « peut-être pas ».

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L'emprise en psychiatrie : permanence et métamorphose

Article de Frédéric Mougeot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 185-194.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement, Conditions de travail, Éthique, Évolution, Hôpital psychiatrique, Infirmier, Méthodologie, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Recherche, Relation soignant-soigné, Service public, Travail, Violence institutionnelle, Emprise

La violence gestionnaire pénètre aujourd’hui l’espace de l’hôpital psychiatrique. Les professionnels de santé sont en première ligne des transformations gestionnaires de l’hôpital et les usagers sont tout autant concernés. À partir d’une enquête de terrain d’une année au sein de deux établissements psychiatriques ainsi que d’une centaine d’entretiens avec des professionnels de santé et des usagers de la psychiatrie publique hospitalière, cet article décrit, dans une perspective clinique de l’activité, le processus de renouvellement de l’emprise psychiatrique. Il témoigne de la manière dont se construit une frontière entre soignants et usagers et ouvre des perspectives en matière de sortie de ce processus mortifère.

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Les dilemmes des réponses organisationnelles aux situations de harcèlement sexuel : protection de l'institution versus recours à la justice

Article de Benjamin Cartron, Mourad Sassi

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 129-142.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Conditions de travail, Définition, Éthique, Enquête, Harcèlement sexuel, Justice, Organisation du travail, Pouvoir, Prévention, Prise en charge, Recherche, Relation, Risque, Système, Travail, Emprise

L’emprise par la relation ou comme système apparaît lorsque la maîtrise ou l’organisation font défaut. Alors que les mouvements dits de « libération de la parole » soulèvent de nouvelles prises de conscience des violences faites aux femmes, une partie de la société se refuse à les traiter. Les entreprises, elles, sont poussées par la législation à mettre en place des dispositifs de prévention et de traitement des situations de harcèlement. En quoi consistent ces dispositifs ? Que produisent-ils sur les personnes impliquées ? En s’inscrivant dans le champ de la psychosociologie et de la clinique des organisations, l’article aborde ces questions à partir d’une intervention réalisée dans une entreprise hypermoderne, TXY. L’analyse montre comment la promesse de justice se heurte aux enjeux de l’organisation : préserver son image, ses risques juridiques, la loyauté de ses membres. Le dispositif traitant les situations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail donne corps à une situation d’emprise, occultant les contradictions dans lesquelles sont pris les individus et aboutissant à la préservation des intérêts de l’entreprise plutôt qu’à une réparation de l’injustice.

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L'emprise idéologique en contexte gériatrique au Québec. Accroissement des normes de qualité et culpabilisation des préposés

Article de François Aubry

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 89-100.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Autonomie, Conditions de travail, Culpabilité, Établissement pour personnes âgées, Établissement public, Gériatrie, Gestion, Individualisation, Organisation du travail, Pouvoir, Qualité, Recherche, Soin, Travail, Personne âgée, Prise en charge, Emprise, Québec

Les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), organisations accueillant des personnes en forte perte d’autonomie, peuvent être analysés comme des organisations paradoxantes. Le personnel préposé y subit une emprise idéologique qui se déploie autour de deux axes : d’une part, on observe un accroissement des contradictions entre les normes de qualité et la charge de travail ; d’autre part, on assiste à une individualisation du rapport à l’activité et aux normes qui produit chez les préposés un fort sentiment de culpabilité, compte tenu de leur incapacité à respecter les prescriptions. Les préposés peuvent créer et utiliser des stratégies pour jouer avec les prescriptions, mais ce jeu tend davantage à profiter à l’organisation, accentuant le sentiment de culpabilité des préposés.

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Un psy dans les lieux d’hébergement pour personnes en situation précaire : qui inclut qui ?

Article de Ségolène Payan, Aziz Essadek

Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 104-108.

Mots clés : Précarité, Psychologue, Hébergement, Prise en charge, Lien social, Sujet, Inclusion

Notre société traverse actuellement une importante crise économique qui met en lumière les affres de la précarité et de l’exclusion. L’intervention de psychologues au sein de lieux d’hébergement pour personnes en situation précaire peut être perçue comme une béquille contre la dissolution et l’effacement du sujet, comme un trait d’union entre le sujet et le social, au carrefour du symbolique. Le sujet peut à nouveau s’arrimer à un lieu, non pas physique, mais psychique : celui du transfert et de l’ouverture à l’autre.

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A la découverte de l'autisme. Des neurosciences à la vie en société

Livre de Anne Cécile Baur Tilly, Claire Blanc, Florence Bouy, et al., et al., édité par Dunod, publié en 2020.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Enfant, Adulte, Étiologie, Approche historique, Médecine, Génétique, Psychiatrie, Prise en charge, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Socialisation, Éducation

Les progrès de la génétique, des neurosciences cognitives, des sciences de l'éducation, de l'imagerie cérébrale ont transformé la compréhension des origines et de la nature des troubles du spectre de l'autisme (TSA), appelés aussi troubles envahissants du développement (TED). En conséquence les pratiques recommandées pour l'accompagnement de ces personnes ont radicalement changé.
A la découverte de l'autisme expose l'état actuel des connaissances scientifiques sur l'autisme, la situation des personnes avec autisme en France, ainsi que les recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé (HAS) et quelques fondements de ces recommandations.
Cet ouvrage est le fruit d'un travail collectif et s'adresse à un large public s'intéressant aux troubles du spectre de l'autisme : parents, enseignants, personnels soignants, mais aussi élus, et toute personne appelée à rencontrer, intervenir, ou organiser l'accompagnement de personnes avec autisme. Il rassemble, dans un langage simple, les points de vue de personnes avec autisme, de parents, de médecins, de professionnels médico-sociaux, de chercheurs et d'enseignants.
Sommaire : L'autisme vu par ceux qui le portent. Origines biologiques de l'autisme et neurosciences cognitives. L'autisme vu par les médecins. Accompagner l'autisme. la scolarisation. L'âge adulte. L'autisme et la société française. [présentation de l'éditeur]

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Territoires d’intervention, parcours de prise en charge, mobilités

Article de Christophe Trombert

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 129-151.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Prise en charge, Transversalité, Partenariat, Territoire, Politique sociale, Service social, Rivalité, Action sociale

L’idéal d’une prise en charge globale, transversale, de proximité, reposant sur des interventions partenariales et ajustées aux difficultés des territoires et de leurs habitants caractérise les politiques sociales territorialisées issues de la décentralisation et de la politique de la ville. Pour autant, les publics de ces territoires sont aussi inscrits dans des « parcours » (d’insertion, de soins, de peine, etc.) qui supposent que des structures d’aide orientent des usagers sur d’autres structures pour la poursuite d’une prise en charge. D’autres publics sont dépourvus de rattachement administratif à un territoire leur permettant d’engager un parcours d’insertion. D’autres encore hésitent à s’engager dans une mobilité territoriale faute de savoir s’ils conserveront sans rupture leurs droits sociaux et les prises en charge de proximité dont ils bénéficient. Entrer dans un parcours de prise en charge ou poursuivre un parcours de prise en charge peut être source de tension entre services sociaux et d’insertion locaux et théoriquement partenaires, lorsque les moyens d’aide et d’intervention sont rares et lorsque les services sociaux ou d’insertion sont évalués séparément sur leur performance propre (ce qui est contradictoire avec l’idée d’une prise en charge globale, qui suppose une efficacité globale et indissociable des acteurs professionnels et des services). Nous montrerons dans cet article qu’il existe entre certains services d’aide des situations de « concurrence inversée », des pratiques de délestage d’usagers, de rétention d’information et, plus généralement, des tentatives de contrôle des entrées en suivi et des réorientations sur d’autres services, afin de préserver à la fois des ressources d’aide, une charge de travail tolérable, une crédibilité professionnelle envers certains partenaires et la réalisation des objectifs d’activité et de « sorties positives » de prise en charge attendus par les financeurs des politiques sociales territorialisées. En somme, accorder de l’attention aux parcours de prise en charge et aux trajectoires de mobilité est une façon d’interroger les politiques sociales territorialisées, et plus précisément les limites du partenariat entre services sociaux ou d’insertion locaux en vue d’une prise en charge globale et de proximité des usagers.

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L’émergence de « politiques de l’autonomie » à l’échelle locale : entre innovations et prégnance des filières d’action sociale

Article de Philippe Martin, Marie Laure Pouchadon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 63-86.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Autonomie, Personne âgée, Handicap, Action sociale et médicosociale, Territoire, Prise en charge, Innovation sociale, Coordination des services sociaux, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Individualisation, Insertion sociale, Décentralisation, Landes, Gironde

Un nouveau vocable est apparu pour désigner l’action sociale et médico-sociale en direction des personnes âgées et des personnes handicapées : on parle aujourd’hui de « politiques de l’autonomie ». Il s’agit non seulement d’embrasser de manière plus large les traditionnelles filières, mais aussi de situer l’action dans sa dimension locale, territoriale et, par-là, de la référer au paradigme de la société inclusive. Assiste-on pour autant à une véritable transformation cognitive du côté des acteurs de terrain ? Sur la base d’une étude empirique des politiques, des dispositifs et des pratiques d’accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées dans deux départements français, le présent article propose une réponse nuancée : les politiques locales envers ces publics semblent bien mues par des volontés d’innovation et de transformation des modes traditionnels de prise en charge. Les organisations et les services se décloisonnent, se rapprochent des usagers ; les territoires se mobilisent. Ces dynamiques se heurtent toutefois aux logiques de filières spécialisées, toujours prégnantes, et il s’avère difficile en pratique de construire une action en partant de l’individu, de ses besoins propres et de son projet de vie.

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Aux portes de la rue ou quand les institutions produisent l'exclusion : les sortants de prison

Article de Juliette Baronnet, Tiphaine Vanlemmens

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 229, janvier-mars 2019, pp. 5-99.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sortant de prison, Détention, Parcours institutionnel, Vulnérabilité, Rupture, Relation familiale, Psychopathologie, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Aménagement de peine, Logement, Accès aux droits, Rue, Accueil d'urgence, SIAO, Accompagnement, Réinsertion sociale, Besoin, Prise en charge, Coordination

[...] En analysant le profil des sortants de prison, l’impact du passage en détention sur leur parcours et les conditions de leur sortie, cette étude souhaite donner à voir les difficultés auxquelles se confrontent les anciens détenus et les processus de rupture et d’exclusion sociale que peut engendrer la sortie de prison. Au-delà de ce constat, nous avons cherché à comprendre et à qualifier les dysfonctionnements institutionnels qui expliquent les problèmes d’accès au logement que connaissent les sortants de détention. Enfin, nous avons souhaité mettre en avant des « bonnes pratiques » d’ores et déjà mises en œuvre sur certains territoires : ce sont autant de sources d’inspiration pour améliorer l’accompagnement et l’accès au logement des sortants de prison, qu’il est nécessaire de consolider et de faire essaimer.

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