Documentation sociale

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Réponses 71 à 80 sur un total de 166

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L’empowerment par l’animation d’un atelier philosophie/débat : augmenter le pouvoir d’agir par l’agir communicationnel, au sein d’un espace public démocratique et participatif

Article de Sacha Mandelcwajg

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 58-69.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Animation sociale, Participation, Médiation, Atelier, Démocratie participative, Débat, Habermas (Jürgen)

En tant qu'animateur social pour des séniors au sein d'une institution médico-sociale, nous animons avec une trentaine d’usagers un atelier philosophie / débat depuis cinq ans. Notre question de départ est la suivante : dans quelle mesure cet atelier est-il un espace public qui rend possible l’empowerment de ses membres, et permet une démocratie participative où chaque usager peut prendre la parole et contribuer au débat ? Pour répondre à cette question, nous mobilisons essentiellement la théorie de l’agir communicationnel et le concept d’espace public chez Habermas. Cela nous permettra de résoudre la problématique de l’animation sociale autour de l’injonction à la participation. Notons que les noms des personnes mentionnées dans cette article sont modifiés pour respecter leur anonymat.

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Participation des usagers et développement du pouvoir d’agir. Quelles pratiques en pensions de famille ?

Article de Guillaume Testor, Yan Rioux

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 49-57.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Hébergement, Réinsertion sociale

En partant d’une expérience réussie au sein d’une pension de famille qui s’est appuyée sur une forme d’organisation tirée d’expériences participatives passées, notre recherche s’est penchée sur ces lieux de vie afin de savoir si le Développement du Pouvoir d’Agir des personnes était réellement au cœur des différents projets de pensions de famille parisiennes et si ce n’était pas la structure idéale pour la mise en œuvre de cette notion.

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Des pratiques d’empowerment. De la prévention à la transformation par l’approche « s’exprimer, réfléchir et agir ». Quand des adolescentes victimes de violences sexuelles sont au cœur de leur transformation

Article de Emilie Martinak

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 39-48.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Violence, Abus sexuel, Prévention, Adolescent, École, Accompagnement, Travailleur social

A travers une action menée par des jeunes afin d’obtenir une loi pour renforcer la sécurité des filles en matière de violence sexuelle dans les écoles, nous verrons comment celle-ci a pu être impulsée par une approche de prévention et d’accompagnement basée sur le développement de leur pouvoir d’agir.

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Témoignages, expériences, démonstrations. La prise en compte de « la culture de la personne » dans l’intervention sociale comme outil d’appropriation du Pouvoir d’Agir

Article de Gwenael Quiviger

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 29-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Intervention sociale, Interculturel, Culture, Vulnérabilité, Travail social, Médiation, Art

Certaines pratiques culturelles collectives comme les danses traditionnelles font intervenir l’héritage culturel individuel, familial et communautaire, un ensemble patrimonial et mémoriel à « activer » en tant que savoir et savoir-faire. Ces « capacités » peuvent être mobilisées au sein d’une intervention sociale interculturelle par la mise en place d’un processus d’appropriation du pouvoir d’agir respectant la culture de la personne.

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Les enjeux. Pouvoir d’agir et expertise d’usage : opportunités et écueils pour le travail social

Article de Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 19-28.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Accompagnement, Vulnérabilité, Expérience, Pouvoir

Nouveaux modes de vie, montée de l’individualisme et du consumérisme, développement d’une société inclusive et promotion du concept de participation, vieillissement de la population et problématique de la dépendance, évolution des formes de pauvreté, complexification des besoins sociaux, évolution des familles, flux migratoires, enjeux climatiques, apogée du numérique, nouveau rapport au travail, transformation des formes d’engagement, nouvelles interventions sociales, rapport différent à la vulnérabilité et au handicap en particulier…, autant d’évolutions qui impactent la façon de penser, concevoir et mettre en œuvre des accompagnements en direction de personnes en situation de vulnérabilité, temporaire ou durable. Ces dernières sont considérées de plus en plus comme des sujets en capacité d’agir et détenant une expertise d’usage issue de leur vécu. Elles-mêmes ou leurs familles le revendiquent d’ailleurs. Les modalités de « faire travail social », beaucoup basées sur des logiques assistantielles et de domination, que les politiques publiques favorisent, doivent donc évoluer. Sans remettre en question des décennies d’accompagnements qui répondaient à des préoccupations sociales dans un contexte donné, le travail social doit prendre en compte un nouveau paradigme : l’exercice du pouvoir d’agir des personnes et la reconnaissance comme la prise en compte de leurs savoirs expérientiels. Identifier soi-même son problème, activer les ressources de son environnement, confronter son expérience de vie avec des pairs, participent de ce paradigme. Celui-ci n’est cependant pas sans poser un certain nombre de questions ni faire émerger des écueils, de l’injonction à agir au désengagement des politiques publiques, jusqu’au maintien de relations asymétriques entre accompagné et accompagnant. Son développement nécessite une réflexion et le partage de conditions préalables à sa mise en œuvre.

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La coordination de parcours : vers la reconnaissance du droit à ex-ister en tant que sujet aspirant et agissant

Article de Erica Estevan

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 536-537, janvier-février 2021, pp. 217-234.

Mots clés : Travail social : Métiers, Coordination des services sociaux, Établissement social et médicosocial, Désinstitutionnalisation, Projet de vie, Fonction, Accompagnement, Coopération, Changement, Empowerment, Égalité

Depuis une quinzaine d'années, les organisations sociales et médico-sociales ont rencontré de fortes mutations; leur structuration étant liée à l'émergence de multiples facteurs. Catalina Devandas-Aguilar, rapporteuse de l'ONU, en date du 12 mars 2019, a remis l'accent sur l'importance d'accélérer le processus de désinstitutionnalisation: "il n'existe pas de bon établissement d'accueil puisqu'ils imposent tous un certain mode d'existence qui limite les possibilités d'avoir une vie agréable sur la base de l'égalité avec les autres"; appelant ainsi les ESMS à s'engager dans des transformations structurelles et organisationnelles, qui privilégient les pratiques de coopération et de coordination de parcours.

Conflits éthiques et positionnement de l’équipe professionnelle

Article de Stéphane Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 536-537, janvier-février 2021, pp. 173-195.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Déontologie, Morale, Valeur, Conflit, Vulnérabilité, Évolution, Empowerment, Euthanasie, Consentement, Secret professionnel, Liberté, Égalité, Responsabilité, Communication, Principe de précaution, Travailleur social, Lien social, Méthodologie, Confiance, Pratique professionnelle, CSTS, CNIL

La question de l'éthique est parfois difficile à appréhender par les professionnels du secteur social et médico-social, car ce sujet traverse et interroge des domaines variés, comme le droit des usagers, la bientraitance et la démarche qualité ou l'évaluation.
Au regard de ces domaines, il existe fondamentalement des conflits de valeurs où chacun peut avoir (selon lui) la bonne réponse, adaptée et conforme à l'usager, dans un souci de bientraitance. Il est à noter que celle-ci s'inscrit au premier plan des réflexions du Conseil Supérieur du Travail Social.
Cependant, en fonction de chaque situation, l'éthique consistera à prendre de la distance, dans la recherche d'une appréciation juste et appropriée de la singularité et de la vulnérabilité de l'usager. Cette distanciation a des incidences face à des situations particulières où le professionnel doit faire face aux règles juridiques, déontologiques...

Se ressaisir : enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe

Livre de Rose Marie Lagrave, édité par la Découverte, publié en 2021.

Mots clés : Biographie, Empowerment, École, Féminisme, Genre, Personne âgée, Récit de vie, Religion, Sociologie, Classe sociale

Du genre autobiographique, on connaissait les récits sans enquête et les ego-histoires de " grands hommes " ; dans les sciences sociales, les enquêtes sur des proches tenus à distance par l'effacement de soi. Renouant avec l'ambition d'une sociologie sensible et réflexive, Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l'enquête autobiographique. Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d'un " ascenseur social " décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s'entremêlent : le parcours d'une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s'asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d'études à l'EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Mobilisant un vaste corpus théorique et littéraire, Rose-Marie Lagrave ouvre sa malle à archives et la boîte à souvenirs. De ses expériences de boursière à ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, elle exhume et interroge les traces des rencontres qui l'ont construite. Parvenue à l'heure des bilans, cette passeuse de frontières et de savoirs questionne avec la même ténacité la vieillesse et la mort. Contre les injonctions de " réussir " et de " rester soi ", ce livre invite à imaginer de nouvelles formes d'émancipation par la socioanalyse : se ressaisir, c'est acquérir un pouvoir d'agir, commun aux transfuges de classe et aux féministes, permettant de critiquer les hiérarchies sociales et de les transgresser. Prix de l'Écrit social 2021 décerné un jury de professionnels.

De la création et de l'utilité d'un groupe auto-support

Article de Françoise Gaudel

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 65-76.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Sevrage, Tabagisme, Groupe, Pair aidant, Réseau social, Empowerment

Cet article aborde la naissance d’un groupe auto-support d’aide à l’arrêt du tabac après un parcours de sevrage. « Je ne fume plus ! » est un groupe Facebook francophone, majoritairement féminin, surtout investi par des personnes vivant leurs premiers mois de sevrage. L’arrêt en communauté est un choix engagé des participants, dont la principale attente, à l’entrée dans le groupe, est l’échange avec les pairs. L’homophilie et la fonction auto-support sont les pivots du fonctionnement du groupe, avec un fort soutien émotionnel des membres, entraînant un grand nombre d’interactions. Le groupe est perçu comme une espace de parole dédié au vécu du sevrage tabagique. [...]

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L'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme

Article de Martin Caouette, Sarah Pellerin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 163-192.

Mots clés : Travail social : Établissements, Handicap mental, Autisme, Logement, Intégration, Empowerment, Participation, Compétence sociale, Autonomie, Innovation sociale, Éthique, Inclusion, Québec

A l'instar d'autres groupes de la société, les personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l'autisme (TSA) sont inscrites dans un processus d'émancipation afin d'atteindre une pleine égalité des droits et des chances (Tremblay et Lachapelle, 2006). Dans ce processus, une des manifestations fortes d'autodétermination est la possibilité de choisir un habitat qui corresponde à ses préférences et à ses aspirations (Wehmeyer et Bolding, 2001 ; Wong et Wong, 2008). Cet écrit porte un éclairage sur l'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs. Nous situerons d'abord l'émergence de ce concept et les différentes conceptions qu'il peut prendre. Nous proposerons enfin une vision développementale/environnementale afin de recourir à l'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs.