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Article de Maïtena Armagnague, Isabelle Rigoni, Simona Tersigni
Paru dans la revue Migrations société, n° 176, avril-juin 2019, pp. 17-164.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Élève, Immigré, Scolarité, Politique, Éducation, Acteur scolaire, Établissement scolaire, Inégalité, Droit d'asile, Enseignant, Scolarisation, Inclusion
Ce dossier thématique comprend huit contributions pluridisciplinaires en sciences sociales et du langage ainsi qu’un entretien avec la cinéaste Julie Bertuccelli autour de son expérience et de son long métrage La cour de Babel, tourné au moment de l’application, au sein de l’Éducation nationale, de la circulaire de 2012 instituant des dispositifs « UPE2A » pour les élèves primo-migrants et dits allophones. L’expérience de ces élèves ainsi que celle de leurs enseignants et éducateurs est ici analysée à différentes échelles. Partant du constat d’une occultation de l’enfance et de la jeunesse par la sociologie de la famille et de l’éducation, les auteurs ont veillé à analyser les résistances adulto-centriques qui traversent le champ migratoire français, tout en prenant soin de les contourner pour se situer au plus près des jeunes enquêtés. De plus, questionner le paradigme inclusif aujourd’hui revient également à pratiquer une socio-histoire de l’effacement des avatars de catégories coloniales. Celles-ci se reconfigurent au sein de l’Éducation nationale dans un paradigme implicitement glottophobe lequel nécessite une déconstruction sociologique historiquement ancrée portant simultanément sur des structures expériencielles et pédagogiques à l’origine de la segmentation ethnique et raciale à l’école. C’est à la lumière de ces questionnements que le dossier aborde les politiques éducatives en matière d’enfants migrants en France, sans vouloir imposer une analyse surplombante coupée des expériences des principaux acteurs concernés.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 228, juin 2019, pp. 4-28.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Personne issue de l'immigration, Représentation sociale, Enquête, Classe sociale, Bidonville, Mobilité sociale, Racisme, Portugal, Champigny
Peu étudiés, les immigrés et descendants d’immigrés portugais occupent une position originale dans les dynamiques de stratification en France. Disposant de capitaux économiques, ils accèdent plus rarement aux positions les plus dominantes sur les marchés des titres scolaires et de l’emploi. À partir d’une enquête par entretiens, observations, archives et statistiques, l’article décrit les trajectoires socio-résidentielles de ce groupe afin de saisir les processus de racialisation ainsi que les hiérarchies auxquelles ils contribuent, relativement à d’autres groupes issus de l’immigration. À ces fins, la catégorie de "Blanc honoraire", créée dans le contexte étasunien, est employée pour rendre compte de l’importance des groupes intermédiaires dans les hiérarchies ethno-raciales. Cette catégorie permet de saisir tant le privilège dont bénéficient les personnes d’origine portugaise relativement aux minorités coloniales et postcoloniales que le caractère ambigu et précaire de ce privilège. Pour être effectif, ce dernier suppose en effet l’adhésion et la reproduction des attentes du groupe dominant, notamment en ce qui concerne le fait de se distinguer de groupes stigmatisés. L’étude de la façon dont ce privilège a été en partie construit par les politiques de l’immigration et de l’habitat précaire dans l’après-guerre montre également combien la racialisation est loin d’avoir été linéaire et uniforme. Ce processus a créé des conditions de socialisation congruentes avec certaines aspirations migratoires des familles dans les bidonvilles, ce qui a durablement structuré les trajectoires et les manières de se positionner des personnes qui y ont grandi.
Impact du contre-transfert culturel dans l'entretien d’accueil infirmier. Le contre-transfert langagier. Le soignant d'origine maghrébine face à la radicalisation islamiste. Le contre-transfert archaïque du cothérapeute en consultation transculturelle. La subjectivité et le contre-transfert culturel en recherche clinique. Les professionnels de maternité auprès des femmes migrantes enceintes et à la rue. Le contre-transfert culturel face aux interactions mère bébé lors de séances de jeu. Les contre-transferts en situation humanitaire.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 251, mai 2019, pp. 15-30.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Migration, Souffrance psychique, Exil, Prévention sanitaire, Mineur non accompagné, Soin, Droit des étrangers, Accès aux soins, Immigré, Dépistage, Consultation médicale, Bilan de santé, Accompagnement social
Migrations internationales, un phénomène en constante évolution. La santé des migrants en France. Complexité de la prévention et du dépistage auprès des personnes migrantes. Parcours migratoire d'un mineur non accompagné et sa destinée en France. Les soins aux personnes exilées en transit à la frontière.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 365, mars 2019, pp. 71-77.
Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Père, Paternité, Migration, Immigré, Interculturel
Comment se vit la paternité en contexte migratoire ? Prenant appui sur trois situations exemplaires, les aspects transculturels de la paternité sont ici mis en exergue. À travers leur analyse, les auteures nous soumettent un certain nombre de questions ayant trait à l'identité paternelle. Comment valoriser les potentialités créatrices propres au métissage, favoriser le développement de nouvelles ressources pour être père en migration ?
Article de Isabelle Gravillon, Bertrand Coppin, Bertrand Morin, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 630, janvier-mars 2019, pp. 31-60.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Handicap sensoriel, Handicap moteur, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité, Handicap mental, Accompagnement, Parentalité, Maintien du lien, État dépressif, Groupe de parole, Traumatisme crânien, Schizophrénie, Placement, Protection de l'enfance, Immigré, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile
Certaines personnes font le choix d’avoir des enfants non pas « malgré » mais « avec » leur déficience. Pour beaucoup d’entre elles, c’est s’engager dans un parcours semé d’embûches faute d’un entourage et de professionnels bienveillants pour les accompagner.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3092, 11 janvier 2019, p. 13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Immigration-Interculturalité, Personne âgée, Immigré, Accompagnement, Adulte en difficulté, Demande sociale, Organisation du travail
L’Observatoire national de l’action sociale vient de publier un document intitulé « Soutien aux personnes âgées : recueil de bonnes pratiques ». Une étude qui a pour but « d’apporter des repères méthodologiques aux responsables des associations et collectivités territoriales concernées par l’accompagnement des personnes âgées immigrées ».
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 153-170.
Mots clés : Lien social-Précarité, Quartier, Ghetto, Milieu urbain, Logement social, Mixité sociale, Sociologue, Théorie, Immigré, Pauvreté, Politique, DSU, Allemagne, France, Suisse
Le Rhin supérieur est une région européenne à cheval sur l’ Allemagne, la France et la Suisse. Dans le cadre du projet MARGE (2017-2019), financé par le programme de coopération transfrontalière INTERREG V de l’Union européenne, les auteurs ont comparé les politiques de logement des pauvres et des étrangers. Ils soulignent de grandes ambiguïtés qui sont présentes sous des formes un peu différentes : 1. L’accès au logement social est difficile pour les pauvres et les étrangers. Au début, ils passent souvent par le logement privé dégradé. « Le marché de l’insalubre » est très lucratif. 2. Il faut éviter deux types de confusions : d’abord entre mixité sociale (riches et pauvres) et mixité ethnique (nationaux et étrangers) ; ensuite entre mixité spatiale (on réside au même endroit) et mixité sociale (on échange) : la première ne débouche pas toujours sur la seconde et elles peuvent produire des violences, tant institutionnelles qu’interpersonnelles.