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La mise à l’épreuve des trajectoires et normes parentales : le cas des enfants sans vie

Article de Philippe Charrier, Gaëlle Clavandier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 191-213.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Mort-né, Accouchement, Deuil, Fœtus, Interruption médicale de grossesse, Mère, Identification, Intégration, Famille

L’évolution de la prise en charge des décès périnataux en milieu hospitalier depuis les années 1990 a eu pour effet de redéfinir les dispositifs d’accompagnement à l’égard des parturientes confrontées à une fausse couche tardive, une IMG ou une mort fœtale à partir de 15 SA. Ces femmes ont en commun d’avoir accouché, de pouvoir déclarer un « enfant sans vie » à l’état civil, le prénommer et organiser ses obsèques. Ces dispositifs médicaux et administratifs sont fréquemment présentés comme des supports au deuil périnatal. Or, il s’avère qu’ils génèrent de nouvelles normes pouvant amener la femme qui accouche et son éventuel partenaire à se présenter comme « parent » d’un « enfant décédé ». Cet article, fondé sur une étude par entretiens, montre qu’outre la nécessité de se positionner face à une série de choix qui préexistent à la situation en question, une partie de ces femmes s’inscrivent dans une démarche parentale. Dès lors, ce n’est plus simplement en termes de deuil que s’élaborent ces trajectoires, mais en termes d’entrée en parentalité. L’étude de la manière de se nommer et de nommer le fœtus (né vivant mais non viable) ou le mort-né est significative des déplacements actuels, d’où des ajustements et incompréhensions, notamment quand il s’agit d’intégrer cet « enfant » à la famille élargie.

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Devenir parent en sortant de l’Aide sociale à l’enfance. L’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte

Article de Claire Ganne, Pascale Dietrich Ragon, Isabelle Frechon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 147-168.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, ASE, Intégration, Insertion professionnelle, Famille, Parentalité précoce, Précarité, Accompagnement social, Classe sociale

À partir de l’enquête ELAP (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs menés avec des jeunes adultes, cet article analyse les trajectoires menant à la parentalité chez les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance. Comment cette transition s’inscrit-elle dans l’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte ? L’analyse du discours des jeunes montre que l’insertion sur le marché du travail et la construction d’une famille peuvent être considérées comme deux normes d’intégration différemment accessibles et hiérarchisées. Certain·e·s considèrent que l’intégration professionnelle doit être première alors que d’autres construisent une famille rapidement, cette dernière étant parfois perçue comme un point de départ dans la vie adulte. Ces différentes trajectoires sont à relier aux histoires personnelles mais aussi aux propriétés sociales et démographiques des enquêté·e·s. Ainsi, les filles sont plus nombreuses à connaître des transitions précoces à la parentalité. Cela a des effets déterminants sur les parcours : les jeunes suivant des formations pour s’insérer rapidement professionnellement sont davantage épaulé·e·s par les institutions, alors que celles et ceux qui deviennent parents perdent plus vite cet appui. L’entrée précoce en parentalité peut alors constituer un facteur de précarité quand l’insertion professionnelle n’est pas réalisée et qu’aucune solution de logement autonome n’a été trouvée.

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La passion de la famille ? Nouvelles perspectives dans les institutions

Article de Gérard Neyrand, Patricia Bessaoud Alonso, Gilles Monceau, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 112, juillet-décembre 2019, pp. 11-169.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Parentalité, Relation famille-institution, Famille, Relation équipe éducative-famille, Homoparentalité, Gestation pour autrui, Relation enfant-parents, Interculturel, Approche clinique, Psychanalyse

Dans un environnement multiculturel, les questions et les enjeux relatifs aux nouvelles formes de parentalités sont au cœur des débats politiques depuis un demi-siècle et ont été encore accentuées par les récentes lois régissant l’union civile, la procréation médicalement assistée, les droits de l’enfant et l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, les dispositifs de « soutien à la parentalité » font florès et sont considérés comme une priorité nationale.
Dans ce contexte, il apparaît légitime et nécessaire d’interroger ce que recouvrent les pratiques en direction de la « parentalité » et des familles. Comment les parents existent-ils dans les espaces institutionnels ? Qui sont précisément les enfants dont les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés ? De quelles normes sociales relève cet accompagnement ? De quelle nature sont les rapports que parents et professionnels entretiennent à l’égard des dispositifs à destination des familles ? Que nous apprennent-ils des liens de chacun aux ensembles institutionnels dans lesquels ils sont engagés et de leurs modalités d’investissement réciproques ?

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Pour introduire une fonction parentalité. Présentification, discrétisation et marge

Article de Julio C. Guillen, Dominique Reniers

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 119-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Fonction, Psychanalyse, Famille, Mythe, Complexe d'Œdipe

Dans cet article, les auteurs proposent d’étudier la possible définition d’une « fonction de parentalité » du point de vue de la nécessité logique. La notion de parentalité est, avant tout, liée à la conception de la famille dans une perspective structurelle et dynamique. Aujourd’hui, les changements au niveau social et les avancées scientifiques ont donné lieu à une diffraction de la configuration familiale classique qui présente des multiples formes nouvelles. Or, les fonctions Mère et Père possèdent, dans la théorie psychanalytique, un statut particulier, au-delà des figures capables de les incarner. Par une argumentation basée sur les concepts psychanalytiques, l’article introduit une caractéristique fondamentale de la parentalité, la « coupure » en termes de discrétisation et de marge.

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Une naissance conforme. Le père transsexuel et sa femme confirment la norme

Article de Ouriel Rosenblum

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 77-95.

Mots clés : Enfance-Famille, TRANSSEXUALISME, Paternité, Parentalité, Norme sociale, Couple, Masculinité, Famille, Statut juridique, Amour, Genre

L’article s’appuie sur la situation de l’accès à la paternité d’un homme transgenre en couple avec sa compagne pour interroger les normes en cours dans notre société telles que la virilité, la rencontre amoureuse, les rôles parentaux, les présupposés des cliniciens et l’affiliation à la culture. De telles familles sont surtout désireuses d’accéder à une normativité et de s’affilier en tant que parents, figures identificatoires pour leurs futurs enfants. La marginalité de cette parentalité ouvre opportunément de nouveaux champs de recherche et interroge le faire famille aujourd’hui sous bien des aspects : psychanalytique, développemental, médical, biologique, juridique, sociétal, anthropologique.

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Que devient la famille ?

Article de Hélène Frouard, Sébastien Dupont, Yann Raison du Cleuziou, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 316, juillet 2019, pp. 34-57.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Filiation, Mère, Homosexualité, Inégalité, Origine, Parentalité, Couple, Enfant, Procréation

Peut-on parler de la famille en France aujourd’hui ? En la matière, les débats sont souvent explosifs. Car toucher à la famille, c’est toucher à ce que nous avons de plus intime, qu’on batte le pavé pour réclamer « un papa, une maman, pour tous les enfants » ou qu’on revendique « la PMA pour tout(e)s ». Sortons donc quelques instants des polémiques et prenons le temps de découvrir les visages de la famille française du 21e siècle. Moins qu’un renversement total des pratiques, on découvrira des modèles variés et des dynamiques contradictoires. D’un côté l’augmentation des divorces, de l’autre une grande majorité des enfants qui continuent de vivre avec leurs deux parents. D’un côté de nouvelles formes de parentalité, de l’autre des mères qui continuent à consacrer deux fois plus de temps que les pères à leurs enfants. D’un côté des familles qui aiment et protègent, de l’autre des familles qui transmettent mal-être ou pathologies. Pour autant, peut-on se passer de la famille ? Il faut certainement en avoir une pour pouvoir, comme Jules Renard, regretter de n’avoir pas la chance d’être orphelin.

Biotechnologies et procréation : vers un nouveau genre de la famille et de la parentalité ?

Article de V. Rozée

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 194-198.

Mots clés : Procréation médicalement assistée, Genre, Famille, Parentalité, Éthique, Procréation, Bioéthique

L’objectif est de mieux comprendre les projets parentaux et familiaux de futurs parents considérés « hors norme » en France (couples de même sexe, femmes seules, mères « âgées », couples qui recourent à un tiers) à partir de leurs propres discours et expériences et d’interroger, depuis une perspective sociodémographique, leurs impacts sur la parentalité et la famille en France.

La parentalité des mères psychotiques : une revue des facteurs de risque et de protection

Article de Marion Cognard, Jacqueline Wendland

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 207-223.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Maternité, Psychose, Risque, Éthique, Représentation sociale, Résilience, Famille

La parentalité des mères présentant un trouble psychotique demeure peu étudiée et majoritairement considérée dans la littérature francophone du point de vue des facteurs de risque pour l’enfant. À travers une revue de la littérature, cet article propose un nouveau regard face à cette problématique en interrogeant également les facteurs de protection. L’objectif est d’exposer d’une part, les effets délétères de la maladie et les difficultés que les femmes psychotiques rencontrent dans leur parentalité et d’autre part, les facteurs individuels et environnementaux qui peuvent contribuer à les protéger dans leur rôle maternel. Une approche écosystémique, prenant en compte les facteurs personnels et environnementaux, semble la plus adaptée pour comprendre la problématique des mères présentant un trouble psychotique et contribuer à un processus de résilience individuelle ou familiale.

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Hyperparentalité du risque d'en faire trop

Article de Béatrice Kammerer, Agnès van Zanten, Nicole Catheline, Bernard Golseet al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 634, janvier-mars 2020, pp. 32-62.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation, Contrôle, Enfant, Fatigue, Souffrance psychique, Frustration, Obsession, Apprentissage, Réussite scolaire, Enseignant, Anxiété, Technologie de l'information et de la communication, Confiance, Adolescent, Nourrisson, Stimulation, École, Éducation nouvelle, Pédagogie, Délinquance, Enfant de migrant, Famille, Usure professionnelle

Notre époque anxiogène, qui responsabilise énormément les individus, a vu émerger un profil de parents « experts », qui s’informent tous azimuts et surinvestissent l’éducation de leur enfant. Soucieux de bien faire, certains le stimulent à l’excès depuis sa naissance, d’autres le protègent le plus possible des émotions négatives ou le suivent à la trace, n’hésitant pas à l’équiper d’une balise GPS. Leur omniprésence auprès de lui finit par entraver sa prise d’autonomie et sa confiance en lui, avec des conséquences sur son développement, sa vie relationnelle et sa scolarité… Et les expose eux-mêmes au burn-out. Comment expliquer ces dérives, propres aux pays riches ? Et surtout, comment éviter d’en arriver là ? Ce numéro de L’école des parents analyse le phénomène de l’hyperparentalité avec l’aide de psychopédagogues, de sociologues, de psychologues et d’anthropologues, pour accompagner au mieux les parents et les inciter à « lâcher prise ».

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Le mythe du travail avec les familles

Article de Laurent Ott

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. 35-43.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Parentalité, Institution, Relation famille-institution, Emploi, Crise, Adulte en difficulté, Pratique professionnelle

Le thème et la préoccupation de devoir accomplir « un travail » avec les « familles » est apparu en tant que préoccupation majeure des institutions sociales et éducatives, au cours des années 1980. Cette préoccupation exprime à la fois une difficulté de ces institutions de prendre en compte et de répondre aux évolutions de leurs publics de plus en plus frappés par la précarité d’une part. La tentation est alors grande de définir un « travail auprès des familles », uniquement depuis les préoccupations institutionnelles.

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