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Les bases fondamentales et les grands concepts de la psychologie du développement explicités et mis en scène dans cette 3e édition complétée et actualisée. Chaque chapitre est structuré de la manière suivante : zoom sur les notions essentielles illustrées par de nombreux schémas, tableaux, dessins et photos ; mise en avant de définitions et de renvois vers des sites web ; développement d'applications et de documents interactifs (exercices corrigés, QCM, mini-tests, lectures conseillées avec deux niveaux de difficulté, webographie).
Livre de Jocelyn Lachance, Daniel Marcelli, édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Parents, Technologie numérique, Liberté, Autonomie, Peur, Adolescent, Intimité, Ennui, Rite
Soucieux de protéger leurs enfants dans un monde souvent perçu comme dangereux, les parents utilisent les outils numériques pour communiquer avec eux, s'enquérir de ce qu'ils font et les surveiller : une situation qu'ils n'ont pas connue enfants ni adolescents. Comment trouver le juste équilibre dans ce contexte inédit ? Où fixer la frontière entre la surveillance légitime, bienveillante, et le contrôle, qui bride la liberté de l'enfant et entrave son autonomie ? Cet ouvrage dévoile les effets insoupçonnés de l'usage des TIC au sein des familles, en faisant le pari que ces réflexions pourront aider les parents à effectuer, d'eux-mêmes et au gré des situations, les meilleurs choix en matière de pratiques numériques familiales.
Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte, Saül Karz
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 97, octobre-décembre 2018, 84.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Sociologie, Politique sociale, Famille monoparentale, Vulnérabilité, Grossesse, Violence conjugale, Centre maternel, Accompagnement, Parentalité précoce, Adolescent, Souffrance psychique, Parents, Toxicomanie, Abus sexuel, Handicap mental, Famille d'accueil, Placement, Enfance en danger, AESH
Être parent n’est pas facile, a fortiori dans un contexte marqué par les mutations familiales (séparations, familles monoparentales ou recomposées, etc.), mais aussi l’émergence de nouvelles normes parentales (le dialogue plutôt que la posture autoritaire, ...) et l’attention accrue portée au bien-être de l’enfant, amenant les parents à davantage douter, se questionner ou se voir remis en cause dans leurs capacités à être de "bons parents".
Certaines parentalités, cependant, sont plus fragilisées que d’autres, au point d’hypothéquer le développement physique, psychique et affectif de l’enfant et d’exiger l’intervention de professionnels. Les difficultés qui en sont à l’origine sont diverses, souvent cumulées et entremêlées : pauvreté, isolement social, troubles psychiques, toxicomanie ou autres assuétudes, parentalité précoce, violences conjugales, séparation conflictuelle, handicap, ...
Ces parents affaiblis, par-delà la diversité de leurs profils et de leurs problématiques, ont souvent en commun d’être psychologiquement abîmés, dans un état mental qui peut affecter leur disponibilité émotionnelle et affective vis-à-vis de l’enfant, leurs conduites de soin, ...
Le travail des intervenants ne se résume dès lors pas à les responsabiliser et les conscientiser, à les soutenir dans la (re)acquisition de certaines attitudes ou compétences parentales, ou encore à accompagner le lien affaibli avec l’enfant. Soutenir leur parentalité, c’est aussi écouter, prendre en considération leurs souffrances, leurs blessures, prendre soin d’eux pour qu’ils puissent mieux prendre soin de leurs enfants. Plus généralement, dans une approche globale qui nécessite souvent une articulation avec d’autres services et secteurs, cela suppose de prendre en compte l’ensemble des difficultés sociales, matérielles, familiales ou autres qui les touchent.
Mais, nous le verrons, le soutien à la parentalité n’est pas non plus l’apanage des professionnels. L’entraide, l’appui sur les pairs ou d’autres citoyens, à contre-pied de l’individualisme ambiant, joue parfois aussi un rôle précieux.
Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 100-101 & 102-103, septembre-octobre-novembre-décembre 2018, pp. 7-14.
Mots clés : Enfance-Famille, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Droit de la famille, Parentalité, Isolement, Évolution, Famille recomposée, Coéducation, Inégalité, Identité sociale, Repère, Adolescent, Identité sexuelle
Avec les diverses évolutions sociales, juridiques, politiques et économiques de ces trente dernières années les modèles familiaux ont considérablement évolué.
Article de Jonathan Lachal, Hervé Lefevre, Marie Rose Moro, et al.
Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 305, novembre-décembre 2018, pp. 29-31.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Obésité, Trouble du comportement alimentaire, Relation enfant-parents, Famille, Alimentation, Diététique
Plusieurs recherches quantitatives ont été réalisées sur les enjeux relationnels dans les familles ou un adolescent souffre d'obésité. Les luttes de pouvoir, les enjeux d'amour, de distance relationnelle et d'organisation familiale doivent être pris en compte dans les soins à ces adolescents. Le travail sur les aspects relationnels intrafamiliaux permet d'améliorer l'efficacité des prises en charge habituelles.
Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier
Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience
Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.
Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 27-39.
Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Puberté, Famille, Technologie, Corps, Technologie numérique, Jeu vidéo, Complexe d'Œdipe, Père, Filiation, Robot
Cet article propose une réflexion autour de l'augmentation corporelle et du transhumanisme en analogie avec les enjeux des transformations pubertaires dans la famille, pour l'adolescent d'une part et pour ses parents. Cet article s'appuie sur la clinique de l'adolescent et de la famille et sur des hypothèses prospectives. Les changements hormonaux et corporels de l'adolescence, passage obligé de tout être humain, peuvent-ils préfigurer pour les parents les augmentations technologiques actuelles - et ce qu'on qualifie de transhumanisme ? La famille est-elle de fait d'ores et déjà armée (ou désarmée) psychiquement pour penser ces métamorphoses relevant initialement de la science-fiction ? Comment évolueraient les conflits inhérents à la famille, notamment le conflit œdipien, dans un monde transhumaniste ? C'est ce que cet article propose d'imaginer par une rêverie transhumaniste autour d'un père de la horde augmentée.
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 37-48.
Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Famille, Identité, Rupture, Rejet, Adolescent, Famille recomposée, Religion, Idéologie, Transmission, Thérapie de couple
À l’adolescence, le mouvement de désaffiliation peut constituer un élément structurant de l’évolution subjective et la transformation identitaire qui s’ensuit une maturation vers l’âge adulte. Toutefois, dans beaucoup de ces cas de bascule identitaire, la désaffiliation se fait de manière abrupte, secrète, dans un refus total des valeurs des parents et des parents eux-mêmes. Les facteurs qui aboutissent à la désaffiliation familiale sont multiples : fragilité de la construction du moi, défaillances des structures sociales et du fonctionnement familial, primauté de valeurs de performance et de rapidité au détriment des liens. À partir d’une situation clinique de couple recomposé, l’auteur essaye d’analyser les effets des facteurs familiaux, incluant les diverses alliances inconscientes, qui contribuent à une transformation identitaire marquée chez un des enfants. Celle-ci, tournée vers la religion et l’idéologie, s'assoit sur une base de revalorisation narcissique et un chaos de la transmission.
La connaissance parentale des activités de temps libre des adolescents est largement reconnue comme un facteur protecteur pour l’ajustement psychosocial des adolescents. Les parents savent (ou ignorent) ce que leurs adolescents effectuent hors de la supervision parentale parce que leurs enfants partagent (ou dissimulent) des informations sur leurs activités ou leurs amitiés. Ainsi, durant cette période développementale marquée par un besoin accru d’indépendance, les adolescents utilisent plusieurs stratégies (p. ex., libre divulgation, secrets, mensonges) pour gérer les informations détenues par leurs parents. L’objectif de cet article est de passer en revue ces différents moyens, de présenter leur fonction développementale et de discuter de leurs conséquences sur l’adaptation psychosociale des adolescents et sur la relation avec leurs parents. Cet article propose également de s’interroger sur les raisons pour lesquelles les adolescents choisissent de divulguer ou de cacher des informations, notamment en abordant successivement leurs motifs personnels et les caractéristiques de la relation avec leurs parents.
Le premier objectif de cette recherche était d’apporter un soutien empirique à un modèle tridimensionnel de la perception qu’ont les adolescents de la relation avec leur camarade de classe préféré. Les trois dimensions étaient : l’attachement émotionnel au camarade, le sentiment qu’il serait prêt à apporter son aide pour réussir une activité scolaire, et le fait de s’attendre à ce qu’il offre son soutien en cas d’agression par d’autres élèves. Le deuxième objectif était de tester des hypothèses concernant les facteurs de variation de cette perception. Dans le cadre d’une enquête nationale, un échantillon représentatif des élèves français en classe de 3e, âgés en moyenne de 15 ans et 4 mois, a répondu à un questionnaire destiné à évaluer cette perception. Une analyse factorielle confirmatoire (AFC) indique que le modèle tridimensionnel est bien ajusté aux réponses des élèves. Les trois sous-échelles sont positivement mais modérément inter-corrélées. Une analyse multivariée de la variance a révélé que la relation avec le camarade de classe préféré est mieux perçue par les filles que par les garçons, qu’elle est évaluée à un niveau plus élevé lorsque ce camarade est le meilleur ami en dehors du collège et aussi lorsque cette préférence n’est pas trop récente.