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Effets de la pandémie

Article de Daniel Sibony, Simone Korff Sausse, Cosimo Schinaia, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 247, décembre 2021, pp. 14-114.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Épidémie, Culpabilité, Mort, Peur, Cure analytique, Inconscient, Traumatisme, Visage, Témoignage, Littérature, Équipe soignante, Télémédecine, Confinement

La Covid n’est pas une pandémie (du grec pan, « tout »), affirmait il y a peu Richard Horton, rédacteur de la reçue médicale The Lancet. Il s’agirait plutôt selon lui d’une syndémie (du grec syn, « avec »). C’est-à-dire que nous étions déjà malades de nos modes de vie avant de l’être du virus. Cette pandémie/syndémie n’arrive pas à n’importe quel moment de notre histoire, de notre culture et exige de ce fait une réflexion sur des données culturelles. Pas tout à fait une crise de civilisation, mais un tournant dans nos modes de fonctionnement. Nous observons aussi qu’en cette période trouble nous sommes moins pointilleux sur nos libertés, affolés par les discours ambiants catastrophiques. Cela nous renvoie aux travaux de Foucault et à son concept de biopolitique, et à la société de contrôle décrite de façon prémonitoire par Deleuze. À l’aune de ces réflexions, ce numéro est consacré aux conséquences de la pandémie, notamment sur les structures institutionnelles recevant un public déjà fragilisé, sur les patients, sur la pratique des psychanalystes et des soignants… et sur nos vies de citoyens.

Sommaire :

Avant-propos. À l’origine de la pandémie de Covid-19, notre rapport au vivant. Caroline Marie. Page 14 à 21
Penser sous Covid
- Expiation dans la pandémie. Daniel Sibony. Page 22 à 30
- Tous interdépendants, pour le meilleur et pour le pire. Simone Korff-Sausse. Page 31 à 40
- Flexibilité et rigueur en psychanalyse à l’époque du coronavirus. Cosimo Schinaia. Page 41 à 51
- La pandémie ou le règne de l’invisible. Jean-Claude Guillaume. Page 52 à 64
Histoires de masques
- « De masque à masque », ou être psychanalyste ordinaire en temps de circonstances catastrophiques. Anna Angélopoulos. Page 65 à 71
- Le corps et le virtuel. Sylvette Gendre-Dusuzeau. Page 72 à 76
- Masquer le visage. Didier Cohen-Salmon. Page 77 à 82
Chroniques de confinement
- Écrire et lire sous pandémie. Une perspective actuelle sur La vie partielle, journal clinique par temps de (dé)confinement de Ghyslain Lévy. Mireille Fognini. Page 83 à 87
- En quête d’immensité, chronique d’un confinement. Élisabeth Forveille. Page 88 à 92
- La lecture de bandes dessinées pendant le confinement sanitaire : une façon de « tuer le temps » arrêté. Pascal Hachet. Page 93 à 95
Effets de la pandémie sur les soignants et les patients
- À propos du confinement et de l’analyse institutionnelle à La Borde et dans la cité. Michel Lecarpentier. Page 96 à 106
- « En quoi cette nuit diffère-t-elle des autres nuits ? ». Caroline Girard, Franck Magloire. Page 107 à 114

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Retour à la source corporelle : la rencontre avec un patient autiste

Article de Rémy Reyre

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 197-211.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Corps, Adolescent, Autisme, Toucher, Thérapie corporelle, Épidémie, Psychanalyse, Anxiété, Abandon

Comme Anzieu a pu le déclarer (1974, p. 195), notre société contemporaine chercherait à supplanter le corps. Elle ferait à ce titre de l’impensé sexuel une préoccupation désuète, pour finalement le remplacer par celui du corps. Toutefois, à force de vouloir se dégager de ce corps devenu embarrassant et encombrant, il referait retour par une demande impérieuse de concrétude. La crise sanitaire viendrait témoigner de cet état de fait, dans le nécessaire temps de l’impact traumatique.
L’auteur propose de revenir sur une présentation de la position qu’occupe le corps dans la théorie et la méthodologie psychanalytique. Il tentera également de clarifier son statut épistémologique. Enfin, il illustrera ses hypothèses par le récit d’une thérapie auprès d’un adolescent autiste, qui a pu s’engager dans un processus transférentiel par la médiation du toucher-thérapeutique.

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Propédeutique pour des psychanalyses gratuites

Article de Mathilda Audasso

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 57-69.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Capitalisme, Coût, Don, Économie, Éthique, Psychanalyse, Psychosociologie, Rémunération, Soin, Travail, Valeur, FREUD (Sigmund), Lacan (Jacques), Mauss (Marcel)

Les lieux de transmission de la psychanalyse diffusent l’idée qu’une analyse en libéral ne saurait être complètement gratuite. Celle-ci est sous-tendue par le présupposé économique hégémonique que le prix (même faible) investi garantit l’implication des patients dans leur travail analytique. La référence à la valeur d’une analyse chez Freud est ambiguë car elle recouvre deux niveaux hétérogènes (matériel et symbolique) qui recoupent les positions dissymétriques de l’analyste et du patient. Il convient dans ce travail d’éprouver cette limite. Par la suite, le modèle du don chez Marcel Mauss pourrait constituer un cadre heuristique pour le ou la psychanalyste qui voudra proposer une cure gratuite. Cette réflexion se propose comme une propédeutique qui puisse permettre des discussions d’ordre épistémologique et pratique.

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La relation musicale… quand la parole est empêchée

Article de Geneviève Schneider

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 159-168.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychanalyse, Musique, Chant, Équipe soignante, Pathologie périnatale, Nourrisson, Coma, Émotion, Mort, Hôpital

Dans un service hospitalier de très haute technicité comme celui de la réanimation pédiatrique, la musique peut être une alliée thérapeutique. Elle remet en mouvement la formidable dynamique du désir de vivre. L’espace de relation créé par la musique et l’écoute, la communication qu’il peut engendrer, soutiennent parents et professionnels pour replacer, malgré la difficulté de la situation présente, l’enfant et son devenir au premier plan. En réanimation néonatale, la relation musicale permet d’accueillir le bébé et sa famille, d’humaniser l’environnement sonore des alarmes nécessaires à la survie, de tisser des liens autorisant la parole, d’accompagner et de soutenir le bébé dans son appétence à vivre tout au long de son parcours dans le service.

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Désirs d'apprendre, théories et expériences

Article de Bernard Golse, Anna Vincze, Caroline Le Roy, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 246, septembre 2021, pp. 13-129.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Petite enfance-Périnatalité, Éducation, École, Pédagogie, Relation enfant-parents, Médiation éducative, Liberté d'expression, Psychanalyse, Surmoi, Inconscient, Apprentissage, Nourrisson, Enfant, Mémoire, Expérience, Théorie, Pikler (Emmi), Torok (Maria), Ferenczi (Sandor)

Plus qu’avec aucun autre, la psychanalyse entretient des liens inépuisables et permanents avec le domaine de l’éducation. L’être humain semble « éducable » à l’infini, mais non sans difficultés ! Les modes changent, et le mystère demeure. Le Coq-Héron tente d’apporter quelques idées à ce vaste problème qui a déjà inspiré la réflexion de Freud et de Ferenczi, et que le passage des générations et les changements de hiérarchies remettent périodiquement au premier plan.
Le thème de ce numéro s’inscrit donc dans les évolutions et turbulences de la société ; entre le soin et l’éducation, il est question de dépendance et d’autonomie, depuis les premiers âges de la vie jusqu’aux suivants, tant qu’il est question d’apprendre, « apprendre à » et « apprendre de », selon la réversibilité si particulière de ce verbe. Des auteurs et cliniciens de la psychanalyse, Bion, Ferenczi, Torok, Pikler, Korczak, nous apportent aussi éclairages, expériences et passion sur ce chantier permanent et parfois si brûlant.

Sommaire :

- Modernité des théories d’Emmi Pikler. Bernard Golse. Page 13 à 28
- La mère confrontée à l’indépendance du nourrisson. Anna Vincze. Page 29 à 36
- Maria Torok, pédo-psychothérapeute à l’école maternelle. Introjecter/incorporer le « fond primitif ». Caroline Le Roy. Page 37 à 47
- Apprendre à, apprendre de : du lien nécessaire à la médiation culturelle. Stéphanie Frigout. Page 48 à 58
- M. le maudit. Bénédicte Henry. Page 59 à 69
- Réussir à l’école ? Perspective clinique. Jean-Pierre Kamieniak. Page 70 à 77
- Liberté d’expression, humour de résistance et surmois féroces. Eva Landa. Page 78 à 88
- L’héritage fécond d’une pensée à contre-courant. Entre éducation et psychanalyse, relire Sándor Ferenczi aujourd’hui. Stefania Ulivieri Stiozzi. Page 89 à 98
- Quand la formation convoque l’inconscient. Bernard Pechberty. Page 99 à 108
- La mémoire « normative » : synthèse et réécriture du sens de l’expérience. Valentine Prouvez. Page 109 à 114
- Parents modèles, enfant modèle. Christian Gérard. Page 115 à 123
- Notre identification à Freud. León Grinberg. Page 124 à 129

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Le traumatisme psychique : dialogue entre psychanalyse et neurosciences

Article de Pierre Benghozi

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 390, septembre 2021, pp. 60-64.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Neurobiologie, Traumatisme, Génétique, Cerveau

La question traumatique est sans doute l’une des notions les plus complexes et énigmatiques de la psychanalyse. Le champ d’investigation du trauma a connu depuis ces dernières décennies des avancées théoriques et techniques considérables. Après les travaux de Freud jusqu’aux propositions contemporaines de Louis Crocq et le syndrome d’État de stress post-traumatique (ESPT), cet article de Nicolas Sajus apporte un éclairage sur l’avancée actuelle du dialogue entre neurosciences et psychanalyse à travers le concept de plasticité neuronale.

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Pratiques psychologiques d'ici et d'ailleurs

Article de Meriem Mokdad Zmitri, Danielle Pichon, Nader Aghakhani, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 389, juillet-août 2021, pp. 14-50.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologie clinique, Pratique professionnelle, Psychologue, Psychiatre, Psychanalyse, Profession, Tunisie, Liban, Iran, Chili, Brésil, Chine

Nous avons l’habitude de confronter nos pratiques à celles des autres psychologues qui exercent, par exemple, dans les pays européens. Aujourd’hui, nous allons vers des contrées, plus éloignées, du fait, notamment, de leur contexte sociopolitique et économique.

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Cet enfant qui nous séduit : séduction et sexualité des enfants en questions

Article de Bernard Golse, Alex Raffy, Rémy Reyre, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 245, juillet 2021, pp. 21-110.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Enfant, Parentalité, Sexualité, Sexualité infantile, Complexe d'Œdipe, Complexe de castration, Abus sexuel, Inceste, Régression, Handicap, Amour, Procréation médicalement assistée, Séduction, Droits de l'enfant

La crise actuelle de civilisation interroge les fondements de nos rapports humains : revenons aux liens précoces entre enfants et adultes, remaniés au long de l’existence.
Les enfants nous séduisent pour l’avenir qu’ils semblent nous promettre – de plus d’une façon. Mettre en question la séduction et la sexualité des enfants nous fait revisiter les suites, avatars, et critiques de la dite « sexualité infantile » : quelles sources précoces, quelles spécificités chez les filles et les garçons confrontés à l’énigme – ou à la crudité – de la sexualité des adultes ? Quelle place dans la vie de chacun, relativement aux liens d’attachement, et à ce qui permet de se constituer, dans sa vie affective et sociale, comme Je en lien à l’Autre, et responsable ? Dans la clinique, l’éducation, et le rapport aux lois ?
Et dans l’amour-même, cette notion reste-elle bien pertinente ?

Sommaire :
- Quelques évolutions biotechnologiques, biopsychologiques et sociétales. Impact sur le sexuel, la sexualité et la psychanalyse. Bernard Golse. Page 21 à 32
- Le complexe d’Œdipe est-il en état de mort cérébrale ? Alex Raffy. Page 33 à 43
- Les lieux du corps. Le corps handicapé comme paradigme du corps du sujet contemporain. Rémi Reyre, Yi Mi-Kyung. Page 44 à 52
- Trois fillettes aux abois. Chien de transe, chien de cirque, chien de transfert. Pierre Sabourin. Page 53 à 64
- Parentalité et psychanalyse au temps des éprouvettes. Florence Guignard. Page 65 à 78
- Étude des fondements de la sexualité adulte au sein de la sexualité infantile. Cléopâtre Athanassiou-Popesco. Page 79 à 88
- Une autoreprésentation du drame originel de la psychanalyse construit sur le modèle du fétichisme. Philippe Réfabert. Page 89 à 94
- Au-delà de l’inhibition : notes sur la sexualité des veuves. Jean-Pierre Sag. Page 95 à 100
- La tendresse, vecteur de traductions des séductions vers le rêve. Laurent Tigrane Tovmassian. Page 101 à 110

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Pandémie et malêtre dans la civilisation

Article de René Kaës, Roland Gori, Jean Luc Prades, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 115, janvier-juin 2021, pp. 11-200.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Psychanalyse, Psychothérapie, Technologie numérique, Rêve, Femme, Lien social, Solidarité, Changement social, Enseignement à distance, Téléphone, EHPAD, Traumatisme, Intelligence artificielle, Souffrance psychique, Confinement

La pandémie est un effet inattendu de la mondialisation. Elle en dévoile les failles, les fragilités et les apories, et nous renvoie à notre propre vulnérabilité. Elle révèle aussi des potentialités d’adaptation, de résilience et d’inventivité. Des mouvements multiples et contradictoires ont surgi à l’occasion de cette crise. Des peurs, des interrogations et des espoirs se sont exprimés : la crise va-t-elle s’installer dans la durée ou passera-t-elle sans qu’on en tire des enseignements sur ses causes et ses conséquences systémiques ? Saura-t-on interroger notre responsabilité dans l’émergence et le traitement de cette crise ? Ou se résignera-t-on au « fatalisme de notre condition humaine », laissant des forces sans régulation ni contrôle s’en occuper à notre place ?

Sommaire :
Quand une pandémie surgit dans le malêtre
- La pandémie et l’amplification des dimensions du malêtre. René Kaës. Page 11 à 14
- Pour un nouvel humanisme critique. Roland Gori. Page 15 à 28.
- Ne pas se rendre disponible à l’indifférence. Variations sur les formes de servitude, l’auto-autorité à distance et l’actepouvoir. Jean-Luc Prades. Page 29 à 42
- De la protestation logique du sujet. Marie-Jean Sauret. Page 43 à 54
- Leçons du Corona. Abdeslam Benabdelali. Page 55 à 62
- Divagations covidiennes. Emmanuel Diet. Page 63 à 74
Effets et conséquences de la pandémie sur les sujets et dans les institutions
- Malaise et malêtre dans la subjectivation. De l’effacement du sujet à sa suppléance dans l’intelligence artificielle. Frédéric Tordo. Page 75 à 86
- Malêtre chez les vieux en institution ou le confinement au carré. Jean-Marc Talpin, Raphaël Minjard. Page 87 à 96
- Être en crise et avoir un téléphone. Enjeux et modalités psychiatriques. Paul Béraud, Benoit Chalancon, Caroline Pénet, Aurélie Vittoz, Herminie Leca. Page 97 à 108
- Psychothérapies psychanalytiques de groupe via le numérique : transformations du cadre et de l’espace psychique groupal. Klimis Navridis, Anastasia Toliou, Christophe Bittolo. Page 109 à 122
- Entre terreur et désir : un dispositif groupal de partage de rêves pendant la pandémie. Pablo Castanho. Page 123 à 136
- Une partie de cache-cache : l’homme invisible est-il un sale type ?. Serge Martin-Desgranges. Page 137 à 146
- Le destin du féminin dans la pandémie. Anne-Lise Diet. Page 147 à 158
Quelles possibles transformations ?
- Pandémie, désordres et reconstruction. Claude Tapia. Page 159 à 168
- Les formes de socialisation à l’épreuve de la Covid-19, le confinement français du printemps 2020. Hélène Houdayer. Page 169 à 184
- Pandémie et processus sociopsychiques. Abdelaâli Laoukili. Page 185 à 200

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La maltraitance dans la relation mère-fille… ou la répétition du « meurtre d’un enfant » à l’adresse d’un Autre

Article de Yolande Govindama, Alexandre Ledrait

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 57-74.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant maltraité, Relation enfant-mère, Fille, Maltraitance, Répétition, Jouissance, PJJ, Psychanalyse, Traumatisme, Fantasme, Transfert, Loi, Infanticide

Cet article aborde, à partir de la répétition des maltraitances sur enfant dans la relation mère-fille, la fonction du processus de cette répétition selon la théorie freudienne et lacanienne dans un dispositif de soin dans le cadre de la PJJ. Une vignette clinique met en évidence que l’insistance de la répétition du fantasme d’infanticide dans la généalogie féminine ne se réduit pas à la narration du traumatisme infantile mais devient une interrogation à l’adresse du Grand Autre pour se définir comme sujet désirant, différent, afin de se soustraire à ce fantasme. Si cette demande sous-jacente à cette répétition n’est pas entendue par les professionnels, les institutions qui sont mis à l’épreuve, dans le transfert et le contretransfert, au profit de la fonction victimaire chez le sujet, les réponses apportées dans la réalité ne pourront que contribuer à assurer la jouissance mortifère de ce dernier dans la transgression, mettant en échec la fonction symbolique de la Loi. Les auteurs montrent, à travers l’efficacité du transfert et de la fonction symbolique de la Loi, que la psychanalyse sans divan peut s’adapter à une clinique du réel, clinique qui peut parfois réinterroger la théorie.

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