Documentation sociale

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Faire de la recherche à propos/sur/avec/pour la Fédération française du sport adapté ? Analyse réflexive sur un dispositif original de recherche

Article de Isabelle Caby, Anne Marcellini

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 32-39.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sport adapté, Recherche, Santé, Handicap mental, Handicap psychique, Santé mentale, Éthique

La Fédération française du sport adapté a officiellement mis en place en 2001 une commission nationale « Études et recherches » qui a été dirigée et animée par son vice-président, Roy Compte, jusqu’à son décès en 2017. La mission de cette commission est de dynamiser, soutenir et réaliser des recherches scientifiques sur les activités de la fédération. Pour cela, Roy Compte a su regrouper, pendant plus de quinze ans, des enseignants-chercheurs s’intéressant aux relations entre déficience intellectuelle et/ou troubles psychiques et pratique sportive.
En présentant deux actions concrètes récentes menées au sein de cette commission, les auteurs dégagent les caractéristiques originales de ce dispositif de recherche inédit, élaboré au sein de la Fédération française du sport adapté.

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La recherche communautaire pour soutenir l'action au GRIS-Montréal

Article de Olivier Vallerand, Amélie Charbonneau, Kévin Lavoie, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 117-127.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intervention sociale, Genre, Atelier, Recherche, École, Évaluation, Qualité, Montréal

Depuis 1994, le Groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal (GRISMontréal) réalise des ateliers de démystification de la diversité sexuelle et de genre dans les écoles primaires et secondaires. L’expérience acquise avec le temps et les recherches menées par l’organisme ont permis d’améliorer sa méthode d’intervention, entre autres en outillant ses bénévoles afin que leur intervention mette davantage l’accent sur la déconstruction des stéréotypes de genre. En utilisant l’exemple de l’évaluation qualitative d’un projet de semaine d’activités pour les écoles primaires, cet article présente comment l’organisme utilise la recherche communautaire afin d’adapter son travail aux besoins des populations rencontrées.

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La pratique de la recherche participative et ses effets transformateurs

Article de Marcel Plenchette

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 77-89.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Dynamique de groupe, Coopération, Chercheur, Recherche, Profession médicale

Cet article rend compte d’une démarche de recherche collaborative et de ses effets transformateurs, engagée depuis huit ans de manière participative et continue avec plusieurs groupes composés de professionnels de la santé répartis sur le territoire français. Notre étude montre que les interactions entre les membres des équipes de recherche et avec leur objet constituent une source d’apprentissage combinant de manière transformatrice la dialectique engagement et distanciation (Elias, 1983). La dynamique des groupes de recherche s’apparente à celle des communautés de pratique (Wenger, 2005), où l’interaction entre pairs est une source d’apprentissage. Nous pouvons dès lors comprendre la manière dont le collectif, qui réinvente sans cesse sa propre organisation, développe une activité transformatrice de ses membres et de lui-même.

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La radicalisation : du religieux "lost in translation"

Article de Sidi Askofaré, Amos Squverer

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 211-222.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Approche historique, Christianisme, Démocratie, Exclusion sociale, Laïcité, Politique, Profil psychologique, Psychanalyse, Psychologie, Radicalisation, Recherche, Religion, Sociologie, Théologie

Cet article prend pour objet la radicalisation. Ce phénomène est étudié ici dans un double registre : effet d’un processus collectif et d’une clinique individuelle abordée par la psychanalyse. L’article cherche à montrer comment ces deux niveaux d’analyse se rencontrent dans une problématique commune : le défaut de transmission, l’exclusion et l’errance filiale dans l’histoire personnelle de ces sujets les conduisent à trouver une inscription et une fixation dans une exclusion collective et politique. Sur le plan collectif, en s’appuyant sur les travaux de Jean-Claude Monod, les auteurs proposent de concevoir la radicalisation comme ce religieux qui n’a pas été traduit dans le registre politique occidental et chrétien. Étant exclu, il réapparaît de manière chaotique et non lié. Mais pour les auteurs, ce qui est premier, c’est l’exclusion de ces sujets d’une transmission et d’une filiation intime dans leur propre histoire. C’est dans un deuxième temps que cette exclusion intime et subjective prend corps et se trouve nommée ou représentée sur la scène collective.

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Auto-emprise et empathie opératoire : expressions des métamorphoses contemporaines

Article de Alexandre Sinanian, Marco Liguori

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 195-209.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Altérité, Analyse de la pratique, Approche clinique, Autodiscipline, Conditions de travail, Contrôle, Émotion, Empathie, Épanouissement, Groupe de parole, Infirmier, Lien social, Narcissisme, Organisation du travail, Personnalité, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Travail, Emprise

Cet article propose de s’intéresser à la question de l’emprise au sein des organisations dans le contexte d’évolution des logiques institutionnelles et sociétales évoluant du disciplinaire vers le contrôle. S’appuyant sur l’émergence symptomatique de la psychologie dite « positive » et de leur clinique de superviseurs en institution, les auteurs chercheront à mettre en lumière la tendance à l’auto-emprise, impliquant un contrôle sur soi-même, mise au service de l’organisation. Ainsi, ils situeront la notion d’emprise dans ses aspects psychopathologiques. Ils montrent ensuite en quoi le dispositif sociétal actuel amène aussi bien à agir en profondeur de l’inconscient individuel qu’à opérer un renforcement des valences cognitives de l’empathie. Ceci les amenant à proposer et discuter l’expression paradoxale d’empathie opératoire comme reflet des métamorphoses contemporaines à l’œuvre.

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L'emprise en psychiatrie : permanence et métamorphose

Article de Frédéric Mougeot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 185-194.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement, Conditions de travail, Éthique, Évolution, Hôpital psychiatrique, Infirmier, Méthodologie, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Recherche, Relation soignant-soigné, Service public, Travail, Violence institutionnelle, Emprise

La violence gestionnaire pénètre aujourd’hui l’espace de l’hôpital psychiatrique. Les professionnels de santé sont en première ligne des transformations gestionnaires de l’hôpital et les usagers sont tout autant concernés. À partir d’une enquête de terrain d’une année au sein de deux établissements psychiatriques ainsi que d’une centaine d’entretiens avec des professionnels de santé et des usagers de la psychiatrie publique hospitalière, cet article décrit, dans une perspective clinique de l’activité, le processus de renouvellement de l’emprise psychiatrique. Il témoigne de la manière dont se construit une frontière entre soignants et usagers et ouvre des perspectives en matière de sortie de ce processus mortifère.

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Travailler de longues heures : la construction de l'emprise du travail chez les salariés du multimédia et des services informatiques

Article de Christine Gauthier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 171-184.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adaptation, Conditions de travail, Dynamique de groupe, Économie, Enquête, Entreprise, Évolution, Informatique, Management, Méthodologie, Multimédia, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Subjectivité, Travail, Valeur, Emprise

La flexibilité temporelle et les transformations des emplois et des organisations ont pu favoriser l’adoption, par les salariés du multimédia et des services informatiques, de conduites d’hypertravail. Se posent alors les questions suivantes : ces conduites révèlent-elles une emprise vis-à-vis du travail et comment les entreprises, au regard des pratiques organisationnelles et managériales, soutiennent-elles leur développement ? À partir d’une approche systémique et psychosociale, l’analyse qualitative réalisée à partir de 22 entretiens biographiques met en relief cinq situations d’emprise au travail. Ces résultats permettent de conclure à la diversité des formes d’emprise. Si elles sont parfois soutenues par une manipulation managériale qui entraîne une suraffiliation organisationnelle, elles peuvent aussi s’appuyer sur une organisation du travail délétère et vécue comme une mise à l’épreuve de soi.

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Puissance de calcul, force de l'emprise ? Critique de l'"organisation augmentée"

Article de Yann Ferguson

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 157-169.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Automatisation, Conditions de travail, Éthique, Évolution, Intelligence artificielle, Organisation du travail, Organisation sociale, Pouvoir, Recherche, Sciences humaines et sociales, Travail, Emprise, Darwin (Charles)

Cet article reconstitue le récit de l’« organisation augmentée » par l’intelligence artificielle et en propose une lecture critique à l’aune du concept d’emprise. Partant d’un travail d’anthropologie documentaire regroupant une littérature internationale récente de type prospective ou stratégique produite par des agences publiques, des chercheurs, des entreprises ou des essayistes, il déconstruit le système de pouvoir qui s’en dégage. Sa dialectique met en tension une dystopie organisationnelle qui décrit une déshumanisation des organisations, aussitôt médiée par une utopie managériale qui réhumanise le travailleur. La dystopie fait intervenir trois formes d’emprise : l’emprise des machines, des algorithmes, sur le centre. L’utopie mobilise trois autres formes : humaniste, darwinienne, éthique. L’article se conclut sur une discussion quant à la place des sciences humaines dans le récit.

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Après l'usine : que reste-t-il de l'emprise ? Les effets de l'emprise sur les trajectoires de reconversion professionnelle

Article de Pascal Depoorter

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 143-155.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Chômage, Conditions de travail, Délocalisation, Enquête, Idéologie, Licenciement, Management, Organisation du travail, Ouvrier, Pouvoir, Production, Recherche, Récit de vie, Reconversion professionnelle, Résilience, Socialisation, Témoignage, Travail, Emprise

L’article étudie les effets de l’emprise managériale sur les carrières de reconversion professionnelle de salariés licenciés d’une entreprise multinationale dans le cadre d’une fermeture d’un site de production. À partir d’une étude de deux trajectoires sociales, l’auteur montre que l’adhésion à l’idéologie managériale et les formes de gratifications symboliques que retirait l’individu de son travail ne sont pas sans conséquence sur les façons de se projeter dans un autre horizon professionnel. Dans un premier temps, l’auteur étudie les conditions sociales qui donnent prise à « l’emprise » et amènent le management à agir sur les dispositions sociales de l’individu. La réflexion se poursuit dans un second temps en s’intéressant à la manière dont « l’emprise » empêche de penser et de « réussir » sa reconversion.

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