Documentation sociale

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Recherche Action Collaborative en travail social : les enjeux épistémologiques et méthodologiques d'un bricolage scientifique

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 37-50.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail social, Innovation sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Travailleur social, Recherche, Méthodologie, Épistémologie

Le développement de Recherche Action Collaborative dans le travail social est le véhicule inédit d’une forme de scientifisation de ce champ professionnel, qui développe une compétence scientifique des travailleurs sociaux au service de l’efficacité des dispositifs d’intervention sociale. Les enjeux sont alors aussi bien épistémologiques que méthodologiques. À travers une expérience de plusieurs RAC, l’auteur de cet article décline les enjeux structurants de cette démarche de recherche qui articule les savoirs universitaires, professionnels et d’usage de tous les acteurs du travail social.

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L'histoire de vie, une recherche-action existentielle ? Quelques petites choses que je sais d'elles

Article de Corinne Chaput Le Bars

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 51-60.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Récit de vie, Recherche-action, Analyse comparative, Méthodologie, Participation

La méthodologie de l’histoire de vie a par essence des effets sur les acteurs qu’elle mobilise, et en particulier sur celles et ceux qui acceptent de confier leur récit aux chercheurs et que l’on appelle les narrataires. Une petite comparaison avec la recherche-action existentielle, telle que l’a théorisée René Barbier, depuis le niveau des objets à étudier jusqu’au degré de participation des acteurs, en passant par les effets de transformation sur eux et le monde, permet de l’inscrire pleinement dans la catégorie des recherches participatives. Depuis la préparation de cet article, René Barbier est décédé, le 18 septembre 2017, et nous voudrions ici lui rendre hommage.

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Production des connaissances sur les processus participatifs comme finalité de la recherche

Article de Anna Rurka, Patrick Rousseau

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 61-76.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Participation, Protection de l'enfance, AEMO, Information, Écrit professionnel, Méthodologie

La recherche présentée dans cet article a été conduite pendant plus de trois années dans le champ de la protection de l’ enfance en France, avec les professionnels exerçant les mesures d’ assistance éducative sous le mandat judiciaire (Action éducative en milieu ouvert – AEMO) et avec les représentants d’ ATD Quart Monde. En se basant sur cet exemple, cet article contribue à la réflexion sur les finalités des recherches participatives qui, en l’ occurrence, constituent la production de connaissances sur les processus de recherche engagés. Les processus de recherche influencent la légitimité et l’ appropriation possible des savoirs produits par tous les participants. Cela implique de mettre en discussion les questions cliniques liées à la pratique professionnelle et la pratique de la recherche, ainsi que les questions éthiques liés à l’ asymétrie des places et au pouvoir de et sur la recherche. La posture du chercheur dans ce contexte est loin d’ être neutre. Le chercheur apparaît comme l’ acteur d’ interface qui à la fois organise le processus et participe pleinement à ce processus, dans une articulation des savoirs qui, ensemble, alimentent la totalité de connaissances produites par la recherche participative.

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Les approches participatives dans la RETS : entre logique de marché et logique citoyenne

Article de Dominique Paturel

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 59-72.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche en sciences sociales, Participation, Implication personnelle, Sujet, Influence sociale, Exclusion sociale, Usager, CERTS (Centre européen de recherche en travail social), RETS (Recherche en travail social)

Depuis Kurt Lewin, les recherches en sciences sociales ont fait évoluer le registre des formes de recherche en théorisant pas seulement sur les pratiques des acteurs mais en les intégrant à la construction des projets de recherche. La recherche participative est particulièrement importante pour le travail social, à la fois parce qu’elle permet de mettre au jour les inégalités sociales et en même temps peut aider les personnes destinataires de l’action sociale à s’approprier les connaissances issues de ces recherches.
Dans un premier temps, nous reviendrons sur trois designs de recherche intégrant la participation. Puis dans un second temps, il s’agira de regarder d’un peu plus près de quelle participation il s’agit, notamment à travers les travaux du CERTS. Enfin, nous terminerons par la question de l’implication du chercheur dans ce type de recherches, élément fondamental à nos yeux, s’appuyant sur des compétences issues du travail social et au cœur de notre pratique de Recherche en travail social (RETS).

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La reconfiguration de l'Etat social à travers les pratiques d'organisation (Québec) et d'intervention communautaire (Catalogne)

Article de Jean Baptiste Leclercq, Sophie Coulombe, Marta Llobet Estany, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 102-112.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, État, Politique sociale, Intervention sociale, Institution, Territoire, Organisation administrative, Action collective, Québec, Catalogne

Partant de la définition commune de ce qu'est un Etat social, cet article analyse sa reconfiguration par l'étude des pratiques d'intervention sociale que sont l'organisation (au Québec) et l'intervention (en Catalogne) communautaires. C'est à travers la transformation de ces pratiques et de leurs contextes marqués - à différentes échelles - par la "crise" et des politiques d'austérité, que les auteur.e.s tracent les contours d'un Etat social en train de se redessiner. Organisateur.trice.s et intervenant.e.s communautaires font office de pivots entre des institutions publiques et la "communauté", prise en compte dans ce texte comme catégorie d'action publique ou expérience commune. L'émergence de nouveaux acteurs, tels des fondations privées ou des collectifs issus de mouvements sociaux, modifie la conception des politiques publiques et déplace les frontières de l'Etat social. Dans des contextes où celui-ci est fragilisé, des expériences qui apportent des réponses collectives à des problèmes sociaux font preuve de créativité sociale.

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Injonction participative ou empowerment ? Les enjeux de la participation en France

Article de Marion Carrel

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 79-89.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Démocratie participative, Empowerment, Précarité, Citoyenneté, Action collective

La démocratie participative se résume bien souvent à de l'injonction participative : une offre institutionnelle descendante, qui ne cherche ni à repérer d'éventuels dysfonctionnements dans l'action publique, ni à lutter contre les inégalités en matière de citoyenneté. Elle s'avère dès lors contre-productive pour enrayer la crise démocratique, marquée par la défiance vis-à-vis des représentants. La participation citoyenne peut cependant constituer un levier efficace - et révolutionnaire - pour régénérer la démocratie, toujours en chantier. Sous certaines conditions, elle peut renouveler les politiques publiques sur un mode ascendant, stimuler l'interpellation des institutions et l'émancipation des personnes, en particulier les plus précaires et éloignées de la parole publique. Aujourd'hui, elle peut compter avec de nouveaux partenaires, les acteurs communautaires.

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Les enjeux du développement social et territorial au regard du rôle de l'Etat et des politiques de droit commun

Article de Cyprien Avenel

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 68-78.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Politique sociale, Intervention sociale, État, Collectivité territoriale, Partenariat, Développement local, Travail social, Action collective, Rôle social

Si la notion de développement social n'est guère une nouveauté en France, elle connaît depuis quelques années un nouvel engouement. Elle est progressivement apparue à travers des expérimentations locales, des courants de réflexions associatifs et institutionnels, quelques circulaires et certains dispositifs d'innovations, mais elle est restée circonscrite jusqu'à présent dans des cercles relativement étroits, avec un impact marginal, par comparaison avec les pratiques de l'aide sociale individuelle. Or, les récentes mesures de la réforme territoriale (2014 et 2015) inscrivent le développement social, pour la première fois, dans la loi, et en confient la compétence au Conseil départemental, renommé "chef de file de l'action sociale et du développement social". Cette évolution législative inscrit donc l'action sociale et le travail social dans un projet politique désormais élargi au développement social.

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Les transformations de l'engagement social au Québec

Article de Yvan Comeau

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 26-36.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Mouvement social, Militantisme, Bénévolat, Solidarité, Démocratie participative, Québec

Au cours des dernières décennies, l'engagement social au Québec a été influencé par l'avancement dans la modernité, l'évolution des problèmes sociaux, l'intervention de l'Etat social, certains phénomènes démographiques, la transformation des lieux de socialisation, et les actions collectives menées ailleurs dans le monde. Fortement marqué par l'individualité, l'engagement social gagne en éphémérité, alors que se perd le sens du devoir et de l'obligation. Enfin, si les formes de l'implication citoyenne changent, celle-ci n'est pas moins présente qu'auparavant, notamment à l'égard de l'orientation à privilégier pour le développement de la société québécoise.

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Les associations et leur contribution à la démocratie : un défi contemporain

Article de Jean Louis Laville, Anne Salmon

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 14-25.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Action sociale, État, Libéralisme, Solidarité, Rôle social, Démocratie

La réalité économique est complexe et le problème se pose d'agencer les ressources (marchandes, redistributives et réciprocitaires) afin de promouvoir la justice sociale et la soutenabilité écologique. L'hybridation des différentes formes et logiques économiques devient nécessaire pour ne pas placer la solidarité en situation de dépendance par rapport à la croissance marchande, mais au contraire afin de remettre l'économie à sa place, celle d'un moyen pour atteindre des finalités humaines. Les associations peuvent jouer un rôle majeur afin de faire évoluer le cadre institutionnel à l'intérieur duquel prennent forme les faits économiques; ce qui exige de mettre en échec la remise en cause contemporaine des dynamiques démocratiques.

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L’assistance sociale en Europe : traits européens d’une réforme et persistance de la diversité des systèmes (1988-2017)

Article de Jean Claude Barbier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 15-45.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Assistance, Protection sociale, Politique sociale, Histoire sociale, Pauvreté, Réforme, Revenu minimum, Europe

L’assistance sociale est un domaine de la protection sociale qui ne donne pas lieu fréquemment à des analyses. Cela tient certainement au caractère relativement mineur en termes financiers, voire, dans certains pays, marginal, de ce secteur. Il est paradoxal, par contraste, que les analyses sociologiques et de science politique se soient tellement occupées de ce que les dirigeants politiques ont appelé « l’activation » de cette assistance. Ce fut pour des raisons politiques car ces dirigeants purent orchestrer assez facilement des controverses sur l’assistance aux pauvres. On a même parlé « d’activer les pauvres », alors qu’en général ce sont les choses qu’on active. Toujours est-il que cette réforme a monopolisé l’intérêt : elle portait, du point de vue des objectifs, des buts grandioses, comme l’éradication de la pauvreté des enfants chez Tony Blair. Ces buts sont bien oubliés aujourd’hui ; il est essentiel de retracer historiquement comment la vague des réformes s’est propagée dans tous les pays riches, dont les États-Unis et la France ont été des pionniers à la fin des années 1980, avec des orientations pratiques opposées. En définitive, activation ou pas, les systèmes d’assistance sociale ont, malheureusement, gardé leur trait essentiel : ils ne remplissent pas leur objectif principal, à savoir sortir les personnes de la pauvreté, même si, en tant qu’intervention de dernier ressort, ils ont une utilité incontestable pour réduire cette pauvreté.

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