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Psychanalyse de la criminalité sexuelle

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 382, novembre 2020, pp. 56-60.

Mots clés : Justice-Délinquance, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Criminalité, Passage à l'acte, Crime sexuel, Pulsion, Transgression

Si le viol est cet acte transgressif où l’autre n’existe plus en tant que sujet, pour ne devenir qu’objet de jouissance, quels sont les mécanismes intrapsychiques qui fondent une telle transgression, une telle démonstration de violence chez son auteur ? L’analyse menée ici, à partir d’entretiens cliniques auprès d’une centaine de détenus, nous propose de mettre en lumière les dynamiques sous-jacentes, le débordement pulsionnel, à l’origine de ces passages à l’acte. Illustrations de l’auteure selon différentes typologies d’organisation psychique.

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Le Mai 68 des psys

Article de Annick Ohayon

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 279-286.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Approche historique, Crise, Étudiant, Groupe, Institution, Liberté, Pouvoir, Psychanalyse, Psychosociologie, Société, Valeur sociale, Vie institutionnelle, Anzieu (Didier), Lacan (Jacques), Mendel (Gérard)

Parmi les analyses qui ont été produites à chaud sur les événements de mai 1968, deux ouvrages sont le fait de psychanalystes et il est piquant de constater que leurs auteurs ont choisi de signer d’un pseudonyme : Epistémon, Ces idées qui ont ébranlé la France. Nanterre, novembre 1967-juin 1968 (Fayard, 1968) et André Stéphane, L’univers contestationnaire ou les nouveaux chrétiens, étude psychanalytique (Payot, 1969). Le seul ouvrage relié à Mai 1968 signé de son auteur est celui de Gérard Mendel, La révolte contre le père, mais en fait il a été écrit juste avant mai 1968 et, certes, considéré comme tout à fait prémonitoire – plutôt à cause de son titre qu’en raison de son contenu, que très peu de personnes avaient lu alors.

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De la "classe institutionnelle" au dispositif institutionnel. Note sur l'histoire de la sociopsychanalyse

Article de Jean Luc Prades

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 15-33.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Changement social, Définition, Institution, Intervention sociale, Méthodologie, Organisation du travail, Politique sociale, Psychanalyse, Psychosociologie, Sciences humaines et sociales, Sociologie, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard)

Ce texte traite de l’évolution de la pratique d’intervention de la sociopsychanalyse. Il présente d’abord une première période (1970-1980), celle de la « classe institutionnelle », que la sp a appelé le volet 1, en essayant de montrer sur quoi cette pratique s’appuyait aux plans théorique et historique. Le passage au volet 2, à partir du début des années 1980, se traduira par une intervention sur l’ensemble de l’institution : elle fera l’objet de la deuxième partie de cet article où seront décrits le dispositif institutionnel adopté depuis lors et les présupposés théoriques nouveaux ayant conduit à cette évolution. La troisième et dernière partie de ce texte donnera des indications sur les évolutions actuelles en prenant appui sur les interventions récentes.

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À la croisée des chemins. Entre routes de pouvoir et sentiers cliniques

Article de Yann Zoldan, Cécile Rousseau

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 307-317.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Femme, Militantisme, Féminisme, Identité, Etats Unis d'Amérique

Cet article invite le lecteur à croiser les chemins de la psychanalyse et des rapports de pouvoir à l’œuvre dans la société. A travers l’exemple actuel de la théorie de l’intersectionnalité issue des luttes féministes noires américaines, nous interrogeons l’intérêt de cette rencontre pour la prise en charge clinique. Le défi théorique émerge des défis sociétaux auxquels se confronte notre clinique : sociétés multiculturelles, interrogations autour du genre, etc. Ces enjeux de société bousculent les dynamiques de pouvoir et nécessitent de penser la place des privilèges et des discriminations dans nos pratiques cliniques.

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La déparentification ou l’élaboration de la parentification dans la psychothérapie

Article de Elena Blacioti

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 165-183.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentification, Psychothérapie, Thérapie familiale, Parentalité précoce, Psychanalyse, Transmission, Intergénérationnel

Cet article s’intéresse aux méthodes psychothérapeutiques utilisées dans la déparentification : la reconnaissance de l’empreinte de la parentification à l’âge adulte, l’évaluation et son élaboration lors des psychothérapies individuelles ou familiales. La déparentification consiste à mettre au travail la position paradoxale du sujet parentifié, celle de prendre totalement en charge l’autre, une position salvatrice au départ qui se révèle trop lourde dans un deuxième temps, car en contradiction avec les propres intérêts du sujet. Un des objectifs de la déparentification est d’élaborer la position de sollicitude extrême, celle du « sauveur » qu’on aperçoit dans les relations lorsque l’adulte perçoit un infantile traumatique chez l’autre comme il l’avait perçu chez son parent en souffrance. La déparentification met en évidence une parentalité précoce construite sur du vide ou à partir du négatif de la parentalité, nous faisant penser à une parentalité défensive d’emprunt, réparatrice, compulsive et agissante.

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Deuil d’un enfant dans la famille : une prise en charge psychanalytique groupale comme issue possible ?

Article de Sandrine Guilleux Keller, Karin Aubry

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 103-121.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Deuil, Perte, Famille, Enfant, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Culpabilité, Thérapie familiale, Traumatisme

Cet article aborde la question du deuil et plus particulièrement du deuil d’un enfant dans une famille. Ce deuil traumatique vient bouleverser l’ordre générationnel. Il confronte l’ensemble du groupe familial à un impensable. Comment peut-on accompagner au mieux une famille frappée par un tel drame ? Est-il pertinent de prendre en charge l’ensemble de la famille ? La plupart des auteurs qui ont travaillé ces questions sont d’orientation systémique. Les auteures, psychologues et thérapeutes familiales psychanalytiques, se proposent ici d’aborder cette thématique sous l’angle de la théorie psychanalytique individuelle et groupale. Elles illustrent leurs propos au travers d’une situation clinique afin de montrer l’évolution du travail de deuil au sein d’une famille confrontée à la perte d’un enfant.

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L’expérience de l’imaginaire dans le rêve éveillé

Article de Bénédicte Berruyer Lamoine

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 28-35.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Imaginaire, Rêve, Psychanalyse, Image mentale, Geste, Regard, Jeu, Sens, Imagination, Psychothérapie, Désir, Bachelard (Gaston)

L’espace imaginaire ouvert par le rêve éveillé en séance dans un cadre psychanalytique sollicite des images visuelles dans un processus de figuration et de transformation. Le mouvement, le regard, le jeu, sont ici mis en évidence à partir d’un fragment de séance.

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Le placenta : approche historique, anthropologique et psychanalytique

Article de Michèle Gersant

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 181-200.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rite, Symbolique, Ethnologie, Approche historique, Nourrisson, Psychanalyse, Représentation sociale, Naissance, Accouchement, Anthropologie, Fœtus, Perte

L’auteure de cet article, sage-femme et conseillère conjugale et familiale, s’attache à l’étude de l’objet placenta et l’analyse sous plusieurs formes : le point de vue ethnologique, le point de vue historique, le point de vue psychanalytique. Elle répertorie les différentes représentations qu’il revêt et indique des rites auxquels il est soumis. Elle étudie et analyse les raisons qui ont poussé les soignants actuels à le soustraire rapidement à la vue et encourage le lecteur à le penser différemment. Elle amène, par la réflexion à laquelle elle le soumet, à lui redonner sa dimension symbolique de double de l’enfant nouvellement né, et à lui accorder la place importante qu’il mérite.

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Dessin d’enfant en consultation familiale, traumatisme et narrativité. Éléments de méthode

Article de Khalid Boudarse

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 121-139.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Dessin, Enfant, Transmission, Traumatisme, Thérapie familiale, Exil, Rêve, Père, Psychanalyse, Jeu, Transfert

Dans une perspective psychanalytique familiale, l’article s’attache à montrer comment l’utilisation du dessin spontané de l’enfant en consultation familiale permet de saisir les articulations entre les espaces psychiques – subjectif et intersubjectif –, soutient le processus créatif et favorise l’élaboration du traumatisme psychique. Il précise les fondements théoriques et les règles techniques à respecter dans le maniement des médiateurs spontanés dont ce type de dessin fait partie, aux côtés du récit de rêve et du jeu, en consultation familiale. Une situation clinique d’une famille dont le père a vécu une trajectoire d’exil traumatique décrit comment cette façon d’aborder les dessins de ses enfants suscite le sien propre, ainsi qu’un récit de rêve et un jeu de mime. L’ensemble de la démarche soutient la narrativité familiale portant sur la trajectoire d’exil et ses traumas.

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De la mise en jeu du corps au déploiement du jeu symbolique en psychothérapie psychanalytique de l’enfant : une illustration clinique

Article de Valérie Plard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 23-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Jeu, Corps, Symbole, Psychothérapie, Psychanalyse

Dans la pratique de la psychothérapie psychanalytique d’enfants, il n’est pas rare de recevoir des enfants qui, entravés dans leurs capacités de symbolisation, ne jouent pas en séance. Le matériel accueilli s’exprime alors dans les registres sensoriel, corporel et émotionnel. Si les jeux contiennent les fantasmes et sont une ressource pour le moi de l’enfant, développer une capacité à jouer semble dans un premier temps l’objectif de certains traitements. Une revue de la littérature psychanalytique donne un aperçu des différentes considérations, théoriques et techniques, sur le jeu de l’enfant en séance, mais également sur la question de son absence et la présence d’autres modalités expressives. L’ancrage précoce du développement des symbolisations, primaire et secondaire, est abordé afin de donner des repères de compréhension et un éclairage théorique à notre clinique. La question du passage des activités sensorielles, corporelles et motrices au déploiement de jeu en séance est illustrée par une vignette clinique reprenant de façon chronologique des séquences d’une psychothérapie psychanalytique. L’analyse clinique est centrée sur les activités expressives, du sensoriel au jeu symbolique, en prenant en compte la dynamique du transfert-contre-transfert.

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