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Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 194, décembre 2018, pp. 36-41.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Agressivité, Violence, Animation, Pédagogie, Adaptation, Cadre, Groupe, Trouble du comportement
Les envies de bien faire, d'être compétent, d'aider des personnes, poussent parfois les professionnels à se sentir en échec quand, malgré les efforts accomplis, le résultat n'est pas au rendez-vous. Or, il arrive que des situations soient tout simplement trop complexes ou trop "lourdes" pour que les animateurs en "viennent à bout". Il s'agit alors pour eux d'accepter les limites de leur intervention.
Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 37-43.
Mots clés : Enfance-Famille, Vulnérabilité, Féminisme, Éthique, Care, Philosophie, Enfant, Film
Une approche féministe nous amènera à questionner le concept de vulnérabilité dans son lien à celui d'autonomie et d'autosuffisance, en le situant dans un contexte social, économique et politique contemporain. De la lecture de plusieurs auteurs sur cette thématique, nous ferons émerger notre hypothèse : elle sera de considérer que la vie tient d'une tension constante entre d'agir et vulnérabilité, exposition à la blessure et normativité. Afin d'expliciter cette approche, nous suivrons une histoire : celle d'une "toute petite fille" (La Pivellina), de Patti, qui va accueillir cette enfant en situation de vulnérabilité, et de son entourage. Dans cette situation se trouvent mis en pratique un accueil, une éthique du care, à l'écoute d'une l'enfant, dans un moment donné de son histoire. Puis nous conclurons par des propos du philosophe Jean-François Dupeyron s'attachant à penser les liens entre enfant "tendre" et vulnérabilisation.
Article de Emmanuel Gratton, Christian Chambert, Claire Vitet
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 49-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Groupe de parole, Enfant, Famille, Témoignage, Histoire familiale
Aborder la violence telle qu’elle résonne en chacun dans son actualité singulière et proposer d’en faire « l’écho » collectivement, telle est l’invitation du dispositif en groupe de parole évoqué dans cet article. L’approche des auteurs définit la violence comme polysémique, polymorphe, continuelle, originaire, centrale et problématique. Chacun peut en faire l’expérience au cours de son existence dans divers champs, familial, professionnel, social, voire dans plusieurs, successivement ou simultanément, et selon des positions subjectives variables – auteurs, victimes ou témoins – ou selon encore des configurations complexes. Deux cas cliniques éclairent en quoi le dispositif « groupe de parole » favorise le passage, « la passe », d’une violence engrammée par un sujet vers une métabolisation de ses effets.
Qu’est-ce que l’intelligence ? Est-elle une ou multiple ? Peut-on vraiment la mesurer ? La stimuler ? Ou au contraire l’éteindre ? Pourquoi les enfants précoces fascinent-ils autant ? Comment donner une place réelle à toutes les personnalités, à toutes les aptitudes, sans étouffer les talents atypiques ni céder à la démagogie ? Ces débats reçoivent aujourd’hui des réponses renouvelées sous l’impulsion des sciences cognitives et des études comparatives internationales. On connaît mieux la façon dont se forment et se développent l’intelligence, les circuits cérébraux des processus cognitifs, leurs stimulants et leurs entraves. Ces travaux participent à une redéfinition de l’esprit humain, cristallisent des enjeux de société, impliquent une nouvelle façon de concevoir l’enfant, son développement, son éducation. Ce dossier, composé avec les meilleurs spécialistes actuels, propose un état des lieux des savoirs, des inconnues et des débats actuels, de manière à permettre à chacun de s’en saisir pour en discuter collectivement en connaissance de cause.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 301, mars 2018, pp. 8-9.
Mots clés : Enfance-Famille, Empathie, Enfant, Cerveau, Relation pédagogique
L’empathie du professeur est un puissant levier de réussite scolaire, comme le montre Catherine Guéguen, qui s’appuie sur les travaux des neurosciences. Elle appelle à une formation des enseignants à la gestion des émotions : les leurs et celles des élèves.
L’objectif de cette recherche est d’examiner l’effet de l’exposition à la violence conjugale des enfants sur la présence de symptômes de stress post-traumatique et d’analyser le rôle de la perception de la menace et du sentiment de blâme.
Article de Prudence Caldairou Bessette, Claudia Zenetzis, Irène Krymko Bleton
Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 326-339.
Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Dessin, Enfant, Interprétation, Culture, Étude de cas
Cet article vise à sensibiliser le lecteur à l’importance de l’aspect culturel dans l’interprétation du dessin. Il soutien et nuance également la pertinence du dessin d’enfant comme instrument méthodologique d’étude des phénomènes subjectifs et culturels, en permettant une proximité privilégiée avec un sujet vivant dans une culture. Une illustration est présentée à partir d’une étude de cas de 4 dessins (libre, bonhomme, famille, famille idéale) d’un enfant de la Côte d’Ivoire recueillis dans le cadre de la recherche internationale CoPsyEnfant. Cette illustration nous amène à conclure que la culture doit être considérée pour l’interprétation, mais que le processus d’interprétation lui-même nous permet de découvrir la culture. Nous explorons finalement la valeur du dessin comme phénoménologie culturelle, et le proposons comme matériel permettant de formuler des hypothèses et questions sur les transformations culturelles, ou sur la culture dans sa forme actuelle.