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Penser et vivre l'interculturel

Livre de Gilles Verbunt, édité par Chronique sociale, publié en 2011.

Mots clés : Interculturel, Culture, Différence, Interaction, Immigration, Expérience, Pratique professionnelle, Acculturation, Religion, Groupe d'appartenance, Civilisation, Identité, Identité collective, Identité culturelle, Identité sociale, Groupe, Communauté, Relation, Communication, Négociation, Autonomie, Changement, Discrimination, Discrimination positive, Pédagogie, Vie politique, Discours, France, Grande-Bretagne, Pays Bas, Etat unis, Canada

A l'écoute des pratiques sociales et culturelles, Gilles Verbunt constate que depuis longtemps, presque souterrainement, s'étend la réalité des pratiques interculturelles. Une perspective pleine de promesses destinée à donner une tournure constructive aux relations entre populations et personnes de cultures différentes. Pour gagner en efficacité, mais aussi pour déminer un terrain occupé par des thèses insistant sur le choc des civilisations, le projet interculturel mérite à la fois de réfléchir les pratiques à la lumière de concepts renouvelés et les idées à partir de pratiques innovantes. Cet ouvrage propose des repères, des supports de réflexion personnels et collectifs afin de permettre d'établir un avis raisonné sur cette question. A la fois théoricien et praticien, universitaire et formateur, Français d'origine néerlandaise, Gilles Verbunt s'est appliqué à donner des bases au mouvement interculturel dans cet ouvrage accessible à tous.L'auteur a publié également Manuel d'initiation à l'interculturel (Chronique sociale), un guide bref, clair et didactique accessible à tous publics.

La formation des bandes : entre la famille l'école et la rue

Livre de Marwan Mohammed, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Bande, Enquête, Sociologie, Jeune, Adolescent, Ouvrier, Classe sociale, Culture populaire, Banlieue, Sociabilité, Lien social, Scolarité, Famille, Parents, École, Collège, Échec scolaire, Société, Hiérarchie, Relation famille-institution, Relation familiale, Famille monoparentale, Rupture, Éducation familiale, Autorité parentale, Parentalité, Fille, Leader, Garçon, Transgression, Déviance, Délinquance juvénile, Enfant de migrant, Ethnie, Communication, VIRILITE, Agressivité, Conflit, Rue, Territoire, Image de soi, Internet, Police, Vie politique

Le phénomène des bandes est à la fois ancien et en constante mutation. La société change, les bandes aussi. Il y a un demi-siècle, leur ampleur et leur durée de vie étaient limitées par le service militaire et surtout par le plein emploi. L'école ne conditionnait pas autant les destins sociaux et les territoires ouvriers n'étaient pas imprégnés par le " bizness ". Aujourd'hui, le public des bandes, essentiellement masculin, se construit principalement dans trois scènes sociales : la famille, l'école et la rue. Trois univers liés entre eux, analysés de l'intérieur dans cet ouvrage, afin de comprendre la " pertinence " des bandes pour ceux qui les forment, la recomposition des liens sociaux qu'elles imposent et leur poids dans le quotidien de ceux qui les côtoient.

Les français face aux inégalités et à la justice sociale

Livre de Michel Forsé, Olivier Galland, Yannick Lemel, et al., édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Enquête, Statistiques, Population, Opinion, Valeur, Société, Salaire, Revenu, Égalité professionnelle, Classe sociale, Mobilité sociale, Pauvreté, Discrimination, Ethnie, État, Rôle, Régulation sociale, Ordre social, Santé, Risque, Vie politique, Politique sociale, Chômage, Logement, Économie, Hiérarchie, Rémunération

Il ne manque pas de Cassandres pour l'annoncer, le « vivre ensemble » ne saurait plus résister bien longtemps à la rancoeur provoquée par la croissance des privilèges d'un tout petit nombre, le déclassement des couches moyennes, la montée de la grande pauvreté. Il ne manque pas non plus de moralistes pour déplorer l'égoïsme généralisé, l'individualisme roi, les corporatismes, les logiques de castes, l'oubli des idéaux républicains ou la perte de civisme. Il peut y avoir du vrai dans tout cela, mais la vérité de notre société n'est pas là et les Français n'ont pas basculé d'un bloc dans le désespoir social ou le cynisme désabusé. Leurs appréciations restent étonnamment fines et équilibrées, ouvertes à des solutions raisonnables plutôt que démagogiques. C'est ce qui ressort manifestement de cette grande enquête, récemment réalisée, sur la perception qu'ont les Français des différents types d'inégalités et sur leurs sentiments à l'égard de la justice sociale. Que rejettent-ils absolument, que tolèrent-ils, vers quels aménagements ou compromis tendent-ils ? Ce livre dresse le portrait moral d'un peuple pour lequel la triade républicaine - liberté, égalité, fraternité - garde toute sa valeur, pourvu qu'on sache la décliner avec les nuances et la sagesse qui conviennent. Membre de l'Observatoire sociologique du changement (Fondation nationale des sciences politiques et CNRS), il est spécialiste des questions de la jeunesse.

C'est quand il y en a beaucoup... Nouveaux périls identitaires français

Livre de Azouz Begag, édité par Belin, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Discrimination, Ethnie, Violence, Vie politique, Société, Exclusion sociale, Identité, État, Nation, Différence, Identité culturelle, Religion, HISTOIRE, Enfant de migrant, Banlieue, Sport, Image, Représentation sociale, Stigmatisation

La phrase-titre, empruntée à un propos ministériel désormais gravé dans les mémoires, résume le propos du livre. Dans son travail de chercheur comme dans ses oeuvres littéraires, Azouz Begag n'a eu de cesse de s'interroger sur la question de l'immigration, sur la violence des malentendus ou rejets qu'entretient une instrumentalisation politicienne des communautarismes ou des préoccupations sécuritaires. Son expérience de candidat pour le Modem aux élections régionales de 2010 lui a permis d'approcher plus encore la réalité des choses. Sans angélisme ni complaisance, il choisit ici de conjuguer analyse sociologique et constats, anecdotes significatives et petites phrases révélatrices, pour dresser un tableau de la « France identitaire » que d'aucuns tentent de promouvoir, et nous mettre en garde contre les dangers d'exclusion, voire d'explosion, qu'elle sécrète. Son propos incisif et concret s'adresse à tous les citoyens, tout en s'efforçant de donner quelques pistes. Azouz Begag, sociologue, chercheur et universitaire, écrivain, scénariste, a été ministre délégué chargé de l'égalité des chances dans le gouvernement Villepin de 2005 à 2007. Il est né en France de parents algériens immigrés. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le gone du Chaâba, roman autobiographique qui évoque son enfance, et Un mouton dans la baignoire, Dans les coulisses du pouvoir, un récit qui relate son expérience de ministre issu de l'immigration.

L'insertion professionnelle et sociale des jeunes. Ou l'intelligence pratique des missions locales 1981-2011

Livre de Dominique Labbé, Michel Abhervé, édité par Apogée, publié en 2011.

Mots clés : Insertion professionnelle, Jeune, Mission locale pour l'emploi, HISTOIRE, Dispositif d'insertion, Évolution, Politique sociale, Vie politique, Partenariat, Réseau, État, Région, Département, Décentralisation, Travailleur social, Professionnalisation, Insertion sociale, Concept, Contrat, Service public, Référentiel, Citoyenneté, Participation, Jeune en difficulté, Accompagnement social, Qualité, Évaluation, Sociologie, Contrat d'insertion par l'emploi

Cet ouvrage poursuit une ambition à la fois simple et audacieuse : proposer dans un format « poche », synthétique et accessible à tous, l'essentiel de ce qu'il faut connaître des missions locales pour l'insertion des jeunes. Ainsi ce sont plus de vingt années de construction, d'installation et d'action dans le champ de l'insertion professionnelle et sociale qui sont ici racontées : une histoire officielle, avec ses lois, institutions et acteurs depuis Bertrand Schwartz, mais également une petite histoire faite d'évènements, d'aventures humaines. Philippe Labbé est ethnologue et sociologue. Consultant du cabinet Pennec, il est également chercheur associé au LADEC, à l'université de Haute-Bretagne (Rennes). Travaillant depuis trente ans dans l'évaluation des politiques publiques (emploi, formation, insertion, développement local) et dans l'ingénierie de projet pour l'insertion, il a publié de très nombreux articles dans la presse nationale, régionale ou spécialisée et est l'auteur de plusieurs ouvrages, tous proposés par les éditions Apogée où il est directeur de la collection " Les Panseurs sociaux ". Michel Abhervé a été vice-président de l'Union nationale des missions locales et est professeur associé à l'université de Marne-la-Vallée. Auteur de plusieurs ouvrages sur les chantiers-écoles, il a également écrit Missions locales, 20 ans d'actions pour et avec les jeunes.

On bosse ici on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite

Livre de Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin, et al., édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Travailleur immigré, Clandestinité, Immigration, Illégalité, Titre de séjour, Patronat, Entreprise, Secteur privé, Secteur public, Syndicat, Économie, Contestation, Grève, Sélection, Action collective, Conditions de travail, Mouvement social, Négociation, Vie politique, Législation, Média, Enquête, Observation, Entretien

Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers. Ce mouvement est inédit : il lie un mode d'action traditionnel du mouvement ouvrier, une grève avec occupation des lieux de travail, à la revendication centrale de la lutte des sans-papiers, la régularisation. S'ouvrent alors deux années de lutte, tantôt souterraine, tantôt médiatisée, dont ce livre retrace l'histoire. Ces grèves révèlent que des pans entiers de l'économie (construction, nettoyage, restauration, confection, aide à la personne...), des petites aux grandes entreprises, du traiteur du coin aux familiers du pouvoir, de l'intérim aux ministères, reposent sur le recours à une main-d'oeuvre qui, privée de titre de séjour, devient la proie et l'instrument du dumping social. En contestant cette situation, des milliers de grévistes sans papiers ont pointé les contradictions de la politique de l'" immigration choisie " promue par Nicolas Sarkozy. Fruit d'une enquête collective, réalisé à partir d'observations directes (sur des piquets de grève, lors de manifestations, réunions, assemblées générales de grévistes...), de la collecte d'archives (tracts, dossiers de grévistes, protocoles de fin de conflit, circulaires ou notes des ministères), mais aussi d'une centaine d'entretiens avec des grévistes, des syndicalistes ou associatifs soutenant ou encadrant le mouvement, des employeurs, des agents de l'Etat à un niveau local et national, ce livre raconte au plus près les péripéties de ce mouvement, et en analyse les enjeux politiques, syndicaux et économiques.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.

Les tyrannies de la visibilité : être visible pour exister ?

Livre de Nicole Aubert, Claudine Haroche, Jacqueline Barus Michel, et al., édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Intimité, Image de soi, Image, Société, Sujet, Représentation sociale, HISTOIRE, Évolution, Altérité, Réseau, Internet, Média, Vie politique, Attitude, Comportement, Consommation, Émotion, Pudeur, Valeur, Respect, Intériorisation

La visibilité est un terme qui revient aujourd'hui de façon récurrente dans le débat public. Nous vivons une injonction permanente à rendre visible ‒ à travers les médias, les réseaux sociaux, les blogs, Internet... ‒ ce que nous sommes et ce que nous faisons, sous peine d'être voués à une inexistence sociale et psychique.
Pourquoi et comment l'exigence de visibilité a-t-elle pris une telle ampleur aujourd'hui ? Quelles en sont les manifestations et les conséquences à différents niveaux, celui de la société dans son ensemble, celui du travail, de la vie politique, de la façon de communiquer, celui du rapport à soi et à l'autre ? L'invisible est-il devenu inutile ? En acceptant d'être réduits à ce que nous offrons au regard, à nos seules apparences, ne renonçons-nous pas à notre intériorité la plus profonde, cette intimité de soi qu'on appelait le for intérieur ?
Cet ouvrage s'attache à répondre à ces questions en montrant comment le refus de se soumettre à cet impératif de transparence révèle le désir, la volonté, le besoin de préserver quelque chose d'un espace d'expérience intérieure, fondement de l'ultime liberté de l'individu.

La voie pour l'avenir de l'humanité

Livre de Edgar Morin, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Société, Vie politique, Économie, Mondialisation, Développement, Crise, Changement, Réforme, Pensée, Éducation, Qualité de la vie

De la convivialité : dialogues sur la société conviviale à venir

Livre de Marc Humbert, Patrick Viveret, Serge Latouche, Alain Caillé, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Bien-être, Société, Solidarité, Qualité de la vie, Indicateur, Évaluation, Communauté, PIB, Don, Justice, Inégalité, Association, Vie politique, Économie politique, Valeur, Croissance économique, Illich (Ivan)

Tout le monde sent bien, sait bien que nos sociétés ne pourront pas continuer longtemps sur leur lancée actuelle, en ravageant toujours plus la nature, en laissant exploser les inégalités, en lâchant la bride à une finance folle qui dévaste et corrompt tout. Mais quelle alternative imaginer ? Les idéologies politiques héritées ne semblent plus être à la hauteur des défis de l'époque. C'est dans ce contexte qu'il convient d'examiner ce qui est susceptible de réunir certains des courants de pensée les plus novateurs de ces dernières années (...) Confrontant ici leurs points de vue, en cherchant davantage ce qu'ils ont en commun que ce qui les oppose, certains des animateurs les plus connus de ces courants constatent que l'essentiel, dans le sillage de certaines analyses d'Ivan Illich, est de jeter les bases d'une société conviviale : une société où l'on puisse vivre ensemble et " s'opposer sans se massacrer " (Marcel Mauss), même avec une croissance économique faible, nulle ou négative. Alain Caillé est professeur de sociologie à l'université Paris-Ouest La Défense, fondateur et directeur de La Revue du MAUSS. Marc Humbert, collaborateur de La Revue du MAUSS est l'un des animateurs de Pékéa, ONG consultative auprès des Nations unies. Serge Latouche, un des animateurs de La Revue du MAUSS, économiste et philosophe, professeur émérite à l'université de Paris-XI (Sceaux) est objecteur de croissance. Patrick Viveret, philosophe et politologue, est un ancien conseiller à la Cour des comptes.