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Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 329, août-septembre 2019, pp. 11-32.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Grossesse, Nourrisson, Relation enfant-parents, Maternité, Soutien à la parentalité, Naissance, Mort subite du nourrisson, Réduction des risques, Équipe pluridisciplinaire, PMI, Émotion, Observation, Coordination, Innovation, Périnatalité, Réseau, Vulnérabilité, Sommeil, Prématurité, Chronobiologie
Période charnière, riche de nombreux bouleversements aussi bien psychologiques que physiologiques, la phase allant de la conception au post-partum doit être abordée avec beaucoup de vigilance de la part des professionnels. Afin de pouvoir repérer rapidement les situations à risque, ce dossier issu des interventions des Journées nationales d'études de l'ANPDE de juin 2019 rappelle l'importance du travail pluridisciplinaire, de l'observation du nouveau-né et de la relation avec ses parents, ainsi que des messages de prévention relatifs, entre autres, à la mort inattendue du nourrisson.
Livre de Guylaine Benech, Amine Benyamina, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2019.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Jeune, Adolescent, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Addiction, Environnement social, École, Commune, Famille, Soutien à la parentalité
En quelques décennies, le rapport des adolescents à l'alcool a considérablement évolué, posant de nouveaux défis à la santé publique : précocité et féminisation des ivresses, banalisation de l'alcool, dommages sanitaires et sociaux élevés. Les professionnels se sentent souvent démunis face à ce qu'ils perçoivent comme un phénomène de société qui les dépasse. Ils ressentent des difficultés pour aborder le sujet avec leurs publics, qu'il s'agisse de jeunes ou de parents.
Cet ouvrage a pour objectif de les aider à améliorer leurs pratiques pour participer à la prévention, à la réduction des risques et à la prise en charge des jeunes en difficulté avec l'alcool. Pour ce faire, il propose : - une synthèse des connaissances sur les adolescents et l'alcool avec des illustrations utiles ; - une présentation des consensus scientifiques sur les mesures efficaces ; - des exemples concrets d'actions ; - les chiffres clefs, les définitions et les repères essentiels.
Directement issu de l'expérience d'une professionnelle spécialiste de ce domaine, ce manuel clairet complet apportera aux acteurs de terrain (professionnels de santé, travailleurs sociaux, enseignants, magistrats...) des indications précises pour guider leur action au quotidien. Il constitue également un support indispensable pour les étudiants qui y trouveront une illustration concrète de la construction d'une politique globale de santé publique, à l'échelle nationale et sur le terrain.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 45-61.
Mots clés : Travail-Emploi, Risques psychosociaux, Expert, Expertise, Réduction des risques, Méthodologie, Référentiel, Entreprise, Consultation
L’objectif de cet article est d’analyser un mode de labellisation des consultants en prévention des risques psychosociaux (RPS), et de le confronter aux pratiques effectives de ces nouvelles figures expertes. Champ de connaissances à la fois complexe et stratégique, les RPS font état d’un périmètre conceptuel et terminologique flou : ces risques peuvent faire l’objet d’une approche restrictive, tendant à individualiser le risque, limiter la responsabilité de l’employeur et soigner le travailleur d’une part ; et d’une approche élargie, appréhendant la dimension organisationnelle du risque, étendant la responsabilité de l’employeur et soignant le travail et son organisation d’autre part. Cette double lecture, combinée aux jeux de pouvoir et rapports de force entre employeurs et représentants du personnel et à l’hypermédiatisation de ces nouveaux risques professionnels (troubles musculo-squelettiques, burn-out, harcèlement, etc.), ont progressivement accordé une place centrale aux consultants externes, avec la constitution progressive d’un marché du conseil et de l’expertise en prévention des RPS. Notre étude exploratoire, menée au sein du réseau de consultants i3r PACA animé par un triptyque institutionnel (DIRECCTE, CARSAT, ARACT), nous a permis dans un premier temps d’étudier un mode de labellisation de consultants : la labellisation « i3r PACA », donnant naissance à l’expert institutionnel en RPS. Dans un second temps, nous avons interrogé 31 consultants de ce réseau (sur 33) autour de leurs pratiques de prévention co-constructives, adaptatives et/ou militantes, qui font émerger la figure de l’expert politique. Notre discussion s’attachera à interroger les nouvelles formes hybrides entre expert institutionnel et expert politique, notamment au regard de la marchandisation du conseil et de l’expertise en RPS.
Article de Colette Leclercq, Romai Lecomte, Paul Verbanck, et al.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 98, octobre-décembre 2018, 5-63.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Pair aidant, Parentalité, Postcure, Détenu, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Lien social
"Au cours des trois dernières décennies, l’objectif de l’abstinence à tout prix a laissé peu à peu place à des approches thérapeutiques (en centres ambulatoire, de court séjour, de cure, de post-cure, etc.) qui, tout en continuant à viser l’arrêt de la consommation, ont fait preuve de plus de souplesse et de tolérance. Elles ont davantage travaillé avec ce symptôme qu’est l’usage du produit, qui demande à être décrypté plutôt que sanctionné et stigmatisé. On ne sort pas du jour au lendemain d’une addiction bien installée, c’est un long chemin fait d’allers-retours, d’obstacles, de pièges...
Mais, en parallèle, se sont également développées des approches mettant entre parenthèses cet idéal d’abstinence afin d’atteindre les usagers les plus désaffiliés, pas prêts à renoncer à leur consommation et souvent les plus impactés par les effets délétères de celle-ci. On a vu ainsi éclore ici et là des services d’accompagnement psycho-médico-social à "bas seuil" d’accès et, de façon plus pragmatique encore, des actions visant la réduction des risques socio-sanitaires découlant de l’usage. Des initiatives qui, pour accrocher et maintenir le lien avec ces usagers peu ou pas demandeurs, et assurer la continuité de leur suivi, ont dû particulièrement mettre l’accent sur le travail en réseau. La première salle de consommation à moindre risque du pays, créée à Liège il y a peu, est le dernier né de cette évolution.
Parfois complémentaires, parfois en tension, ces deux tendances se rejoignent en tous les cas dans le changement de regard qu’elles portent sur l’usager de drogues. Tentant de le sortir de l’ombre, de l’opprobre ou du discours moralisateur qui cautionne l’indifférence et l’exclusion - "après tout, c’est son choix ! " -, elles travaillent à lui rendre sa part de dignité, de citoyenneté, de responsabilité envers lui-même et envers les autres.
Pourtant, en décalage avec ces évolutions, la criminalisation de la consommation des drogues étiquetées "illégales" demeure la règle. Cette logique prohibitionniste et punitive, basée sur une loi vieille de bientôt un siècle, s’avère contre-productive aussi bien pour les usagers des substances concernées que pour la collectivité. Elle repose en outre sur une distinction entre drogues légales et drogues illégales qui crée de la confusion et n’empêche pas les ravages, que l’on pense à toutes les nouvelles addictions (parfois sans produits !), et plus encore au tabac et à l’alcool dont les coûts sociaux directs et indirects sont sans commune mesure. La sortie de ce paradigme va nécessiter une bonne dose d’innovation, de courage, d’audace politiques...
Paru dans la revue Direction(s), n° 167, septembre 2018, pp. 16-18.
Mots clés : Travail-Emploi, Prévention sanitaire, Conditions de travail, Aménagement du poste de travail, MAS, Management, Usure professionnelle, Réduction des risques, Accident du travail, Absentéisme professionnel
Ellon (Calvados). Mise à disposition d'aides techniques et sensibilisation à leur utilisation, aménagement des postes de travail, organisation privilégiant le travail en binôme... Lancée en 2013, la démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) s'est traduite par de nombreux changements au sein de la MAS La Vallière. Elle a aussi contribué à insuffler une nouvelle dynamique.
Paru dans la revue Direction(s), n° 167, septembre 2018, pp. 24-31.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prévention sanitaire, Toxicomanie, Drogue, Politique sanitaire, Réduction des risques, CSAPA, Grossesse, Accompagnement, Représentation sociale, Hébergement, Exclusion sociale, Responsabilité
Entre militance et institutionnalisation, spécialisation et coopération, réponse aux impératifs de l'urgence et aux défis de la prévention, les acteurs de l'addictologie sont à trois carrefours. Sans perdre de vue leurs missions premières, les professionnels doivent relever de nouveaux enjeux exigeant adaptabilité et ajustement des pratiques.
Paru dans la revue L'Aide-soignante, n° 198, juin-juillet 2018, pp. 11-23.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Accompagnement, Addiction, Consommation, Dépistage, Hospitalisation, Réinsertion sociale, Toxicomanie, Traitement de substitution, Drogue, Réduction des risques
Le point sur les addictions en France. Accompagnement médico-psycho-social des addictions. Aide au sevrage en service hospitalier d'addictologie. La première salle de consommation de drogues à moindre risque
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 318, juin-juillet 2018, pp. 34-36.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accident domestique, Enfant, Réduction des risques, Prévention, Pédagogie, Crèche, École, PMI
Partant du constat que, pour éviter les accidents domestiques dont les enfants sont les premières victimes, il est nécessaire de mener des actions de prévention dès 2 ans, deux infirmières du Smur de Robert-Debré ont fondé une association pour diffuser ces messages dans les crèches, les PMI et les écoles. Les enfants sont en effet capables de détecter les dangers potentiels de la maison très jeunes, si nous leur expliquons de façon ludique et adaptée à leur âge.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 50, mai-juillet 2018, pp. 33-34.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Aide à domicile, Drogue, Formation, Handicap psychique, Réduction des risques, Sida, Toxicomanie, Usager, Posture professionnelle, CAARUD (Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), CSAPA (Centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie)
A domicile, le professionnel qui accompagne une personne souffrant de troubles psychiques peut être confronté à un usager souffrant de toxicomanie, par voie intraveineuse. Le cas est rare - il est vrai - mais sa rareté ne réduit pas l'attention toute particulière à laquelle l'intervenant doit se tenir. Dans cette situation, il peut très vite se retrouver en difficulté dans de nombreux "carrefours" non balisés. Pour éviter tout risque, la solution passe par un travail partenarial auprès de professionnels spécialisés.