Documentation sociale

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Si on contait...

Article de Angélique Bodet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 39, octobre-décembre 2020, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Conte, EHPAD, Atelier, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Aphasie

Le conte est souvent utilisé au sein des EHPAD sous la forme de récit narré par un conteur. Les résidents se retrouvent alors dans une position d'écoute individuelle. Le projet est ici différent en adaptant l'atelier avec la volonté de faire participer oralement les usagers à la création de contes. L'enjeu est de leur offrir un espace où ils peuvent se sentir acteur d'une histoire créée collectivement, détenteur d'une parole précieuse.

Comprendre l'accueil familial des personnes âgées et handicapées

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 25, décembre 2020, pp. 4-67.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, Dépendance, Accueil familial, Statut, Contrat, Agrément, Rémunération, Employeur

L'accueil au domicile de particuliers à titre onéreux, dit "accueil familial", à mi-chemin entre le domicile et l’hébergement en établissement, propose un cadre intermédiaire d’accompagnement des personnes âgées et handicapées. À l’heure où la prise en charge de ces publics dans des établissements spécialisés atteint ses limites en termes de capacité d’accueil, de bientraitance et de coût, l’accueil familial présente de nombreux avantages mais reste peu connu.

Le rapport Libault sur la dépendance, rendu public au printemps 2019, a déjà avancé de multiples propositions pour en soutenir le développement, dont l’adossement de cette formule à des établissements ou service sociaux et médico-sociaux. Encore faut-il que les professionnels du secteur en cernent le cadre juridique que détaille ce Hors-Série : l’agrément départemental, le contrat d’accueil, la rémunération des accueillants familiaux, les avantages et les garanties offertes aux personnes âgées et handicapées.

L’accompagnement de demain se joue aujourd’hui

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3186, 27 novembre 2020, pp. 8-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Prise en charge, Problématique, Démographie, Personne âgée, Accompagnement, Dépendance, Santé, Santé mentale, Cognition, Résidence autonomie, Aide à domicile

La transition démographique en cours va provoquer un accroissement significatif de la population en perte d’autonomie, renforcé à partir de 2030 par l’arrivée dans le grand âge des baby-boomers. Cette évolution implique de penser dès à présent à la profonde adaptation de l’accompagnement des personnes âgées en établissement, afin de mieux répondre à leurs attentes et à leurs besoins.

A quoi ressemblera la prise en charge du futur ?

Article de Antonin Amado

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3186, 27 novembre 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Prise en charge, Problématique, Personne âgée, Lieu de vie, Autonomie, Dépendance, Thérapie, Pratique professionnelle

Le droit au répit

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Elodie Lanez, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 59, août-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Repos, Fatigue, Besoin, Aidant familial, Personne handicapée, Personne âgée, Dépendance, Accompagnement, Accueil temporaire, Groupe de parole, Association, Financement, Maintien à domicile

Longtemps ignoré et même nié, le besoin de répit des aidants accompagnant des personnes âgées dépendantes ou des personnes en situation de handicap est devenu un droit. Les termes de "répit" et "d'aidant" sont désormais entrés dans le vocabulaire des Français. Dans le même temps, les textes législatifs de sont multipliés au cours des dernières années. Les professionnels du domicile proposent aujourd'hui une offre diversifiée et structurée, avec l'accompagnement des auxiliaires de vie, des ateliers thématisés, des groupes de parole, des séjours répit, et depuis peu avec l'expérimentation du relayage sur le modèle du baluchonnage québécois. Les services d'aide et d'accompagnement à domicile, les plateformes d'accompagnement et de répit, les accueils temporaires, le tissu associatif donnent la possibilité aux aidants de reprendre des forces, de se reposer quelques minutes, quelques heures voire quelques jours pendant que leurs proches sont accompagnés en toute sécurité. Toutefois, ces associations demandent plus, notamment autour de la question centrale du financement. Et pour cause, l'enjeu est que les aidants puissent "souffler" quand ils en ont besoin et pas seulement quand l'état de leurs finances le leur permet. A l'heure où l'écrasante majorité des Français souhaite rester à domicile jusqu'où bout, loin des institutions, encore faut-il le pouvoir. Les situations sont forcément complexes et différentes, mais elles demandent toutes une réponse individualisée et surtout un accompagnant expérimenté et formé. Des éléments qui devront être pris en compte dans la future loi Grand âge et autonomie, mais aussi dans le financement du 5e risque tant attendus.

La méditation de pleine conscience pour les aidants familiaux

Article de Christelle Filleau, Renaud David, Philippe Robert

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 40-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Anxiété, Déficience cognitive, Dépendance, Expérience, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Vieillissement

Une partie importante des personnes âgées souffrant de pathologies neurodégénératives est prise en charge par un aidant naturel. Dès les premiers stades de la maladie, les troubles psychologiques et comportementaux des patients constituent des facteurs de stress et d’anxiété pour leurs aidants. La méditation de pleine conscience a démontré son utilité dans la prise en charge de l’anxiété. Une étude propose une prise en charge de l’aidant reposant sur un programme de méditation de pleine conscience.

Les cinq sens en gériatrie

Article de Tristan Cudennec, Marie Astrid Dessouter, Shameen Jaumally, Mathieu Bereauet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 11-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Care, Corps, Dépendance, Développement, Ergothérapie, Gériatrie, Motricité, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Recherche, Sens, Stimulation, Vieillissement

PAERPA : un modèle inspirant

Article de Laura Taillandier, Brigitte Bourguignon

Paru dans la revue Direction(s), n° 190, octobre 2020, pp. 4-6.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Autonomie, Réforme, Coordination des services sociaux, Prévention

Un décloisonnement, une fluidité de parcours, mais une application hétérogène... Alors que l'expérimentation Prévention de la perte d'autonomie des personnes âgées (Paerpa) est close, ses acteurs pointent ses bénéfices et ses limites. Des enseignements qui vont nourrir la future réforme de l'Autonomie, assure la ministre déléguée, Brigitte Bourguignon.

Pour la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, l'expérimentation a montré la nécessité d'une démarche parcours grâce à un décloisonnement des secteurs de santé, social et médico-social.

Préserver les capacités restantes

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 38, juillet-septembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Adaptation, Pratique professionnelle, Auxiliaire de vie sociale, Projet individualisé, Observation, EHPAD, Stimulation, Autonomie

Les déficits, les pertes et les incapacités sont toujours répertoriés et connus des équipes à l'ère de la prise en charge de la dépendance. Or, depuis quelques années, certains professionnels ont décidé de changer de regard sur les personnes fragilisées par la maladie d'Alzheimer. Et pourquoi ne pas, au contraire, mettre en avant les capacités préservées ? Car malgré les atteintes cognitives, les personnes sont encore capables de réaliser des actes de la vie quotidienne. Encore faut-il que les professionnels procèdent à une évaluation efficace des capacités restantes et soient en possession des bonnes clefs. Et c'est là que le bât blesse. Les grilles habituellement utilisées comme AGGIR, pour ne citer qu'elle, révèlent justement les incapacités. Dépendance versus autonomie ? Pour sortir de ce cercle vicieux, les soignants doivent se tourner vers d'autres outils pour ensuite adopter la bonne attitude. C'est en observant qu'ils peuvent mieux connaître la personne et savoir exactement ce dont elle est encore capable de faire. C'est en détectant les capacités préservées que l'accompagnement peut s'adapter. Il ne s'agira alors plus de prendre en charge mais de guider. C'est un réel changement de pratique et de culture professionnelle que de plus en plus de professionnels adoptent. Certains depuis longtemps, que ce soit les disciples de l'Humanitude, de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées ou encore Carpe Diem et Ama Diem. Cette révolution des pratiques ne se décrète toutefois pas. Les professionnels de terrain doivent être accompagnés, sensibilisés et dotés d'outils pragmatiques. En établissement mais aussi à domicile. C'est d'ailleurs un autre défi pour les auxiliaires de vie sociale qui doivent promouvoir l'autonomie des personnes aidées. Ce n'est pas qu'une question de temps ou de moyens financiers mais bien de regard et d'accompagnement différenciés.

Patient âgé insuffisant cardiaque, qualité ou quantité de vie ?

Article de François Xavier Goudot, Sarah Thomas, Nicolas Foureur

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bioéthique, Dépendance, Éthique, Étude de cas, Gériatrie, Maladie cardiovasculaire, Maladie évolutive, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Qualité de la vie, Recherche, Vieillissement

L’insuffisance cardiaque est une maladie grave et fréquente chez la personne âgée. Elle cause des hospitalisations répétées qui s’accompagnent d’un déclin global et progressif. Il est souvent difficile à un stade évolué de la maladie de “choisir” entre qualité et quantité de vie, tant pour les patients et leurs proches que pour les soignants. Une réflexion menée au Centre d’éthique clinique de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris peut aider à avancer sur ces choix difficiles.