Documentation sociale

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Surveiller, veiller, accompagner : rupture ou continuité ?

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 10-11.

Mots clés : Travail social : Métiers, Surveillant de nuit, Nuit, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Conditions de travail, Pratique professionnelle, Profession

Le terme accompagnement fait désormais partie intégrante du langage des aidants professionnels au point d'être quelque peu galvaudé. Pourtant, l'esprit de l'accompagnement est de cheminer auprès de la personne vulnérable afin d'être au plus près de ses besoins et de ses attentes. D'abord pensé pour la journée, il s'est très lentement étendu à la nuit au point de faire émerger en 2002 un nouveau métier : surveillant de nuit qualifié (SNQ). Reste que l'accompagnement de nuit doit assurer une reconnaissance de la personne dans ses particularités et sa globalité.

Conseils pratiques face à l'insomnie

Article de Faustine Gerbelot

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Nuit, Trouble du sommeil, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé

Les difficultés d'endormissement, les réveils nocturnes, l'insomnie sont des plaintes fréquentes dans la population générale, mais plus encore pour les personnes âgées ou en situation de handicap vivant en EHPAD ou en foyer d'accueil. Nous ne pouvons considérer la problématique du sommeil en établissement sans considérer l'établissement. Comment est-il possible de s'endormir et de rester endormi toute la nuit dans une chambre qui n'est pas la nôtre ? Quel est l'impact d'un environnement visuel, sonore, social nouveau et différent sur le sommeil ?

La médiation animale

Article de Virginie Champion, Jacques Draussin, Claudine Colozzi, Serge Tisseron

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 – les numéros juridiques, n° 3175, 11 septembre 2020, 121 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Médiation éducative, Soin, Pratique éducative, Équithérapie, Ferme pédagogique, Formation professionnelle, Projet éducatif, Enfant, Personne handicapée, Personne âgée, Prison, Hôpital psychiatrique, Lien social, Évaluation, Recherche sociale, La Chabraque, Dôle, Aveyron, Alpes de Haute Provence, Paris, Etats Unis d'Amérique, Italie, Allemagne, Autriche

La médiation animale est désormais reconnue par de nombreux travailleurs sociaux pour ses bienfaits. Les personnes qui se trouvent en situation de fragilité physique, psychique ou sociale éprouvent souvent des difficultés à communiquer avec autrui mais se sentent plus souvent en confiance avec un animal. "L'écoute" de l'animal apaise quand prendre soin de lui est socialement reconnu et valorisé. Réalisé en partenariat avec la fondation Adrienne et Pierre Sommer, ce numéro juridique des ASH recense les obligations et les bonnes pratiques des professionnels qui interviennent dans les secteurs du social et du médico-social avec des animaux. Il vous propose aussi un retour en arrière pour revenir sur la naissance de ce type de médiation. Il offre enfin des pistes de réflexion sur les enjeux futurs quant à la qualité des formations, des qualifications et des certifications.

Questions à Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées

Article de Sophie Cluzel

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 249, septembre 2020, pp. 24-25.

Mots clés : [POLITIQUE SOCIALE ET ACTION SOCIALE], [HANDICAP - DEFICIENCE], Habitat, Intégration, Personne handicapée, Personne âgée

A l'origine, avec les ministres des Solidarités et de la Santé et du Logement, d'une mission visant à proposer une stratégie nationale pour le déploiement à grande échelle de l'habitat inclusif, confiée à Denis Piveteau et Jacques Wolfrom, Sophie Cluzel a accepté de nous faire part de son appréciation sur l'utilité de ce rapport et ses chances d'être concrétisé.

Pour un habitat partagé citoyen et fraternel. Le rapport de Denis Piveteau et Jacques Wolfrom

Article de Jean Louis Sanchez, Estelle Camus, Didier Lesueur, Denis Piveteauet al.

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 249, septembre 2020, pp. 17-22.

Mots clés : Habitat, Intégration, [HANDICAP - DEFICIENCE], Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile

En novembre 2019, Denis Piveteau et Jacques Wolfrom ont été missionnés par le gouvernement pour réfléchir à la "mise en œuvre d'une stratégie nationale pour le déploiement à grande échelle de l'habitat inclusif". Denis Piveteau est président de la 5ème chambre de la section du contentieux du Conseil d'Etat et ancien directeur de la CNSA ; Jacques Wolfrom est directeur général du groupe immobilier VYV, qui gère quelque 150000 logements sociaux. A l'occasion de la remise de leur ambitieux rapport, les auteurs ont accepté d'échanger avec Estelle Camus, chargée d'études Autonomie à l'Odas, Jean-Louis Sanchez, délégué général de l'Odas et directeur éditorial du Jas et Didier Lesueur, directeur général de l'Odas.

Avoir le courage d'anticiper

Article de Etienne Bataille, Muriel Cormorant

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Admission, Établissement pour personnes âgées, Établissement social et médicosocial, Consentement, Décision, Fin de vie, Épidémie, Héritage, Législation, Mandat de protection future, Personne âgée, Personne handicapée, Vulnérabilité

Communiquer est essentiel pour informer mais aussi pour recueillir l'accord de la personne. Cela est nécessaire au moment de l'admission en établissement mais aussi tout au long de la vie du résident. Il ne faut cependant pas attendre que le discernement soit altéré, que la conscience disparaisse, ou que le consentement devienne impossible à recueillir. Si la personne vulnérable, par l'âge ou le handicap, veut rester maître de ses choix jusqu'au bout de sa vie, il est indispensable qu'elle anticipe. C'est une nécessité juridique même si la démarche est compliquée.

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.

Temps et qualité incompatibles ?

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Marcel Nuss, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 58, mai-juillet 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Temps, Qualité, Rythme, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Autonomie, Handicap, Vieillissement, Soin

Surveiller sa montre et accélérer la cadence. C'est malheureusement le quotidien des aides à domiciles, que ce soit en zone rurale ou au cœur des grandes métropoles... Quand le temps file et les interventions s'enchaînent, difficile de proposer un accompagnement qualitatif. Difficile certes, mais pas impossible. Les professionnels de terrain savent pertinemment que leur posture, attitude, écoute, observation peuvent faire la différence pour mieux comprendre la requête d'une personne qui ne peut plus s'exprimer, savoir exactement quel geste nécessitera plus ou moins d'efforts. La connaissance de l'usager, les formations, le savoir-être et le savoir-faire sont heureusement autant d'outils dont disposent les aides à domicile... Car force est de constater que le système mis en place ne joue pas en leur faveur. A l'heure où le minutage de chaque soin est une réalité, où la morcellisation des actes s'est démocratisée, les accompagnements nécessitent paradoxalement de plus en plus de temps avec une population en perte d'autonomie qui vieillit à domicile et des personnes en situation de handicap qui choisissent de rester chez elles pour ne pas être institutionnalisées. La logique du financement ou de l'accompagnement ? C'est une question qui va se poser. La prochaine loi Grand Age et Autonomie permettra-t-elle de passer de la gestion de la dépendance au soutien à l'autonomie ? C'est en tout cas la volonté des professionnels et des personnes accompagnées qui souhaitent rester le plus longtemps actrices de leur quotidien. Encore faut-il le pouvoir, pouvoir avoir le temps de se lever, de se laver, de s'habiller, de manger ou encore d'échanger... sans subir une course contre la montre perpétuelle.

“La profession peine à se développer”

Article de Éléonore de Vaumas, Nicole Pogut

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3164, 12 juin 2020, pp. 30-31.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accueillant familial, Travail social, Formation initiale, Personne âgée, Personne handicapée, Témoignage, Réunion d'équipe, Travailleur social

Depuis plus de quarante ans, Nicole Pogut héberge des adultes vulnérables handicapés ou âgés dans sa maison de Saint-Nazaire, dans la Loire-Atlantique. Cette accueillante familiale, comme il en existe 9 142 en France, vient de publier un livre pour faire sortir son métier de l’ombre.

Après le confinement, les aidants sont exténués

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3163, 5 juin 2020, p. 11.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Crise, Épidémie, TIERCE PERSONNE, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie, Soutien psychologique, Fatigue

Épuisement, isolement, détresse. Après trois mois de pandémie, de crise sanitaire liée au coronavirus, la situation des proches aidants reste difficile. Alors qu’ils estiment n’avoir pas suffisamment été entendus par les pouvoirs publics, ils font part de leur ras-le-bol.