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Co-résider avec un enfant après 60 ans en Europe et en Chine

Article de Anne Lafferrère

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 151-177.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Aidant familial, Famille, Catégorie socioprofessionnelle, Intergénérationnel, Milieu urbain, Milieu rural, Santé, Revenu, Europe, Chine

Si l’on veut permettre de « vieillir chez soi », il est important d’évaluer les ressources en aides quotidiennes. Cet article s’intéresse à la disponibilité d’enfants co-résidents comme aidants potentiels d’un parent âgé. Il fournit une analyse multi-pays des déterminants de la co-résidence des parents avec un enfant, se basant sur 5 vagues de l’Enquête sur le vieillissement, la santé et la retraite en Europe (SHARE), 6 vagues de l’Étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA) et deux vagues de l’Étude longitudinale chinoise sur la santé et la retraite (CHARLS).
La probabilité pour un parent de co-résider après 60 ans augmente s’il fait face à des limitations dans les activités essentielles de la vie quotidienne (AVQ), mais pas en cas de maladies chroniques, signe que les enfants apportent de l’aide plutôt que des soins. À âge et état de santé donnés, co-résider est moins probable quand les ressources économiques des parents ou leur niveau d’éducation sont plus élevés, ce qui montre que co-résider peut être un choix contraint. En Europe continentale, le taux de co-résidence diminue au fil des cohortes pour les parents veufs, témoignant de la plus grande autonomie des plus âgés et de changements dans les organisations familiales

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Choix résidentiels des plus de 65 ans en Europe : logement privé ou collectivité ?

Article de Anne Laferrère, Louis Arnault

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 125-149.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Communauté, Santé, Catégorie socioprofessionnelle, Politique sociale, Territoire, Famille, Europe

Avec le vieillissement de la population, la question des soins aux personnes dépendantes devient cruciale. « Vieillir sur place », c’est-à-dire en logement privé « dans la communauté », plutôt qu’en maison de retraite « dans une communauté », semble l’option préférée par la plupart des individus. Nous étudions les décisions de logement des 65 ans et plus en utilisant 5 vagues de l’enquête SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement in Europe) dans 11 pays. Nous nous concentrons sur les effets des ressources économiques, c’est-à-dire du revenu, de la richesse financière et immobilière, ainsi que du niveau d’éducation. À niveau observé égal de santé, de handicap, de situation familiale et de logement, un déménagement en maison de retraite est moins probable pour les plus éduqués ou les plus riches. Ce « constat objectif » ex post corrobore la préférence habituelle pour une vie « dans la communauté ». Les effets sont encore plus significatifs lorsque l’on ne prend pas en compte le facteur invalidité, ce qui met en évidence la corrélation entre statut socio-économique et perte d’autonomie chez les personnes âgées. Pour les très âgés, en fin de vie, le passage en institution ne semble dépendre que de l’état de santé ou du degré de perte d’autonomie. Ces effets diffèrent selon le pays, sans que le lien avec l’organisation des soins soit particulièrement clair. Pour satisfaire ce désir de « vieillir sur place », il faudra adapter logements et quartiers, organiser et financer les soins à domicile, adapter les Ehpad aux handicaps lourds et à la fin de la vie

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De l’Ehpad aux logements assistés : la leçon néerlandaise

Article de Fany Cerèse

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 107-123.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Autonomie, Logement, Adaptation, Politique sociale, Secteur privé, Association, Aide médicale, Aide sociale, Bénévolat, Pays Bas

Cet article vient analyser les différentes modalités d’accompagnement des personnes âgées dépendantes aux Pays-Bas, tant dans sa dimension sociale, organisationnelle que spatiale. Celui-ci se caractérise par une prégnance très forte de la logique « domiciliaire », avec une transformation progressive de l’offre ces quinze dernières années, marquée par la fermeture des structures d’hébergement médicalisées au profit de logements assistés. Peu à peu, et face à un contexte de pénurie de moyens, le gouvernement néerlandais a décidé une réorientation de la prise en charge des personnes qui avancent en âge, non plus centrée sur le soin mais sur la vie quotidienne. Il en ressort des solutions désirables, qui permettent le maintien du libre choix, le droit au risque et par là même le maintien du plaisir, de la qualité et du sens de la vie

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Vieillir chez soi au Sénégal : enjeux du logement

Article de Emmanuel Niyonsaba

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 69-84.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Intimité, Pauvreté, Précarité, Logement, Milieu urbain, Sénégal

Notre article propose d’enrichir la diversité d’expériences internationales dans le rapport au vieillir chez soi à partir de cas de personnes âgées vivant dans des logements modestes au Sénégal, dans un contexte de promiscuité urbaine. Sur la base d’enquêtes qualitatives, nous explorerons, en plus des représentations de vieillir chez soi, le ressenti des personnes âgées face à la promiscuité dans leurs familles, son impact sur leur santé et sur leur vie sociale ; nous analyserons aussi les risques que représentent des environnements de vie inadaptés à la progressive fragilisation. L’analyse des entretiens réalisés dans les agglomérations de Dakar et Saint-Louis montre que la perception de vieillir chez soi inclut des aspects positifs comme les avantages de la vie en communauté, l’attachement à un lieu de vie habituel, etc., pourtant les préoccupations consécutives aux transformations urbaines bousculent ces certitudes. L’inadaptation du logement et de l’environnement de vie pose des problèmes de préservation de l’intimité et multiple les défis concernant le confort et l’accessibilité pour les personnes très vulnérables, réduisant ainsi leur épanouissement social. Elle s’accompagne aussi d’un risque de confinement. Ainsi, les conséquences d’un logement inadapté ouvrent la réflexion sur les choix futurs des politiques de protection sociale pour mieux accompagner les personnes dans leur choix de l’habitat et d’un environnement de vie adéquat.

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Les politiques d’adaptation de l’habitat des seniors en France et en Allemagne

Article de Viviane André, Marion Ille Roussel

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 85-106.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Autonomie, Logement, Adaptation, Maintien à domicile, Aide au logement, Politique sociale, Collectivité territoriale, Allemagne, France

La France et l’Allemagne, engagées pour le maintien à domicile, mettent en place des aides financières pour adapter le parc de logement au vieillissement et à la perte d’autonomie. L’analyse de ces instruments de l’action publique démontre que le regard porté sur la dépendance et la vieillesse diffère entre les deux pays. La prise en compte du besoin de soins par la Pflegeversicherung (assurance soins) en Allemagne fait de l’adaptation du logement un droit universel, indépendamment de l’âge et du niveau de revenu. En France, l’État et les départements suivent à l’inverse une logique de « séniorisation » face à la perte d’autonomie. Les Länder allemands complètent des aides de l’État pour rendre l’investissement et l’amélioration du parc bâti plus accessible, favorisant une approche préventive de la dépendance pour des logements adaptés à tous les âges de la vie et aux besoins des territoires. Cette approche territoriale se retrouve en partie en France par l’intervention des collectivités locales dans le cadre d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) mises en place avec l’agence nationale de l’habitat (ANAH), ou de programmes propres

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Habitats collectifs pour personnes âgées autonomes : réflexions à partir d’exemples français et suisses

Article de Anne Bérénice Simzac, Maria Grazia Bedin, Marion Droz Mendelzweig

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 51-67.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Enquête, Sociologie, Entretien, Résidence autonomie, Politique sociale, Communauté, FRANCE, SUISSE

En Suisse romande comme en France, diverses solutions d’habitats collectifs destinées aux personnes âgées sont proposées en alternative au domicile ordinaire. Deux d’entre elles entrent en résonance : les résidences autonomie françaises et les logements-protégés suisses. Ces deux variantes sont des modèles de logement à mi-chemin entre le domicile ordinaire et l’institution médico-sociale. Deux études menées dans ce type de structure, en régions parisienne et lyonnaise en 2015 et l’autre en Suisse romande en 2020, font apparaître des similitudes fortes, mais aussi des disparités d’objectifs et de fonctionnement révélatrices de nuances dans le positionnement face au vieillissement. L’examen des avantages et des limites de ces habitats permettra de juger de leur faculté à proposer une alternative solide à l’entrée en institution. Suite à l’exposé des méthodologies utilisées et des fonctionnements de ces modèles d’habitats dans les deux contextes nationaux, nous identifierons ce qui les rend susceptibles de prolonger le sentiment du « chez-soi » et de les inscrire comme alternative à l’entrée en établissement médicalisé

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Dé(s)mesure(s) de la fin de vie

Article de Marthe Nicolet, Michel Oris, Véronique Lefebvre des Noettes, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 164, 2021, pp. 11-170.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Fin de vie, Personne âgée, Représentation sociale, Soins palliatifs, Bien-être, Droit, Mort, Suicide, Euthanasie, Suisse, France, Inde, Belgique

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Finir sa vie, hâter la mort au grand âge

Article de Régis Aubry, Hélène Trimaille, Florence Mathieu Nicot, et al.et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 42, n° 163, décembre 2020, pp. 11-204.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Fin de vie, Mort, Personne âgée, Accompagnement de fin de vie, Euthanasie, Suicide, Éthique, France, Suisse, Belgique

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