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Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3058, 27 avril 2018, pp. 34-35.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Magistrat, Récit de vie, Immigré, Exil
Représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à la Cour nationale du droit d’asile de 1999 à 2016, le sociologue Smaïn Laacher a eu à se prononcer sur les demandes d’asile de réfugiés dont les parcours et les récits sont parfois… incroyables mais vrais ou croyables mais faux. Dans son livre « Croire à l’incroyable », il relate son expérience d’assesseur au sein de cette institution unique en son genre.
Au coeur de la crise migratoire de l'été 2015, un lycée désaffecté du quartier de la place des Fêtes, dans le XIXe arrondissement, a été occupé par des migrants, dont le nombre est passé en trois mois de 150 à 1 400. Un "mini-Calais en plein Paris" ont dit des journalistes témoins de l'insécurité et de l'insalubrité du lieu. Concernée en tant qu'habitante et parent d'élève du collège voisin, Isabelle Coutant, sociologue des quartiers populaires, a vu cette fois le "terrain" venir à elle, tiraillée entre le désir d'aider et l'envie de comprendre.
L'ouvrage retrace cet événement, la déstabilisation du quartier qui en a résulté, entre stupeur initiale, colère des riverains livrés à eux-mêmes, tensions mais aussi mobilisations solidaires et bouleversement provoqué par la rencontre. Il y a là comme un laboratoire de ce qui traverse aujourd'hui les sociétés européennes : comment accueillir ? À quelles conditions les quartiers populaires, au premier chef concernés par l'arrivée des migrants, peuvent-ils continuer d'assurer la fonction d'intégration qui leur est de fait confiée ? A l'heure où Paris, Londres ou New York s'enorgueillissent d'être des villes-monde ayant vocation à devenir des "villes-refuge", peut-on penser la cause des réfugiés indépendamment de la cause des quartiers ?
L'arrivée d'un étranger dans un groupe humain, quel qu'en soit le motif, est toujours source de perturbations, sociales et psychiques, tant pour ceux qui accueillent que pour le nouveau venu. Le motif du départ et les modalités d'arrivée constituent des facteurs essentiels de ces situations. Ce numéro cherche à montrer comment, dans différents cas de figure, ces problèmes ont pu être gérés.
Paru dans la revue Direction(s), n° 152, avril 2017, pp. 22-29.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Réfugié, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Droit d'asile, Guerre, Accueil, Exil, MINEUR ETRANGER ISOLE, Accompagnement social, Crise, Financement, Association, Logement, Autonomie, Hébergement, Insertion sociale, Insertion professionnelle
Demandeurs d'asile, exilés, réfugiés, mineurs non accompagnés... Comment les professionnels du secteur social accompagnent-ils ces publics en France dans un contexte de crise migratoire ? Pris en étau entre des financements en berne et des pouvoirs publics qui semblent dépassés par la situation, les gestionnaires associatifs doivent composer avec les difficultés pour tenter de maintenir un accueil décent.
« Il s’agit de quoi ? Il s’agit de les soigner du fait qu’un pays leur refuse des papiers ? Ils auraient des papiers, ils n’auraient pas besoin d’antidépresseur ! Est-ce que je dois soigner les atteintes à la dignité humaine faites par un État dans lequel ils se sont retrouvés ? C’est aussi ce qui fait dire aux professionnels de temps en temps, et pas seulement de manière défensive : “c’est pas notre boulot !” »
Ces mots, ceux d’un soignant en santé mentale, expriment son indignation face aux incohérences d’un système défaillant, et questionnent le sens de la clinique pour les demandeurs d’asile et déboutés.
En 2005, les Cahiers de Rhizome intitulés Demandeurs d’asile, un engagement clinique et citoyen restituaient la recherche portée par l’Orspere sur la santé mentale des demandeurs d’asile. Ce travail de recherche a abouti, grâce à un financement des tutelles régionales de santé, à la création du Réseau Samdarra, en 2007. Dix ans après, les problématiques migratoires renouvellent les questionnements concernant la santé mentale des « migrants précaires », sans que cela n’aboutisse pour autant à la création de dispositif spécifique. Les politiques migratoires, loin de favoriser l’accès au soin, participent au contraire à la vulnérabilisation du public migrant, ce qui accentue l’embarras des praticiens dans leurs pratiques professionnelles.
Troisième prix des jeunes auteurs - Les hommes se déplacent, d’un pays à un autre, ou d’une région à une autre, en quête, pour la majorité, de meilleures conditions de vie. Cela implique déchirement, rupture des liens d’appartenance avec le monde connu. En situation de migration, l’identité propre et l’identité sociale sont questionnées. Le travail thérapeutique en systémique consiste à comprendre l’homme et ses systèmes. Le thérapeute systémicien étant, bien souvent dans cette relation, confronté lui-même à ses propres liens d’appartenance et à ses résonances.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Exil, Femme, Immigré, Migration, Précarité, Récit de vie, Résilience, Traumatisme, Violence, Violence conjugale, Solidarité
Les violences liées à la condition d'être femme n'épargnent à ce jour aucune société. Qu'advient-il de ces femmes qui résistent ?
"Au loin le point du jour" suit quelques-unes de ces migrantes, accompagnées parfois de leurs enfants, qui décident de partir et d'en finir avec les menaces. Aux blessures de l'intime s'ajoutent l'épreuve de l'exil et la difficulté de survivre dans la précarité de leur situation administrative et matérielle.
Le soutien des associations qui les accompagnent et les liens de solidarité qui se tissent leur permettent néanmoins de retrouver la force de se reconstruire peu à peu et de s'engager sur le chemin de la résilience. (Source : 4ème de couverture)