Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Marc Masson, Lisa Blecha, Amine Benyamina, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 19-61.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Addiction, Épidémiologie, Diagnostic, Dépistage, Neurobiologie, Psychopathologie, Théorie, Vulnérabilité, Psychanalyse, Approche clinique, Drogue, Tabac, Motivation, Traitement de substitution, Image de soi, Vidéo
Les comorbidités addictives sont très fréquentes chez les patients souffrant de troubles bipolaires. Cette "pathologie duelle" aggrave le pronostic de la maladie et complique beaucoup l'accompagnement thérapeutique. Par ailleurs, le peu de recommandations et d'études sur les prises en charge de ces patients comorbides reste une réelle difficulté pour les soignants. Le travail en binôme des équipes psychiatriques et addictologiques est alors un axe majeur à développer dans les parcours de soin.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3035, 24 novembre 2017, pp. 32-33.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Droits des usagers, Compétence, Qualification professionnelle, Recherche-action, CAARUD (Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), CSAPA (Centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie), Paris
Dans la rue et l’économie souterraine, les usagers de drogues développent des savoirs et compétences. Dans une perspective de socialisation et d’insertion, les professionnels doivent les aider à identifier ces acquis et à favoriser leur validation. Tel est l’enseignement de la recherche-action menée par Sandra Louis, cheffe de service du CSAPA 110 Les Halles, à Paris (Groupe SOS). La démarche suppose d’encourager la participation des usagers.
En dix mois, les deux salles de consommation à moindres risques (SCMR) de Paris et Strasbourg ont pris leurs marques. Alors qu'une troisième structure est en préparation à Bordeaux, les militants et professionnels appellent à ouvrir davantage d'espaces en France.
Article de Emma Richaud, Patrice Fernandes Pereira, Catherine Simon, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 23, n° 2, 2017, pp. 9-109.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Réduction des risques, Addiction, Psychologue, Pratique professionnelle, Consommation, Drogue, Détenu, Prison, Soin, Prévention sanitaire, Hépatite, Sida, Pharmacie, Outil, Évaluation, CAARUD (Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), Steribox
Toxicomanes ? Drogués ? Usagers de drogues ? Consommateurs de produits psychoactifs ? Si cette dernière terminologie apparaît être la moins stigmatisante et la plus adéquate, l’entrée choisie -pour ce Rhizome- de l’usage et des usagers permet d’appréhender leur multiplicité, ainsi que la pluralité des problématiques induites au-delà de l’addiction pathologique. Patrick Pharo précise d’ailleurs dans ce numéro pourquoi les troubles liés à une substance et les troubles addictifs ont été confondus, et nous invite à distinguer les deux.
Ce Rhizome est publié dans un contexte où le bienfondé de la judiciarisation de la consommation est discuté. Deux contributions documentent les enjeux de la définition de ce qui est légal ou non. De manière schématique, certaines substances ont des propriétés pharmacologiques et sont légales et contrôlées, tandis que d’autres produits sont eux considérés comme des « drogues illicites ». Aujourd’hui, la fin du « consensus sur la guerre à la drogue » appelle à redéfinir l’objet de l’intervention et la place du (prendre) soin. Selon Anne Copell, il n’y a pas d’autres choix que d’apprendre à « coexister avec les drogues en limitant autant que possible les risques et les dommages ».
Paru dans la revue Esprit, n° 429, novembre 2016, pp. 115-123.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Usager, Consommation, Réduction des risques, Expérience
Inspirée d’expériences à l’étranger, l’ouverture de deux « salles de shoot » en France s’inscrit dans une politique publique de réduction des risques. Il s’agit de suspendre le jugement moral au profit de la santé et de la réinsertion sociale des usagers de drogue, ainsi que de la sécurité des riverains.