Documentation sociale

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La juste place des émotions dans le travail social

Article de Sylvain Brezzier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3174, 04 septembre 2020, pp. 32-34.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement social, Distance, Émotion, Travailleur social, Relation, Pratique professionnelle

La question des émotions au travail se pose avec une acuité particulière dans le secteur social et médico-social. Mais le diktat de la « juste distance » entre professionnels et personnes accompagnées a longtemps fait de « l’affect » un sujet tabou.

Les difficultés de l'accompagnement social

Article de Marion Lièvre

Paru dans la revue Projet, n° 376, juin 2020, pp. 34-37.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement social, Éducateur spécialisé, Assistant de service social, CHRS, SDF, Réfugié, Droit d'asile, Pratique professionnelle

Que proposer quand les hébergements sont saturés et que manquent les moyens, notamment humains ? Portrait croisé de deux travailleurs sociaux confrontés au quotidien à des dilemmes qui interrogent ce qu’accompagner veut dire.

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L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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Accueillir, rencontrer, accompagner : de l'accès aux droits fondamentaux à la promotion de la personne

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 277, juin 2020, pp. 11-96.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Assistant de service social, Accès aux droits, Usager, Accueil, Rencontre, Accompagnement social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Défenseur des droits

Dans un contexte de changement économique et technologique au rythme effréné, aggravant les inégalités et la précarisation sous toutes ses formes, les politiques sociales ne semblent plus jouer leur rôle de réduction des effets de la pauvreté. Les institutions sociales ainsi que les collectivités territoriales sont, quant à elles, confrontées à une réduction des budgets sociaux. De nombreux rapports font état de ces changements. De même, l’ANAS est régulièrement interpellée par les praticiens qui s’interrogent sur le devenir de la profession et le sens de son action.
Face à ces transformations sociétales, les Assistants de Service Social ont toujours, et peut être encore davantage aujourd’hui, à se mobiliser pour l'accès des personnes aux droits fondamentaux tel que définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la définition du travail social. Il est donc important d’avoir des clés pour comprendre les changements présents sur le plan social et leurs répercussions sur la pratique de la profession. Il s’agit d’analyser l’actuel paradigme et de dégager les modalités d’adaptation du service social ainsi que les défis à relever.
La JNE 2019 s’est déroulée en deux temps :
- Le matin, le Défenseur des droits et une table ronde ont abordé le thème des Droits fondamentaux comme boussole du travail social.
- L’après-midi la présentation du rapport de l’IGAS sur l’accompagnement social a été suivi par une table ronde sur les outils pour la promotion des personnes.
Au cours de cette journée d’études, nous avons partagé nos expériences, réfléchi aux mutations indispensables et réaffirmé nos valeurs.

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Le travail relationnel dans l'accompagnement social

Article de Elsa Chazette, Jenna Hammadi, Samyra Bouchal, Estelle Trouillon

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 146-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Accompagnement social, Relation d'aide, Relation travailleur social-usager, Confiance, Distance, Usager, Autonomie

Lors d’un travail demandé au cours de la formation d’assistant de service social (ASS), les étudiantes ont écrit sur le travail relationnel dans l’accompagnement social, en l’illustrant par des vignettes issues de leurs stages, qui donnent vie à ces notions. En s’appuyant sur des auteurs qui définissent la relation d’aide, elles abordent l’engagement de soi dans la relation et la difficulté de trouver un équilibre entre bonne distance et bonne proximité. Une d’elles s’interroge sur l’objectif affiché de développer l’autonomie de la personne, alors qu’elle observe le paradoxe de la dépendance au service social. Une autre décrit la mise en place d’un climat de confiance en s’appuyant notamment sur l’organisation de l’espace et en prenant en compte la communication corporelle. La dernière questionne la neutralité de l’assistante sociale et la prise de recul.

Oeil pour oeil, clan pour clan : journal d'une éduc de la PJJ

Livre de Sophie Moreau, édité par Erès, publié en 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Délinquance juvénile, PJJ, Éducateur spécialisé, Accompagnement social, Relation éducative, Foyer d'hébergement, Témoignage

Ce journal intimiste constitue une immersion dans la délinquance juvénile à travers le regard engagé d'une jeune éducatrice en foyer du ministère de la Justice. Il décrit un métier atypique et un quotidien mouvementé auprès d'un public méconnu et pourtant fantasmé : les mineurs délinquants.

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Posture et travail social : valeurs, pratiques et conditions

Livre de Eric Kérimel de Kerveno, Michèle Benhaim, Yannick Blanc, édité par Champ social, publié en 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Posture professionnelle, Travailleur social, Philosophie, Accompagnement social, Relation éducative, Valeur, Association, Dignité

Souvent usité par les professionnels du champ social et médicosocial le vocable " posture " se traduit le plus souvent par une manière professionnelle de se tenir tel le " peripateticos " avec des usagers du secteur. Cependant lorsqu'on interroge les professionnels pour donner une définition plus précise de ce terme les travailleurs sociaux sont contraints d'aller chercher dans la langue conceptuelle d'autrui les éléments d'explication.
Cet essai est une tentative de clarification de ce que recouvre la posture en même temps qu'il cherche dans la pratique quotidienne les champs de force efficients qui pourraient aider les professionnels à sortir de pseudo techniques ou méthodes proposées par les experts à la mode. C'est dans le temps long au croisement de l'Histoire et de la philosophie mais aussi dans les situations vécues qu'il est proposé de repérer ce que la pratique nous permet de découvrir.
C'est de l'engagement dont il est question ici, au risque de bousculer, de se bousculer.

Le droit à l'alimentation durable, un nouveau droit ?

Article de Dominique Paturel

Paru dans la revue Forum, n° 158, octobre 2019, pp. 36-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Alimentation, Travail social, Aide alimentaire, Précarité, Législation, Aide sociale, Accompagnement social, Financement, Changement social

La façon de gérer la précarité alimentaire en France aujourd'hui est issue d'une histoire longue : d'abord celle d'une représentation de la précarité alimentaire dominée par la précarité alimentaire des "clochards", hommes désocialisés de cadres familiaux et ne sachant pas cuisiner, sans domicile fixe, et par conséquent sans possibilité d'autonomie alimentaire. [...]

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