Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs
L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.
Article de Jean Bernard Paturet, Pierre Corcos, Jean Louis Mayaud, et al.
Paru dans la revue Tiers, n° 15, avril 2016, pp. 7-181.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Médiation familiale, Rupture, Couple, Famille, Cohabitation, Distance, Étranger, Interculturel, Technologie de l'information et de la communication, Attachement, Enfant, Parole, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Accueil enfant-parents, Simmel (Georg), Québec
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 76-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Couple, Famille, Violence, Violence conjugale, Parentalité, Enfant
Dans cet article, Karen Sadlier propose un résumé des effets de la violence dans le couple chez l’enfant. Elle explique également ce que représente comme défi cette violence dans le couple pour la parentalité, et ses implications pour l’accompagnement éducatif. L’auteur aborde ensuite la notion importante de parentalité parallèle, sans oublier de prendre en compte les besoins de l’enfant face à la violence dans le couple.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 85-92.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Couple, Famille, Souffrance, Enfant, Trouble du comportement, Méthode, Professionnel de l'enfance, Repère
Violences domestiques, traumatisme de l’enfant et trouble de l’attachement. Michel Delage décrit ici avec précision la construction de la personnalité d’un enfant confronté aux violences au sein d’un couple parental. Cela lui permet de proposer une véritable méthode pour bien identifier cette souffrance en train de se construire et pour permettre aux professionnels de l’enfance d’intervenir de la manière la plus pertinente possible.
Livre de Robert Neuburger, édité par O. Jacob, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Intimité, Adolescent, Couple, Famille, Norme, Relation familiale, Mort, Enfant, Étude de cas, Individu, Transmission
Une grande partie de notre existence est consacrée à acquérir une intimité, puis à la défendre ou au contraire à la partager. Mais qu'est-ce que l'intimité ? Comment l'adolescent conquiert-il son espace propre ? Comment, plus tard, tisse-t-on une intimité au sein du couple, puis de la famille, tout en préservant son territoire personnel ? Voilà qui devrait permettre à chacun de mieux comprendre les bases mêmes de l'identité, mais aussi des liens conjugaux et familiaux.
Livre de Chantal Zaouche Gaudron, Jean Jacques Flores, Céline Jaspart, Nathalie Savard, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prévention, Violence, Famille, Enfant en difficulté, Psychologie du développement, Enfant, Génération, Accompagnement, Relation enfant-parents, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Souffrance psychique, Conflit de loyauté, Parentification
Cet ouvrage est conçu comme un outil de sensibilisation et de prévention des effets délétères sur le développement des enfants qui sont témoins de la violence conjugale. L'accompagnement et le devenir des enfants s'inscrivent au coeur de la réflexion des auteurs et constituent le fil rouge de cet ouvrage. Volontairement synthétique afin de souligner les éléments les plus marquants et les plus saillants, ce bilan des connaissances met en évidence l'impact des violences conjugales sur le développement de l'enfant. Il s'accompagne d'un DVD présentant des saynètes réalisées par des enfants à partir du logiciel de modélisation Gepetto créé par l'association Animaçao. Ces petits films d'animation très simples constituent des médiations pour instaurer un débat avec et pour les enfants.
Avec la collaboration de : Jean-Jacques Flores et Céline Jaspart, marionnettistes, infographistes à Toulouse au sein de l'association Animação qui oeuvre depuis vingt ans dans les domaines de la technologie et de la marionnette. Olivia Paul, docteur en psychologie, ATER, université Toulouse Jean-Jaurès. Nathalie Savard, maître de conférences en psychologie, université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, LIRTES-OUIEP.
Cothérapie et coparentalité posent des problèmes analogues liés au fait que les deux partenaires sont à la même place. Des difficultés peuvent alors surgir du fait des différences conceptuelles et/ou du risque de privilégier la relation entre les deux partenaires au détriment du tiers, enfant d’un côté, patients de l’autre. Il semble sage de réactualiser les principes selviniens, basés sur la complémentarité dans les équipes thérapeutiques où l’un fait l’observateur pour une situation et l’autre assume les responsabilités thérapeutiques, quitte à intervertir les rôles pour une autre situation. Les familles peuvent bénéficier d’un dispositif analogue en alternant les rôles, chacun prenant la responsabilité éducative à son tour. Ces dispositifs ont tendance curieusement à atténuer les différences et à créer une saine émulation plutôt qu’une rivalité plus ou moins sourde et aliénante ou une complicité ambiguë.
Article de Anne-Sophie Graud, Martine Gross, Nicoletta Diaso, et al.et al.
Paru dans la revue Recherches familiales, n° 11, pp. 3-155.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Corps, Identité, Transmission, Embryon, Procréation médicalement assistée, Homoparentalité, Comportement alimentaire, Adolescent, Enfant, Classe sociale, Groupe d'appartenance, Greffe, Stérilisation, Norme, Identité sexuelle, Sport, Droit de la famille, Politique familiale, GENRE, FRANCE, CUBA