Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 51 à 60 sur un total de 242

Votre recherche : *

Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure

Article de Pénélope Bacle, Leslie Fauvel, Jennifer Fournier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3257, 29 avril 2022, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Intimité, Sexualité, Institution, Éthique, Vie privée, Enfant placé, Jeune, Handicap, Formation, Travailleur social, Groupe de parole, Environnement social, Famille

Dossier composé de 4 articles :
Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure
Enfants de l’ASE : malaise dans les chambres
Des foyers où il est question d’amour
« Il faut entendre les voix des personnes concernées »

Quand ce que l’on croit savoir de son histoire se confronte à la réalité

Article de Nathalie Parent

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 117-131.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Origine, Adoption internationale, Accompagnement, Illégalité

Des adoptés, lors de la recherche de leurs origines, découvrent que leur adoption était illégale ou irrégulière. Ils se sont construits sur un mensonge. Connaître cette réalité est une nécessité pour les professionnels afin de pouvoir les accompagner car les conséquences peuvent être dramatiques.

Accès à la version en ligne

Savoir et apprendre à l’école pour savoir

Article de Elisabeth Perrin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 71-81.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Scolarité, Apprentissage, Accompagnement, Intégration scolaire

Enseignante spécialisée et correspondante « École Adoption » dans l’Académie du Puy-de-Dôme, j’ai eu pour mission, pendant plusieurs années, d’accompagner les enseignants et les familles adoptives sur les questions de scolarisation et d’apprentissages scolaires. Les enfants adoptés interrogent l’école dans son ensemble, alors que leurs présences, pour certains d’entre eux, pointent des difficultés d’apprentissages et d’adaptation qui rejoignent les difficultés d’élèves dits à besoins particuliers. La question de l’accompagnement des enseignants et des familles adoptives devient centrale afin de répondre au mieux aux conditions de réussite des parcours scolaires de ces jeunes.

Accès à la version en ligne

Les savoirs en partage : place du psychologue dans les entretiens d’agrément en vue d’adoption

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 33-46.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Agrément, Psychologue, Accompagnement, Filiation

Dans le parcours d’adoption la demande d’agrément constitue une étape fondamentale et fondatrice. Au cœur des entretiens, la notion de savoir est le fil qui relie les futurs parents, le clinicien et l’enfant à venir. Comment le psychologue accompagne-t-il les couples qui souhaitent adopter, de quelles responsabilités est-il porteur pour faciliter les transmissions qui permettront le processus d’affiliation ?

Accès à la version en ligne

Accompagner et transmettre : quels savoirs du côté des mères de naissance

Article de Chantal Prononce Poyol

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 15-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Abandon, Adoption, Périnatalité, Accompagnement, Mère, Secret

L’accompagnement psychologique des mères de naissance favorise le travail de la pensée là où les secrets, la honte et les mécanismes de défense font obstacle au savoir les concernant ; il soutient l’accueil protecteur et humanisant de l’enfant et facilite la transmission de son histoire de naissance.

Accès à la version en ligne

Médiations : de l'activité au partage

Article de Valentine Prouvez, Joseph Rouzel, Jérôme Lateurtre, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 153, 1er trimestre 2022, pp. 13-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Médiation éducative, Accompagnement, Rencontre, Jeune, Éducateur spécialisé, MECS, Technique éducative, Psychanalyse, Relation éducative, Pédagogie, Créativité, Travail éducatif, Travail social, Langage, Animation, Institution, Atelier, Création, Film, Musique, Milieu naturel, Formation, Précarité, Écriture, Culture, CEMEA

Théâtre des rencontres humaines, tissu de relations multiples, lieu de mise en scène des difficultés psychiques ou sociales... les médiations constituent le cœur du métier des fonctions éducatives, sociales, soignantes.
Pourtant, aujourd'hui, les fonctions des professionnels du social, du médico-social, de la psychiatrie tendent à se déplacer : le cumul des rôles (coordination, pilotage de projets, soins...) fait que les moments de rencontre avec les usagers se raréfient. L'"animation" et les activités sont souvent dévolues à certains professionnels. Parce qu'elles viennent combler le vide et masquer ainsi l'angoisse que peuvent ressentir au quotidien les publics comme les professionnels, parce qu'elles offrent aussi une visibilité au travail des établissements, certaines équipes vont les multiplier jusqu'à l'activisme. Mais comment garder alors le sens et la valeur du "faire ensemble" dans la relation d'accompagnement ?

Accès à la version en ligne

“Passer d’un risque perçu à un risque acceptable”

Article de Marie Nahmias, Martin Caouette

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3248, 25 février 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Accompagnement, Usager, Personne handicapée, Risque

Chercheur à l’université du Québec, Martin Caouette revient ici sur les défis que soulève l’autodétermination des personnes handicapées et sur la façon dont les professionnels peuvent les aider à agir, libérées des influences extérieures.

Violences sexuelles : accompagner la parole

Article de Alexandra Marquet, Mariem Majdi, Florence Leggio, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 12, décembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Abus sexuel, Accompagnement, Parole, Agression, Aide à domicile, Vulnérabilité, Conditions de travail, Personne âgée, Personne handicapée, Pathologie, Formation, Sexualité, Victime, Prévention, Harcèlement sexuel, Employeur, Salarié

PARLER POUR DENONCER. Octobre 2017. L’affaire Weinstein éclate. Depuis, le mouvement MeToo a déferlé. Les victimes osent enfin parler. Haut et fort. Les violences et les agressions sexuelles ne sont plus ni tues ni tolérées. Les premières à briser le silence ont été des femmes connues, évoluant dans des sphères socialement protégées : actrices, militantes, chanteuses… Depuis, le mouvement s’est inscrit dans la durée. De nombreuses anonymes se sont jointes à cette déferlante en se manifestant sur les réseaux sociaux ou en saisissant la justice. A l’heure où les violences sexuelles apparaissent enfin à la une de l’actualité, où les commissions d’enquête se multiplient sur le terrain, le domicile reste encore et toujours le lieu de l’intime où il est difficile de s’exprimer et ainsi d’être entendu. C’est dans ce cadre que les auxiliaires de vie et autres aides à domicile interviennent. Seules, sans avoir été sensibilisées, elles accompagnent des personnes vulnérables, dont certaines pathologies peuvent entraîner des comportements sexuels déviants. Propos vulgaires, mains baladeuses, gestes brutaux ou dégradants. C’est bien cette réalité, la leur, qui est mise au jour par l’étude inédite réalisée par l’université de Poitiers.

ENTENDUE, SOUTENUE. Comment réagir quand on n’est ni préparée, ni soutenue ? Quand les conditions de travail et d’emploi sont dégradées, quand on est une femme seule, que l’on a des enfants à nourrir et que l’on est clairement en situation de fragilité économique et sociale ? Comment ne pas être exposée ? Comment agir lorsque l’on est le témoin indirect de violences sexuelles ou si de sérieux doutes existent quant à la nature d’un hématome ? Comment comprendre certains silences ? Autant de situations difficiles à appréhender pour ces femmes et ces hommes venus au départ pour aider une personne dans l’exécution de gestes de la vie quotidienne. Parler et partager sont, comme toujours, les premières voies pour appréhender la situation puis rechercher des solutions. Encore faut-il être entendue et encouragée. C’est le rôle principal des employeurs : protéger des salariées exposées dans une société qui continue de nier les désirs charnels des personnes très âgées ou en situation de handicap, qui peuvent être tour à tour victimes ou bourreaux.

GENERALISER LE CADRE PROTECTEUR. Les professionnels le savent, pour se préserver, des attitudes sont à privilégier : tenues vestimentaires plutôt larges, bannir les petits noms ou le tutoiement sous la douche, bien choisir ses mots pour éviter toute incompréhension. Parfois, et malgré toutes ces précautions, la situation dérape. Le Baluchonnage a posé un cadre protecteur duquel pourraient s’inspirer les services à domicile : la mixité des intervenants, ne pas isoler les salariées en leur proposant une permanence clinique 24 heures sur 24. L’enjeu est d’instaurer une véritable politique de prévention pour ces professionnelles encore identifiées comme « la bonne à tout faire ». Les formations et autres sensibilisations sont encore déficitaires et insuffisantes. L’engagement de chacun des acteurs est nécessaire pour espérer sur ce front une éclaircie : amélioration des conditions d’emploi, formations des intervenants, sensibilisations des bénéficiaires et soutien des professionnels avec un mot d’ordre : mettre fin au mécanisme d’euphémisation.

Aidants : concrétiser le droit au répit

Article de Sophie Massieu, Catherine Abou El Khair, David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3231, 29 octobre 2021, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Droit, Repos, Autonomie, Handicap, Trouble du langage, Relation d'aide, État, Financement, Besoin, Accompagnement, Pair aidant, Accueil de jour, Hébergement

Dossier composé de 4 articles :
Aidants : concrétiser le droit au répit
Des besoins non pourvus, une offre inadaptée
Du repos pour les aidants, du lien pour les résidents
Les aidants demandent à être accompagnés, pas remplacés

La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.