Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Lien social, n° 1253, 11 au 24 juin 2019, p. 7.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Prise en charge, Tarification, Département
Depuis 2017, plusieurs départements expérimentent le remboursement des psychothérapies. Mais dans leur majorité, les psychologues s’opposent à ces dispositifs très encadrés.
La communication hypnotique peut être définie comme l'art d'utiliser différents procédés de langage issus de l'hypnose formelle (hors transe), au cours d'un dialogue soignant-soigné, pour atteindre un objectif. Au-delà de ses aspects techniques, cette communication produit un contexte et une présence thérapeutique particulière, centrée sur les ressources du patient. En psychiatrie, cette approche est souvent adaptée par sa flexibilité et son caractère pragmatique à la diversité des situations. Éclairage théorique et expériences cliniques.
La réflexion de notre groupe s’appuie sur un modèle de psychothérapie individuelle d’orientation systémique dite PIOS et propose d’ouvrir ponctuellement le setting « en individuel » à des membres significatifs de l’entourage du patient. Plutôt que de travailler uniquement avec les représentations du patient, nous intégrons la possibilité de travailler avec les forces vives de l’interaction auxquelles les grands courants de la thérapie familiale nous ont sensibilisés.
Les points à aborder dans le dispositif élargi sont soigneusement élaborés auparavant entre thérapeute et patient. Cette rencontre enrichit considérablement la relation thérapeutique. À plusieurs niveaux, de nouvelles perspectives se déploient : une danse différente se met en place entre thérapeute et patient, comme entre ce dernier et ses proches.
L’auteur s’intéresse au devenir des soins de l’enfance à l’âge adulte : évaluation et fonctions de ces retours dans les populations d’inorganisations identitaires précoces dits « abusés narcissiques ».
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 45-53.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Évaluation, Épistémologie, Sciences humaines et sociales
Les recherches empiriques en psychothérapie ont été contestées dans leurs principes et leurs méthodes. La même exigence de performance s’est étendue à d’autres secteurs de l’action sociale produisant des résultats polémiques. Une brève analyse épistémologique montrera des impasses méthodologiques analogues tant dans l’évaluation de la subjectivité que dans les domaines des sciences sociales. La prise en compte de la complexité du subjectif et de la singularité des cas permettra le développement des recherches à la scientificité accrue car proches d’une clinique individualisée.
Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.
Livre de Jean Bernard Chapelier, édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Psychothérapie, Groupe, Groupe de parole, Groupe thérapeutique, Thérapie de groupe, Pair aidant, Dynamique de groupe, Psychanalyse
La loi des pairs explore la clinique des groupes thérapeutiques d’association libre à l’adolescence en mettant en évidence les processus groupaux propres à cet âge. Les nombreux exemples cliniques donnent la parole aux adolescents qui expriment en toute liberté leurs préoccupations et inquiétudes, mais aussi leurs fantasmes nombreux et variés. Cette activité psychique indispensable pour réduire les tensions internes induites par la puberté profite de l’espace groupal, où la prévalence des relations horizontales compense les difficultés ressenties face aux adultes. Dans de nouvelles hypothèses sur le processus adolescent, l’auteur souligne l’importance du fantasme d’auto-engendrement qui rend compte du passage de la sexualité infantile à la sexualité adulte. A l’attention de tous les professionnels de l’adolescence, il décrit les modalités d’application de cette technique ainsi que les difficultés rencontrées et les aménagements possibles du cadre thérapeutique, comme le psychodrame, les groupes à médiation ou encore le travail institutionnel.
« Vous, Mademoiselle, dites-nous ce que vous en pensez, vous qui avez raté votre devoir. » Aucune forteresse ne résiste à cela. Blême, frissonnante, l'expression fissurée par la déflagration, l'estomac enfoncé, l'espérance perdue, elle se faisait violence avec un héroïsme en tous points admirable pour ne pas fondre en larmes ou sombrer sous la table.
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
Article de Ivy Daure, Marion Bies, Frédéric Salaun
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 12-51.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fratrie, Prise en charge, Approche systémique, Psychothérapie, Migration, Psychiatrie, Handicap, Placement, Maladie génétique
Certains systémiciens tels que Edith Tilmans-Ostyn et Muriel Meynckens-Fourez (1999) définissent la famille du point de vue de la fratrie, en indiquant qu’une famille est formée d’un couple avec au moins deux enfants ; dans le système couple avec un enfant, il manque des interactions importantes liées à la relation fraternelle, mais aussi entre les parents et les enfants, un parent et ses deux enfants, un enfant qui observe son parent ou ses parents faire parent avec un autre enfant, etc. Cette définition octroie à la fratrie une place très importante dans le système famille. Dans ce sens, nous devons comprendre l’importance de ces interactions pour la construction de notre personnalité, les modalités d’attachement et donc notre manière d’être en relation.