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Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 39-56.
Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Conseil conjugal, Médiation familiale, Thérapie de couple, Fonction contenante, Famille, Souffrance psychique, Narcissisme, Conjoint, Écoute, Crise
Le conseil conjugal et familial propose un premier travail avec les personnes, les couples ou les familles qui rencontrent des difficultés d’ordre conjugal, parental ou familial. Il favorise, dans un cadre sécurisé, la mise en mots des ressentis et la remise en route de la pensée pour permettre aux personnes d’accéder à une représentation de leur situation et de ce qui les fait souffrir. Le conseiller conjugal et familial, de par la contenance qu’il offre, apporte ainsi une aide pour sortir du chaos intérieur et pour entrer en dialogue avec soi-même ainsi qu’à l’intérieur du couple ou de la famille. Cette prise en charge peut se révéler suffisante pour surmonter des difficultés passagères ; elle pourra aussi, par le travail d’élaboration psychique qu’elle favorise, déboucher sur un travail thérapeutique à proprement parler auprès d’un thérapeute individuel, conjugal ou familial.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 15-17.
Mots clés : Enfance-Famille, Animal, Famille, Enfant, Éducation, Attachement, Communication non-verbale, Confiance, Émotion, Besoin, Affectivité
Parmi les animaux domestiques en France, les chiens et les chats sont les plus fréquents, mais de nouveaux animaux de compagnie, comme les reptiles, s’ajoutent à la liste des poissons, des rongeurs et des autres animaux de ferme. L’être humain vit avec des animaux, petits ou grands, depuis longtemps. Mais se comprennent-ils vraiment ? Mesurent-ils réellement l’impact de leur rencontre ?
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 301-322.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Séparation, Divorce, Éducation familiale, Maintien du lien, Famille, Grands-parents, Rôle, Intergénérationnel, Conflit, Approche systémique
L’objectif de notre étude est d’enrichir la compréhension du concept de coparentalité postrupture conjugale. En essayant de comprendre « le rôle de la famille d’origine dans la qualité de la relation coparentale après la séparation conjugale des parents », nous avons analysé le vécu de quatre parents issus de deux couples parentaux hétérosexuels séparés. L’analyse phénoménologique interprétative – IPA (Smith, Flowers, et Larkin, 2009) – nous a permis de dégager plusieurs facteurs de protection familiaux de la coparentalité. En corollaire, l’influence de la famille d’origine, le rôle des grands-parents, ainsi que des règles familiales en situation de séparation conjugale ont été également mis en évidence. De ce fait, le présent article propose une compréhension intergénérationnelle de la coparentalité postséparation conjugale.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 267-286.
Mots clés : Enfance-Famille, Mutisme, Handicap mental, Jeune en difficulté, Accompagnement, Activité, Groupe, Projet individualisé, Thérapie, Entretien, Famille, Fratrie, Réseau, Approche systémique
Accompagner une jeune qui présente un mutisme sélectif demande beaucoup de temps, de patience et d’engagement de la part des intervenants et nécessite la mise en place d’un projet d’accompagnement autour de quatre axes principaux : une participation de la jeune à des activités de groupe, un accompagnement thérapeutique individuel, des entretiens de famille et/ou de fratrie et une concertation avec le réseau. Ce processus offre des perspectives intéressantes.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 191-213.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Mort-né, Accouchement, Deuil, Fœtus, Interruption médicale de grossesse, Mère, Identification, Intégration, Famille
L’évolution de la prise en charge des décès périnataux en milieu hospitalier depuis les années 1990 a eu pour effet de redéfinir les dispositifs d’accompagnement à l’égard des parturientes confrontées à une fausse couche tardive, une IMG ou une mort fœtale à partir de 15 SA. Ces femmes ont en commun d’avoir accouché, de pouvoir déclarer un « enfant sans vie » à l’état civil, le prénommer et organiser ses obsèques. Ces dispositifs médicaux et administratifs sont fréquemment présentés comme des supports au deuil périnatal. Or, il s’avère qu’ils génèrent de nouvelles normes pouvant amener la femme qui accouche et son éventuel partenaire à se présenter comme « parent » d’un « enfant décédé ». Cet article, fondé sur une étude par entretiens, montre qu’outre la nécessité de se positionner face à une série de choix qui préexistent à la situation en question, une partie de ces femmes s’inscrivent dans une démarche parentale. Dès lors, ce n’est plus simplement en termes de deuil que s’élaborent ces trajectoires, mais en termes d’entrée en parentalité. L’étude de la manière de se nommer et de nommer le fœtus (né vivant mais non viable) ou le mort-né est significative des déplacements actuels, d’où des ajustements et incompréhensions, notamment quand il s’agit d’intégrer cet « enfant » à la famille élargie.
Article de Claire Ganne, Pascale Dietrich Ragon, Isabelle Frechon
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 147-168.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, ASE, Intégration, Insertion professionnelle, Famille, Parentalité précoce, Précarité, Accompagnement social, Classe sociale
À partir de l’enquête ELAP (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs menés avec des jeunes adultes, cet article analyse les trajectoires menant à la parentalité chez les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance. Comment cette transition s’inscrit-elle dans l’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte ? L’analyse du discours des jeunes montre que l’insertion sur le marché du travail et la construction d’une famille peuvent être considérées comme deux normes d’intégration différemment accessibles et hiérarchisées. Certain·e·s considèrent que l’intégration professionnelle doit être première alors que d’autres construisent une famille rapidement, cette dernière étant parfois perçue comme un point de départ dans la vie adulte. Ces différentes trajectoires sont à relier aux histoires personnelles mais aussi aux propriétés sociales et démographiques des enquêté·e·s. Ainsi, les filles sont plus nombreuses à connaître des transitions précoces à la parentalité. Cela a des effets déterminants sur les parcours : les jeunes suivant des formations pour s’insérer rapidement professionnellement sont davantage épaulé·e·s par les institutions, alors que celles et ceux qui deviennent parents perdent plus vite cet appui. L’entrée précoce en parentalité peut alors constituer un facteur de précarité quand l’insertion professionnelle n’est pas réalisée et qu’aucune solution de logement autonome n’a été trouvée.
Article de Gérard Neyrand, Patricia Bessaoud Alonso, Gilles Monceau, et al.et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 112, juillet-décembre 2019, pp. 11-169.
Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Parentalité, Relation famille-institution, Famille, Relation équipe éducative-famille, Homoparentalité, Gestation pour autrui, Relation enfant-parents, Interculturel, Approche clinique, Psychanalyse
Dans un environnement multiculturel, les questions et les enjeux relatifs aux nouvelles formes de parentalités sont au cœur des débats politiques depuis un demi-siècle et ont été encore accentuées par les récentes lois régissant l’union civile, la procréation médicalement assistée, les droits de l’enfant et l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, les dispositifs de « soutien à la parentalité » font florès et sont considérés comme une priorité nationale.
Dans ce contexte, il apparaît légitime et nécessaire d’interroger ce que recouvrent les pratiques en direction de la « parentalité » et des familles. Comment les parents existent-ils dans les espaces institutionnels ? Qui sont précisément les enfants dont les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés ? De quelles normes sociales relève cet accompagnement ? De quelle nature sont les rapports que parents et professionnels entretiennent à l’égard des dispositifs à destination des familles ? Que nous apprennent-ils des liens de chacun aux ensembles institutionnels dans lesquels ils sont engagés et de leurs modalités d’investissement réciproques ?
Dans cet article, les auteurs proposent d’étudier la possible définition d’une « fonction de parentalité » du point de vue de la nécessité logique. La notion de parentalité est, avant tout, liée à la conception de la famille dans une perspective structurelle et dynamique. Aujourd’hui, les changements au niveau social et les avancées scientifiques ont donné lieu à une diffraction de la configuration familiale classique qui présente des multiples formes nouvelles. Or, les fonctions Mère et Père possèdent, dans la théorie psychanalytique, un statut particulier, au-delà des figures capables de les incarner. Par une argumentation basée sur les concepts psychanalytiques, l’article introduit une caractéristique fondamentale de la parentalité, la « coupure » en termes de discrétisation et de marge.