Documentation sociale

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Comprendre l'interdit

Livre de Henri Pierre Jeudy, Aleki Cavaillez, édité par Max Milo, publié en 2011.

Mots clés : Interdit, Norme sociale, Société, Interaction, Relation, Philosophie, Sociologie, Éducation, Éducation familiale, Culture, Censure, Règle, Liberté

Quelle est donc cette "manie d'interdire" qui envahit aussi bien l'espace public que l'espace privé ? Qu'implique la prolifération des interdits dans notre vie de tous les jours et quelles conséquences a-t-elle sur nos liens sociaux et nos comportements individuels et intimes ? Imposent-ils une norme nécessaire pour "bien vivre ensemble" ou génèrent-ils une tentation libératrice ? Henri-Pierre Jeudy redéfinit l'interdit sous tous ses aspects, de l'enfant qui doit obéir à la censure aux politiques environnementales ou de santé publique.Henri-Pierre Jeudy, est sociologue et écrivain. Il a publié une quarantaine d'ouvrages sur les phénomènes de conservation et de destruction des sociétés. L'illustrateur, Aleksi Cavaillez, collabore avec la revue XXI et Libération. Pour la collection "Comprendre", il a déjà illustré WikiLeaks (Max Milo, 2011).

Éduquer pour un monde problématique : la carte et la boussole

Livre de Michel Fabre, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Éducation, Philosophie, Relation éducative, Expérience, Savoir, Problématique, Autorité, Pédagogie, Modèle, Statut, Culture, Émancipation, Repère, Dewey (John), Meyer (Michel), Wittgenstein (Ludwig), Durkheim (Emile)

Nous vivons dans un monde problématique, sans certitudes fixes. Désormais l'expérience est celle d'un flux héraclitéen. Nous sommes devenus des marins. Les intégristes voudraient jeter l'ancre en pleine tempête et les relativistes se laisser aller au fil du courant. La seule issue est d'apprivoiser le devenir dans un processus de problématisation dont la démarche scientifique fournit le paradigme , processus qui articule doutes et certitudes sans remettre tout en question à chaque fois et qui permet des résultats provisoires certes mais suffisamment assurés pour progresser. Il faut donc concevoir l'éducation comme problématisation. Ce qui implique de doter les jeunes de nouveaux types de repères : boussole et cartes avec lesquels ils pourront s'orienter eux-mêmes sur le fond d'un héritage, d'une expérience transmise. Une philosophie de l'éducation inspirée de la problématologie de John Dewey et de Michel Meyer, permet un autre regard sur l'évolution des normes éducatives, sur les schèmes qui les sous-tendent, sur le savoir et la culture scolaire, sur l'émancipation.Michel Fabre est agrégé de philosophie, professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Nantes, chercheur au Centre de Recherche en Éducation de Nantes (CREN) et rédacteur en chef de la revue en ligne Recherches en Éducation. Il a notamment publié : Penser la formation (PUF, 2e édition 2006), Situations problèmes et savoir scolaires (PUF, 1999), Gaston Bachelard. La formation de l'homme moderne (Hachette, 2001), Le problème et l'épreuve. Formation et modernité chez Jules Verne (L'Harmattan, 2003), et Philosophie et pédagogie du problème (Vrin, 2009).

Pourquoi le travail social ? Définition - figures - clinique

Livre de Saül Karsz, édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Travail social, Concept, HISTOIRE, Évolution, Action humanitaire, Prise en charge, Économie, Société, Approche clinique, Travailleur social, Bénéficiaire, Pratique professionnelle, Croyance, Savoir, Rôle, Sujet, Psychologie, Idéologie, Inconscient, Politique sociale, Théorie, Identité professionnelle, Pluridisciplinarité, Philosophie, Éthique

Confronté à la question centrale de l'identité du travail social, l'auteur : s'engage dans une définition suffisamment rigoureuse et donc discutable de ce qu'est le travail social, de ce qu'il peut fournir, de ce à quoi il échoue ; articule les trois figures majeures de l'intervention sociale : charité, prise en charge et prise en compte ;dessine enfin la clinique de l'intervention sociale, production d'expériences instruites qui à leur tour instruisent les praticiens, démarche transdisciplinaire : incontournable dimension psychique et mise en avant des dimensions idéologiques, politiques et théoriques.

Philosophie pratique de la drogue

Livre de Patrick Pharo, édité par Cerf, publié en 2011.

Mots clés : Drogue, Dépendance, Témoignage, Addiction, Sexualité, Alcool, Plaisir, Contrôle, Politique, Philosophie, Liberté, Thérapie, Traitement de substitution, Réduction des risques, Société

Comment devient-on dépendant aux drogues et autres consommations psycho-actives ? Comment essaie-t-on d'en sortir ? Que valent les politiques publiques de la drogue ? Telles sont les questions abordées dans cet ouvrage, traitées à partir de témoignages d'usagers, recueillis à Paris et à New York. Témoins privilégiés des conditions individuelles, sociales et neuropsychiques d'entrée dans un parcours addictif, les anciens usagers revendiquent leur liberté d'avoir consommé, pour leur bien-être, des produits dangereux, tout en rendant compte en détail et sans fard des dégâts personnels qui ont pu en découler. A l'éthique de la drogue succède donc une éthique de la sortie qu'on cherche à garantir par de nouvelles habitudes et de nouveaux engagements. La philosophie pratique de la drogue qui ressort de ces témoignages est libertaire sur un plan individuel, mais collectivement responsable, en termes notamment de prévention, de réduction des dommages et d'accompagnement des usagers. Cette posture implique une reconsidération des politiques publiques répressives mais largement impuissantes devant le phénomène social de l'addiction, qui n'a cessé de croître avec le développement des sociétés marchandes.

Une société de soins : santé, travail, philosophie, politique

Livre de Jean François Petit, Fabienne Brugere, Emmanuel Langlois, et al., édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2011.

Mots clés : Soin, Relation d'aide, Accompagnement, Concept, Courant de pensée, Éthique, Attention, Altérité, Société, Anthropologie, Bioéthique, Droit, Santé, Profession médicale, Médecine, Relation soignant-soigné, Violence, Travail, Entreprise, Conditions de travail, Harcèlement moral, Philosophie, Politique

Le care, le soin, l'éthique de la sollicitude, de l'attention à autrui, autant de termes qui font irruption dans le débat public. Élaboré à son point de départ par des féministes impliquées dans la santé, ce courant de pensée peut-il bousculer l'ordre de la société ou n'est-il condamné qu'à soigner les plaies béantes de la société de la performance et de l'hypercompétition de tous contre tous ? Cet ouvrage propose une vision plurielle et structurée de ce qui pourrait fonder une société du soin. Il définit les contours du care, explicite ce que cette pensée remet en cause dans la manière d'envisager l'humain avant d'examiner son impact critique et créatif dans deux lieux clés : les lieux de soins et le travail. En reliant ces approches, ce livre interroge les fondements de l'ordre économique, social et politique actuel. Sortir d'une vision, qui fait du calcul la mesure de toute chose et de la performance une raison d'être, impose de renoncer à l'illusion d'un individu totalement maître de sa vie et de ses choix. Construire une société du soin suppose de partir de la vulnérabilité de chacun non pour s'y complaire, mais pour grandir en humanité.

Visages de la justice

Livre de Jean François Rey, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Justice, Mouvement social, Répression, Philosophie, Autorité, Sécurité, Démocratie, Légitimation, Théologie

Marqué et motivé initialement par les turbulences de l'actualité touchant l'institution judiciaire, le malaise de la jeunesse (émeutes de 2005) et les réponses politiques à ces questions, le présent recueil s'articule autour de trois moments forts : philosophie de la justice ; justice divine et institutions humaines : permanence du théologico-politique ? ; le sentiment d'injustice : après les émeutes de 2005. Par la place qu'elle occupe dans les textes qu'on dit " fondateurs ", dus aux premiers philosophes comme aux récits mythiques et religieux des origines, la justice figure au principe de la philosophie pratique. Le lecteur trouvera donc ici des analyses portant sur la place de la philosophie du droit, comme sur la sécularisation ou les traces du théologico-politique dans le discours du droit. Mais aussi sur la tentation d'utiliser les peurs collectives pour asseoir l'autorité de l'État sur la seule fonction sécuritaire.

La pensée solidariste : aux sources du modèle sociétal républicain

Livre de Serge Audier, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : HISTOIRE, Solidarité, Démocratie, Pensée, Idéologie, Justice, Demande sociale, Mouvement social, Histoire sociale, Politique sociale, Éducation, Chômage, Retraite, Mutualité, Protection sociale, Législation, Évolution, Droit social, Socialisme, Sécurité sociale, Modèle, Philosophie, Économie, Assistance, Etat-providence

L’avènement de la sécurité sociale est le fruit d’une histoire complexe, marquée par un long travail intellectuel. Au cœur de la légitimation de l’État social se trouve en effet l’idée de solidarité. Celle-ci n’est pas née ex nihilo : elle a été défendue par des réformateurs sociaux et des hommes politiques, républicains et socialistes, soucieux de légitimer une intervention sans précédent des pouvoirs publics pour la protection sociale des citoyens. Avec la diffusion de l’idée de solidarité, c’est toute une vision du monde qui a été promue dans le débat public afin de fonder le combat contre l’insécurité sociale. Tout indique qu’elle n’a pas perdu de son actualité. Aussi est-il temps de redécouvrir l’ampleur de la réflexion qui a été menée, depuis la fin du XIXe siècle, pour aboutir à la doctrine dite du solidarisme. C’est en son nom que bien des réformes sociales, qui anticipent l’État-providence, seront menées : lois sur les accidents du travail, l’assurance maladie, les retraites, l’impôt progressif, etc. La solidarité est même devenue le mot clé pour définir la politique de la IIIe République : il s’agissait, pour les « solidaristes », d’inventer une conception qui s’imposerait comme une voie nouvelle entre le libéralisme des « économistes » et le collectivisme des « socialistes ».
L’ambition de ce livre, en exhumant une multitude de textes oubliés, est de montrer la cohérence et l’originalité de la doctrine solidariste, tout en soulignant les évolutions et les controverses qui ont marqué sa genèse. Le grand intérêt du solidarisme tient avant tout à son choix de réformer en profondeur la société dans tous ses domaines, depuis la vie dans l’entreprise jusqu’à l’éducation, depuis la nation jusqu’à la coopération internationale. La redécouverte du solidarisme est ainsi celle d’un projet de société visant à réaliser au mieux les idéaux de la République.

Je t'aide... moi non plus : biologique - comportemental ou psychologique, l'altruisme dans tous ses états

Livre de Christine Clavien, édité par Vuibert, publié en 2010.

Mots clés : Don, Concept, Théorie, Relation, Altérité, Éthologie, Biologie, Génétique, Comportement social, Culture, Norme sociale, Psychologie, Philosophie

Comportement de don sans attente de retour, l'altruisme est étudié ici de manière scientifique et philosophique plutôt que poétique et littéraire. Nous en traquerons les mécanismes sous-jacents, ceux qui échappent à tout romantisme et se traduisent souvent en termes de coûts et de bénéfices. (...) Les diverses approches de ce phénomène nous procurent le moyen d'interpréter le comportement social, chez l'animal comme chez l'homme. Christine Clavien est chargée de recherche et d'enseignement à l'Université de Lausanne et spécialiste des questions d'éthique évolutionniste.

Violence : pulsion vitale - comment faire échec à la loi du plus fort

Livre de Marielle Neuville, Robert Micht, édité par Hanko ed., publié en 2010.

Mots clés : Violence, Établissement social et médicosocial, Philosophie, Pulsion, Incivilité, Agressivité, Parole, Communication, Législation, Rôle, Fonction, Contrainte

L'ORSAC (association qui gère une quarantaine de structures sanitaires, médico-sociales et sociales), organise chaque année un Conseil plénier. Au Conseil plénier de l'année 2009 Marielle NEUVILLE, professeur de philosophie et Robert MICHIT, psycho-sociologue ont présenté, au cours d'une conférence, une approche de la violence sous deux regards. Le regard philosophique pour lequel la violence a toujours été présentée comme une question essentielle dans le rapport entre les hommes, et l'approche psychosociale et contemporaine où la violence, particularité évidente et majeure de notre société, se répand au sein d'une importante partie de la population qui n'a pas ou qui ne peut plus intégrer la fonction de la loi comme étant au service de la liberté. Cette double approche, philosophique et psychosociale de la violence, permet d'en comprendre l'origine comme pulsion vitale, nécessaire. Elle nous propose par ailleurs des modes d'actions précis, adéquats aux changements des individus et conséquemment de la société elle même. Il s'agit alors d'envisager comment faire échec à la loi du plus fort dans son immédiateté réactionnelle impropre à constituer une société humaine. A la réaction pulsionnelle doit se substituer une action éclairée par la conjugaison de l'intelligence et du coeur. Robert Michit, docteur en théologie morale et en psychologie sociale, est professeur de management et d'éthique à l'ESC Wesford et Directeur du Laboratoire européen de la décision (Grenoble). Il s'intéresse depuis plus de vingt ans à l'étude des processus décisionnels, individuels et collectifs. Il a entre autre formalisé un modèle permettant d'identifier les fondements de l'identité psychosociale en jeu dans les décisions.Marielle Neuville, est une philosophe, professeur de l'enseignement national.

Qu'est-ce que l'humain ?

Livre de Pascal Picq, Michel Serres, Jean Didier Vincent, édité par Le pommier, publié en 2010.

Mots clés : Homme, Animal, Culture, Philosophie, Neurologie, Cognition, Évolution, Anthropologie

Qu'est-ce que l'humain ? Ou comment deux savants assez philosophes et un philosophe assez savant éclairent la distinction classique entre nature et culture.Notre tradition culturelle posait une barrière quasiment étanche entre l'animal et l'humain. Nous savons aujourd'hui que nous partageons avec nos cousins les plus récents l'immense majorité de notre matériel génétique. Alors qu'est-ce qui spécifie l'humain ? Trois réponses, venues de trois disciplines: la neurobiologie, en un va-et-vient entre sciences cognitives et biologie du système nerveux, la paléoanthropologie, à la charnière de la théorie de l'évolution et de la préhistoire, et la philosophie.