Documentation sociale

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Réponses 51 à 60 sur un total de 133

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Qui a droit à quoi ? représentations et légitimation de l'ordre social

Livre de Christian Staerklé, Christophe Delay, Lavinia Gianettoni, et al., édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Droit social, Ordre social, Stigmatisation, Classe sociale, Identité sociale, Représentation sociale, Légitimation, Régulation sociale, Morale, Contrôle social, Sanction, Peur, Immigration, Insécurité, Déviance, Responsabilité, Aide sociale, Contestation, Discrimination sexuelle, Discrimination, Ethnie, Hiérarchie

Pour quelles raisons voulons-nous renforcer ou au contraire réduire les droits de certains groupes de personnes ? Sur quelles bases allons-nous, par exemple, contester le droit de vote des étrangers, soutenir le partenariat homosexuel, ou juger juste une augmentation du budget de l'aide sociale ? En adoptant une perspective psychosociale, les auteurs analysent les conceptions des droits dans la vie quotidienne. Ils fournissent une lecture des raisonnements que les individus mettent en ouvre pour justifier l'ordre social ou le transformer. A partir d'une enquête d'opinion, leur analyse aborde les questions cruciales du rôle social et sécuritaire de l'Etat, des droits collectifs, de la gestion des inégalités sociales et des rapports de pouvoir. Le livre permet ainsi de mieux comprendre les fondements des prises de position politiques dans une société individualiste, diversifiée et inégalitaire.

Drogues : faut-il interdire ?

Livre de Jean Pierre Couteron, Alain Morel, édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Addiction, Plaisir, Danger, Alcool, Tabac, Cannabis, Société, Contrôle social, Dépendance, Éducation, Régulation sociale, Inégalité, Précarité, Prévention, Réduction des risques, Santé publique, Politique, Interdit, Répression, Éducation familiale, Risque, Intervention sociale

Faut-il interdire les drogues ? Et que faut-il interdire ? Ces questions sont au cœur du débat sur les drogues et les addictions aujourd’hui. Ce qui est en débat n’est pas seulement la révision des interdits mais celle de tout un modèle, d’un paradigme. Depuis nos conceptions de base jusqu’aux mots utilisés, c’est un changement global qu’il faut opérer, un changement de politique. Dans le contexte d’une société qui ne cesse d’accroître les processus de dérégulation et d’addiction, si les enjeux humains d’éducation, de prévention et de soins ne sont pas préalablement posés, tout changement de règle légale soulèvera beaucoup de peur et d’oppositions, mais n’amènera, s’il se réalise, que de maigres progrès.
À la fois professionnels des addictions mais aussi citoyens, les auteurs s’engagent dans ce débat public, en apportant leur expérience, en soulevant les questions de fond, en faisant des propositions, mais en se refusant de tomber dans tout simplisme.

Risque dangerosité et sécurité : renaissance et mutations de la défense sociale

Article de Christian NILS ROBERT, Michel VAN DE KERCHOVE, Yves WYNEKENS, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 4, pp. 475-706.

Mots clés : Risque, Danger, Évaluation, Sécurité, Loi, Droit pénal, Évolution, Hospitalisation d'office, Soin, Thérapie, Traitement médical, Répression, Contrôle judiciaire, Idéologie, Totalitarisme, Contrôle social, Psychopathologie, Mineur, Récidive, Immigration, Délinquance, Déviance, Alcoolisme, Toxicomanie, Délit sexuel, Expertise psychiatrique, Expertise judiciaire, Expertise psychologique, Responsabilité, Droits de l'homme, EUROPE, RETENTION DE SURETE, FRANCE, BELGIQUE, ALLEMAGNE, ITALIE, ESPAGNE, SUISSE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, EUROPE

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L'état au prisme du contrôle des déviances : plaidoyer pour une approche ethnographique

Article de Mathilde DARLEY, Jérémie GAUTHIER, Eddie HARTMANN, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 2, pp. 145-147.

Mots clés : Contrôle social, État, Déviance, Stigmatisation, Régulation sociale, Pouvoir, Institution, Interaction, Usager, Résistance, EUROPE, Sociologie, ETHNOGRAPHIE, DOMINATION, LIPSKY (MICHAEL), DUBOIS (VINCENT), WELLER (JEAN MARC), EUROPE

Ce dossier participe d'une réflexion sur l'entité « Etat » comme instance de régulation des déviances, et plus particulièrement sur les mécanismes qui font que certaines personnes ou groupes de personnes en viennent à se considérer et/ou à être considérés comme « déviants », et sur le large spectre des médiations qui s'opèrent entre « étiqueteurs » et « étiquetés » (du service à la coercition en passant par la discipline) : il s'agit ici d'ethnographier l'Etat dans sa dimension de contrôle, et donc par là également d'ethnographier le pouvoir. L'observation directe des interactions entre agents de contrôle et acteurs civils confère d'emblée au pouvoir une dimension dynamique et relationnelle. Sans définition a priori, celui-ci est appréhendé à travers ses modalités routinières d'exercice - et notamment à travers les processus d'étiquetage de catégories « déviantes ». C'est en effet dans les manières de faire (Certeau et al., 1990) d'agents étatiques mandatés pour exercer des actions contraignantes ou coercitives, mais aussi dans les manières de (dé)faire que mettent en ouvre les populations visées par le contrôle, que l'Etat prend corps, existe et se donne à voir.

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Les assistantes sociales face à leur mandat de surveillance des familles : des professionnelles divisees

Article de Delphine SERRE

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 2, pp. 149-162.

Mots clés : Assistant de service social, Contrôle social, Protection de l'enfance, Famille en difficulté, Mandat judiciaire, Signalement d'enfant, Légitimation, Enquête, Service social, Perception, Identité professionnelle, Pratique professionnelle, Modèle, Sociologie

Dans le cadre de leur mission de protection de l'enfance, les assistantes sociales doivent signaler à la justice les enfants qu'elles estiment être « en danger ». Cet article fondé sur une enquête ethnographique dans des services sociaux montre comment elles perçoivent et exercent différemment ce mandat de surveillance des familles. Les variations observées dépendent soit des familles rencontrées, soit des trajectoires et socialisations singulières des professionnelles (selon notamment leur appartenance générationnelle). Quand leur conception du travail entre en tension avec le rôle d'encadrement qui leur est assigné, elles gèrent cette contradiction en essayant de se convertir aux exigences de leur poste.

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Interactions asymétriques : scènes de rue et institutions de contrôle étatique

Article de Vincent LEUSCHNER

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 2, pp. 163-174.

Mots clés : Errance, Rue, Enfant en difficulté, Jeune en difficulté, Danger, Risque, Perception, Représentation sociale, Observation participante, Interaction, État, Contrôle social, Police, Service public, Service social, Sociologie, TRAVAIL DE TERRAIN

Le phénomène dit des « enfants des rues » (Straßenkinder) est une préoccupation sociale controversée depuis plus de quinze ans. Les acteurs sociaux sont le plus souvent décrits de manière compassionnelle comme « jeunes en danger », ou de façon criminalisante comme « jeunes dangereux ». La présente contribution essaye plutôt de définir le phénomène des « enfants des rues » à partir d'une observation participante basée sur plus de six ans de recherches sur le terrain. Elle considère le phénomène comme le résultat de processus d'interactions entre les jeunes et les instances étatiques de contrôle. L'approche ethnographique montre que la réalité sociale de l'espace spécifique qu'est « la rue » est produite par un processus réciproque d'interactions.

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Le squatteur le policier le juge et le prefet : procédures en actes et classements ad hoc

Article de Florence BOUILLON

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 2, pp. 175-188.

Mots clés : SQUATT, Police, État, Préfet, Contrôle social, Stigmatisation, Répression, Morale, Sociologie

S'inspirant d'une sociologie praxéologique attentive à la « fabrique » du droit, cet article s'attache à décrire le travail de catégorisation effectué par les différents agents de l'Etat mobilisés par la procédure d'expulsion des squats. Il montre d'abord que la fragilité socio-économique des habitants est globalement masquée par le stigmate de la déviance. Mais dans ce cadre répressif général, un certain nombre de différenciations sont repérables. La figure de l'enfant apparaît comme la plus efficace dans l'altération du stigmate, tandis que le fait d'être jeune, de genre masculin, de nationalité étrangère, jouera en défaveur des squatteurs. Ces classements moraux ad hoc, dont dépendront les procédures en actes, réactualisent la dialectique entre « vraie » et « fausse » pauvreté au fondement de la réversibilité d'une politique assistancielle prompte à se métamorphoser en répression à l'encontre des populations cibles.

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Pour une sociologie du travail social

Livre de Jean Yves Dartiguenave, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Travail social, Sociologie, Contrôle social, Autonomie, Changement, Analyse critique, Anthropologie

Le travail social a longtemps été occulté par la perspective critique qui ne reconnaissait à celui-ci aucune autonomie politique en dehors de celle que lui confèrent les rapports sociaux de classes. C'est ce qui nous conduit à proposer une approche susceptible d'asseoir l'identité et l'unité du travail sociral sur des processus dynamiques rendant compte à la fois de son assise anthropologique et de son constant réaménagement dans des formes historiques elles-mêmes mouvantes. Nous envisageons ainsi plusieurs conditions de possibilité à l'élaboration d'une sociologie du travail social. La première concerne la reconnaissance de l'autonomie politique du travail social. II s'agit ici de reconnaître que cette activité n'est pas réductible à la mise en oeuvre instrumentale de politiques publiques ou à l'application de dispositifs d'action sociale. La seconde a trait à la reconnaissance de l'autonomie des processus explicatifs qui gouvernent le travail social considéré ici comme un espace-temps relationnel ou encore une relation de service structurée par des fonctions et des rôles spécifiques. Deux dimensions alors apparaissent ; une dimension proprement sociologique où le travail social vise fondamentalement la resocialisation de ceux qui sont privés du plein exercice de leur capacité à être en ou à faire société ; une dimension proprement axiologique où, par une action, non plus sur le social, mais par le social, il s'agit d'offrir les conditions d'une régulation des comportements. Aborder de la sorte le travail social suppose enfin de reconnaître l'importance d'une sociologie clinique susceptible de mettre en lumière les processus de désocialisation tout en prenant en considération les conséquences sociales de la détresse ou de la "souffrance psychique". Cette sociologie clinique ne saurait faire l'économie d'une sociologie de la clinique, c'est-à-dire d'une analyse des conditions sociales de sa production en interrogeant ses présupposés mais aussi ses effets au plan de la pratique d'intervention sociale.

Stigmatisation du travail du sexe et identité des travailleurs et travailleuses du sexe

Article de Jacqueline COMTE

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 3, pp. 425-446.

Mots clés : Prostitution, Concept, Stigmatisation, Sociologie, Identité, Sexualité, Contrôle social, Homme, Femme

Historiquement associée à l'immoralité et la criminalité, la prostitution est, encore aujourd'hui, l'objet de croisades morales qui en maintiennent la stigmatisation. Face à ce stigmate, les travailleurs et travailleuses du sexe vont soit le repousser aux autres, soit le remettre en question. Bien que la nature dégradante de cette activité soit posée comme étant due à une aliénation de la sexualité qui aliénerait l'identité et que des travaux de recherche en font un a priori, l'analyse des pratiques indique que ce ne serait pas le cas. Le lien existant entre sexualité et identité n'est pas inhérent, mais est le produit d'une construction sociale visant le contrôle de la sexualité.

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