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Comprendre et accompagner le développement avec le numérique

Article de Céline Galissier, André Tricot, Ignacio Manez, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 277-446.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Technologie numérique, Jeu vidéo, Enfant handicapé, Adolescent, Film, Genre, Intergénérationnel, Apprentissage, Socialisation, Motivation, Identité, Relation enfant-parents

Focus sur le point de vue des psychologues : quels sont les effets des nouvelles technologies sur le développement ? Les outils numériques sont là, et ce sont de puissants moyens. Mais des moyens pour quoi faire ? Les psychologues s’interrogent : apprend-on aux enfants à les utiliser adéquatement et aux parents à les contrôler correctement ? Par exemple, comment les bébés et les parents gèrent-ils l’attention conjointe lors de leurs interactions à distance par vidéo ?
Les nouvelles technologies sont les moyens d’objectifs visant les apprentissages cognitifs, la médiation sociale, ou encore les thérapies à distance. Mais ils ont des effets autres, inattendus voire indésirables. Ils transforment l’environnement physique et humain. Ils privilégient la représentation du réel sur les interactions sociales directes, la perception passive sur l’action, une attitude de spectateur non impliqué sur l’initiative sociale. Ils ont des répercussions émotionnelles souvent inobservables faute de partenaires témoins. Les psychologues s’interrogent à nouveau : quel est le rôle de l’âge, du genre, du partenaire, de la motivation du jeune utilisateur ?
Ce numéro thématique, coordonné par Benoît Schneider, professeur de psychologie à l’université de Lorraine, aborde de nombreuses questions développementales liées à l’utilisation du numérique. L’utilisateur crée l’usage de l’outil selon ses besoins, mais l’outil peut, lorsqu’il est SMART, comme l’a montré Charles Tijus dans le numéro thématique 3, 2019, anticiper les besoins de l’utilisateur. Pendant que l’on étudie ses effets au fil du temps pour en faire un bilan, le numérique évolue, avec l’objectif de permettre aux personnes, selon la belle expression de Florian Forestier, auteur de l’après-propos, de trouver (voire d’inventer) leur propre chemin de développement. Une redescription du concept de développement est ainsi esquissée, qui invite les psychologues à prendre leur place dans l’option interdisciplinaire des nouvelles technologies. En pionnier, le numéro ouvre le dossier pour les professionnels de l’enfance et les parents.

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Regards cliniques sur la grand-parentalité

Article de Ivy Daure, Céline Paris Zapata, Yveline Rey, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 378, juin 2020, pp. 12-54.

Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Psychologie clinique, Gérontologie, Maladie, Migration, Handicap, Fonction, Maternité, Relation enfant-parents

L'Insee rapporte que plus de 15 millions de grands-parents en France métropolitaine jouent un rôle actif dans l’organisation et le bon déroulement de la vie de la famille et de leurs petits-enfants au quotidien. Grâce à une durée de vie plus longue : les grands-parents sont sportifs, en forme ; ils travaillent, voyagent, ont une dynamique de vie où chacun vit chez soi, dans laquelle la famille nucléaire est préservée, bien que la présence des grands-parents reste importante au fonctionnement du système.

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Gestion des consommations, gestion de l’information : la régulation familiale de l’usage des psychotropes chez les jeunes

Article de Ludovic Gaussot, Nicolas Palierne

Paru dans la revue Agora, n° 84, 2020 [1], pp. 23-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Relation familiale, Relation enfant-parents, Accompagnement, Autonomie, Jeune, Vie privée, Consommation, Psychotrope, Non-dit, Mensonge

Cet article étudie les relations familiales autour de la gestion des sorties et des consommations de psychotropes des jeunes. Il s’agit de questionner l’articulation entre les sorties et les consommations juvéniles, l’information qui circule autour, le genre et le fonctionnement familial. Loin de la transparence totale souvent affichée, tout un jeu pragmatique et rhétorique prend place autour de la confiance et des divulgations sur les sorties et les consommations, qui structure autant les pratiques que les échanges sur les pratiques. L’autonomisation des adolescents confronte la confiance à un paradoxe : celui de normaliser le recours au secret, voire au mensonge, dans une relation prônant la transparence communicationnelle.

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« Joue papa joue ! » Présentation d’un outil thérapeutique utilisant le jeu pour travailler sur le lien d’attachement en thérapie de famille

Article de Marjorie Faivre, Valérie Le Goff Cublier

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 1, mars 2020, pp. 19-32.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeu, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Outil, Relation enfant-parents, Attachement, Émotion, Théorie, Approche clinique, Évaluation, Vidéo

Cet article présente un outil développé à l’Unité de la consultation pour le couple et la famille qui utilise le jeu pour travailler sur le lien d’attachement et les relations parentales. Cet outil thérapeutique s’inspire du Theraplay® et de notre usage de la théorie de l’attachement. La première partie de l’article présente le cadre théorique et les différentes phases d’utilisation de cet outil. La seconde partie consiste en la présentation d’un cas clinique. Finalement, la discussion porte sur les limites et les avantages de cet outil.

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Familles face à la crise sanitaire

Article de Marie Marinopoulos, Soisic Rivoalan, Yvon Sérieyx, et al.

Paru dans la revue Réalités familiales, n° 132-133, 2020, pp. 1-106.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Épidémie, Relation enfant-parents, Budget familial, Conditions de vie, Étudiant, Violence conjugale, Deuil, Culpabilité, Aidant familial, École, Grands-parents, Souffrance psychique, Télétravail, Démocratie, Personne âgée, Soin, Technologie numérique, Majeur protégé, Surendettement, Médiation familiale, Équipement informatique, Quartier prioritaire, Soutien scolaire, Journal, Pratique professionnelle, Adaptation, Soutien à la parentalité, Famille monoparentale, Solidarité, Milieu rural, Conseiller conjugal

La crise sanitaire et particulièrement le premier confinement du printemps 2020, ont bouleversé la vie des familles. Pour en prendre la mesure, ce nouveau numéro de Réalités Familiales, préfacé par Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles, donne la parole à une trentaine de contributeurs : experts, universitaires, professionnels et associations.

Les "parents hélicoptères" : une socialisation incertaines des adultes en devenir

Article de Jennie Bristow

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 9-20.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Étudiant, Relation enfant-parents, Contrôle social, Université, Travail

Les "parents hélicoptères" surveillent, tels un drone l'éducation et la vie sociale de leurs enfants. Ce problème est considéré comme une cause des difficultés des enfants à faire face aux exigences de la vie universitaire.

Des hommes devenant pères

Article de Romuald Jean Dit Pannel, Raphaël Riand

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 133-149.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Nourrisson, Paternité, Crèche, Groupe de parole, Psychanalyse, Périnatalité, Relation enfant-parents, Relation familiale, Identité

La grossesse (psychique) des pères interroge les capacités psychiques de l’homme devenant père à se saisir fantasmatiquement d’un corps (psychique) pour trois. Le père pré-œdipien est potentiellement un co-acteur dans une co-construction à trois. Si la place des pères auprès de leur bébé et auprès de leur conjointe devenant mère reste socialement à légitimer, les groupes de parole de pères peuvent être un cadre d’étayage à la paternalisation. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs articulent leur réflexion autour de trois axes principaux développés lors d’un groupe de pères en crèche : l’établissement et la légitimité des premiers liens père-mère-bébé, le désir et le tabou d’un sein paternel nourricier de la triade, l’accouchement du père, d’une (id)entité père-mère-bébé.

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Beau-parent avant de devenir parent : une parentalité « à l’essai » ?

Article de Justine Vincent

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 125-146.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille recomposée, Beau-parent, Implication personnelle, Relation enfant-parents, Naissance, Conjoint

Cet article entend analyser, à partir d’entretiens biographiques menés auprès de couples en famille recomposée et ayant eu un enfant ensemble, l’impact de l’expérience de la beau-parentalité pour des nullipares au début de la recomposition, dans la projection de leur propre « devenir parent ». Si la présence des enfants de leur conjoint·e les conduit à endosser des tâches parentales, celles-ci demeurent investies différemment selon les situations et restent sous la médiation des parents, faisant de la beau-parentalité une expérience « pratique » incomplète. Il n’en demeure pas moins qu’elle constitue l’occasion de rationaliser et expliciter les attentes, à l’échelle du couple, quant à l’enfant commun à venir : il s’agit parfois de réajuster la parentalité de l’autre. Les beaux-parents, et plus spécifiquement les belles-mères, manifestent ainsi un sentiment d’ambivalence à l’égard de l’expérience parentale antérieure de leur conjoint, que leur propre entrée en parentalité peut venir renforcer. L’incertitude et le caractère pointillé des rôles beaux-parentaux se confrontent avec le tournant biographique que constitue le passage au statut de primo parent, pour les femmes notamment.

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Les changements d’organisation de la résidence des enfants après une séparation : des arrangements consentis au nom de l’intérêt de l’enfant ?

Article de Marie Clémence Le Pape, Pauline Virot

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 97-124.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Séparation, Intérêt de l'enfant, Autorité parentale, Vie quotidienne, Lieu de vie, Changement, Garde alternée, Organisation

L’objectif de cet article, qui s’appuie sur une enquête qualitative menée auprès de soixante-dix parents séparés, est de mettre la focale sur les changements d’organisation des modalités de résidence des enfants après une séparation. Derrière une apparente stabilité juridique et statistique des modes de résidence se jouent des ajustements informels entre les ex-conjoints au gré des aléas du quotidien. Ils s’articulent autour de trois préalables tacites – l’anticipation, la réciprocité et une relation apaisée – mais dépendent aussi des conditions matérielles qui pèsent sur ces arrangements. L’analyse du passage d’un mode de résidence à un autre, moins fréquent, met au jour un gradient de situations allant d’une décision consensuelle des parents à un affrontement sur la résidence des enfants. L’analyse des justifications de ces changements d’organisation laisse, par ailleurs, entrevoir une rhétorique de la « bonne parentalité » dans le contexte des séparations. Le souci de « faire au mieux » pour l’enfant est la raison qui prédomine dans les discours. Cette norme altruiste de « l’intérêt de l’enfant » est mobilisée autant par les hommes que par les femmes. Elle renvoie à trois acceptions prédominantes : respecter le principe d’une coparentalité, privilégier l’unité de la fratrie et écouter son enfant. D’autres registres plus personnels s’y mêlent, de façon plus ou moins assumée, comme des raisons professionnelles, une remise en couple ou, plus rarement, la dénonciation du désinvestissement de l’autre parent.

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La passion de la famille ? Nouvelles perspectives dans les institutions

Article de Gérard Neyrand, Patricia Bessaoud Alonso, Gilles Monceau, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 112, juillet-décembre 2019, pp. 11-169.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Parentalité, Relation famille-institution, Famille, Relation équipe éducative-famille, Homoparentalité, Gestation pour autrui, Relation enfant-parents, Interculturel, Approche clinique, Psychanalyse

Dans un environnement multiculturel, les questions et les enjeux relatifs aux nouvelles formes de parentalités sont au cœur des débats politiques depuis un demi-siècle et ont été encore accentuées par les récentes lois régissant l’union civile, la procréation médicalement assistée, les droits de l’enfant et l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, les dispositifs de « soutien à la parentalité » font florès et sont considérés comme une priorité nationale.
Dans ce contexte, il apparaît légitime et nécessaire d’interroger ce que recouvrent les pratiques en direction de la « parentalité » et des familles. Comment les parents existent-ils dans les espaces institutionnels ? Qui sont précisément les enfants dont les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés ? De quelles normes sociales relève cet accompagnement ? De quelle nature sont les rapports que parents et professionnels entretiennent à l’égard des dispositifs à destination des familles ? Que nous apprennent-ils des liens de chacun aux ensembles institutionnels dans lesquels ils sont engagés et de leurs modalités d’investissement réciproques ?

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