Documentation sociale

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Burnt-out et stress post-traumatique

Livre de Abdel Halim Boudoukha, édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stress, Traumatisme, Usure professionnelle, Souffrance psychique, Psychologie, Santé, Psychopathologie, Soutien psychologique, Psychothérapie, Conditions de travail

Stress, fatigue, épuisement, voire choc ou traumatisme ? Il ne se passe pas une journée sans que nous les invoquions pour expliquer notre état de santé, nos tracas passagers ou les comportements de nos semblables. Premier au rang des accusés, le stress, qui génère un mal-être, voire de véritables "maladies" ou souffrances psychiques. Il s'agit du burn-out (épuisement psychique) ou du traumatisme psychologique (stress post-traumatique).
Comment se créent et se développent de telles psychopathologies ? Comment s'expriment-elles cliniquement chez les patients ? Que faire et comment aider psychologiquement ces patients qui souffrent ? Pour répondre à ces questions et à bien d'autres encore, cet ouvrage aborde de façon pédagogique les aspects tant cliniques que psychopathologiques des souffrances psychiques consécutives des violences et du stress de plus en plus prégnants dans les relations interpersonnelles. [présentation de l'éditeur]

Comprendre et traiter les TOC : données actuelles et nouvelles perspectives pour le Trouble Obsessionnel Compulsif

Livre de Anne Hélène Clair, Vincent Trybou, édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Manie, Neurologie, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie, Chirurgie, Méthodologie, Théorie, Comportement, Trouble du comportement

Cet ouvrage intègre les connaissances neuroscientifiques, cliniques et pratiques les plus actuelles sur la compréhension et la prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs, maladie qui concerne près de 3 % de la population. Les différents modèles explicatifs classiques y sont détaillés et enrichis par les nouvelles données scientifiques et cliniques. Après une revue des techniques thérapeutiques éprouvées, les auteurs proposent d'enrichir les actions en psychothérapie : adaptation et perfectionnement de la thérapie comportementale et cognitive, prise en compte de l'entourage du malade comme facteur thérapeutique, recours à la chirurgie pour les TOC résistants.
Comprendre et traiter les TOC se présente ainsi a la fois comme un ouvrage de référence et un véritable manuel pour professionnels. Cette nouvelle édition introduit et développe des commentaires sur le nouveau DSM 5, et prend en compte les dernières publications notamment concernant la psychochirurgie et les prises en charge en TCC. [présentation de l'éditeur]

La santé des adolescents en rupture : une nouvelle approche thérapeutique

Livre de Thomas Girard, Frédéric Léger, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Jeune en difficulté, Rupture, Santé, Trouble du comportement, Immigration, Psychopathologie, Pédiatrie, Soin, Approche clinique, Relation soignant-soigné, Espace transitionnel

L'adolescence n'est pas une maladie. Elle est une rupture physiologique qui en rappelle d'autres, et dont le corps est le principal medium. Les auteurs, en s'intéressant aux jeunes en rupture - familiale, scolaire, sociale, culturelle... - réhabilitent le corps de l'adolescent dans son articulation avec les bouleversements psychologiques propres à cette période. Comment soigner Hadrien et sa difficulté à prendre ses traitements contre le VIH ? Tina, migrante au lourd passé, atteinte de rhumatisme inflammatoire chronique ? Dège, victime de carences affectives précoces qui vont l'entraîner dans une réalité difficile à assumer ? A partir de leur expérience de terrain, Thomas Girard et Frédéric Léger développent, au sein de l'unité Guy-Môquet, un processus de soin original où chaque membre de leur équipe est amené à dépasser les clivages disciplinaires pour établir une relation thérapeutique avec les adolescents.De manière insolite, les auteurs rendent également compte de leur expérience de déprise par rapport à leur formation académique, et abordent ainsi la question de ce qui crée de la matière thérapeutique dans la relation.

L'intervention de crise

Paru dans la revue Santé mentale, n° 204, janvier 2016, pp. 15-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Psychiatrie, Approche clinique, Approche systémique, Urgence, Psychothérapie, Équipe soignante, Formation, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Acculturation, Prise en charge, Accueil, Fin de vie, Suicide, Histoire familiale, Entretien, Écoute, Soins à domicile, Québec

La crise fait tout éclater : les liens avec autrui et la manière d'être avec soi-même. Pourtant, elle est aussi un moment extrêmement fécond où un changement profond peut avoir lieu, à condition que les soignants acceptent de la travailler en la situant du côté de la psychothérapie plutôt que de recourir d'emblée à une médication ou une hospitalisation. L'intervention de crise est peut-être une invitation à réinventer la clinique psychiatrique.

La fatigue du soignant

Article de Virginie de Meulder

Paru dans la revue Santé mentale, n° 204, janvier 2016, pp. 7.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Infirmier psychiatrique, Fatigue, Jeune, Trouble de la personnalité, Distance

Travailler au quotidien avec des jeunes très déficitaires ou qui souffrent d'autisme épuise les soignants et nécessite parfois d'installer de la distance.

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Quand le dire devient symptôme : un cas de bégaiement

Article de Véronique Masuy, Claudine Catto

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 333, décembre 2015-janvier 2016, pp. 66-70.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Bégaiement, Symptôme, Approche clinique

Parler en bégayant est une souffrance telle que le terme "handicap" est souvent revendiqué. Pourtant, les sujets concernés se refusent trop souvent d'investir le soin, comme si l'espoir d'une guérison était vain. Un paradoxe illustré par un cas clinique.

Esthétique, clinique et psychothérapie

Article de Claude Sternis, Brigitte Nardi Pion, Jean Philippe Catonne, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 333, décembre 2015-janvier 2016, pp. 16-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Esthétique, Psychanalyse, Art-thérapie, Autisme, Anorexie, Citoyenneté, Transmission, Atelier d'écriture, IME, Adolescent, Psychothérapie, Art

Il s'agit dans ce dossier de conduire une réflexion sur les rapports entre la psychologie, la psychiatrie et la philosophie, en particulier sur leur efficacité et leur fécondité, dans le cadre de pratiques thérapeutiques prenant en compte les facteurs esthétiques et éthiques... Comment la sensibilisation à l'esthétique apporte-telle une contribution à l'efficacité thérapeutique et modifie-t-elle les relations patients-psychothérapeutes..

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Psychose et états limites

Article de François Richard, Piera Aulagnier, Philippe Givre, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 33, vol. 4, n° 94, décembre 2015-février 2016, pp. 713-924.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, État limite, Adolescent, Autisme, Identité, Enfant, Suicide

Les pathologies adolescentes ont souvent été comparées aux états limites dont elles seraient annonciatrices, mais il faut aussi s’interroger sur les possibles évolutions vers la psychose. Nous reproblématisons dans ce numéro ce questionnement en nous demandant quels sont les précurseurs, lors de l’enfance, à partir du paradigme de la psychose infantile, des états limites à l’adolescence. Une série de contributions cliniques approfondies d’auteurs tant français qu’étrangers témoigne de la nécessité de faire progresser les concepts et les modalités de prise en charge clinique, dans un esprit d’ouverture aux différents courants de la psychanalyse. Nous avons voulu, à partir de la clinique avec les adolescents d’aujourd’hui, vérifier la pertinence de la méthode freudienne classique, du breakdown selon M. et M. E. Laufer, du pubertaire selon Ph. Gutton, de la subjectivation selon R. Cahn, et de certaines approches familiales, narrativistes ou intersubjectives, afin de mettre en débat ces différents points de vue. Sans oublier la nécessaire réflexion sur le contexte d’une socialité, des liens familiaux et intergénérationnels en crise.

On trouvera en introduction un article devenu introuvable de P. Aulagnier qui précise bien sa conception de la potentialité psychotique dans son rapport à un arrêt de la subjectivation temporelle, suivi d’un commentaire très travaillé de Ph. Givre.

Une fois n’est pas coutume, figurent dans ce numéro des contributions théorico-cliniques qui étudient en détail les dysharmonies d’évolution et les fonctionnements limites chez l’enfant pour fixer leur écart avec les autismes et la psychose puis leur devenir lors de la puberté : les articles de B. Golse, C. Squires et F. Richard issus d’une journée scientifique à de l’Université Paris Diderot-Paris 7.

Nous publions aussi un dossier issu d’un colloque ayant eu lieu en 2014, la 27 ème conférence annuelle de la FEP à Turin. On y lira deux belles contributions de nos collègues italiens : A. M. Nicolò et L. Accetti, à partir d’une histoire de cas, font progresser la pensée des relations entre interprétation, narrativité, et autobiographie, tandis que V. Bonaminio, discuté par F. Richard, propose une perspective originale qui compare la prise en charge d’un même patient enfant puis adolescent par une équipe multifocale. Les textes de J.-P. Matot sur l’hallucination négative, de J. Jung sur la représentation de la mort, de F. Richard sur la tendance suicidaire et de G. Monniello sur le maniement du transfert dans les régressions majeures, se situent dans le prolongement de cette réflexion sur la négativité à l’œuvre dans la psychose et les états limites.

Les deux études, respectivement de I. Pirone et de F. Houssier avec X. Vlachopoulou, apportent en conclusion des éclairages complémentaires.

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La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile

Article de Emmanuel de Becker, Anne François, Philippe Kinoo, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 571-594.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Diagnostic, Devenir, Classification, Évolution

La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile Dans le vaste champ de l’aide et des soins à l’égard de l’enfant et de l’adolescent, les questions liées au diagnostic transcendent souvent les aspects de prises en charge et de liens thérapeutiques ainsi que les multiples échanges entre professionnels concernés. Le diagnostic pédopsychiatrique est un processus dynamique, modifiable et momentané, les organisations pathologiques étant pour la plupart en transformation permanente. De manière spécifique et en fonction du processus développemental, la thématique du diagnostic en pédopsychiatrie renvoie plus à la question du risque évolutif qu’à la question d’un état pathologique en soi. Les aspects de la continuité des troubles mentaux de l’enfance à l’âge adulte représentent en effet un véritable enjeu développemental. Deux points de vue s’opposent dans la littérature. Le premier, en lien avec un prédéterminisme, estime que les trajectoires sont toutes tracées, l’incertitude reposant dans le diagnostic ; concrètement, il s’agit de repérer de manière précoce des individus à risque parce qu’ils sont porteurs d’un trouble qu’il faut traiter. Le second point de vue considère que les trajectoires ne sont pas déterminées mais sont en réécriture permanente ; ici, le risque ne se situe plus au niveau du diagnostic mais du pronostic, dans un souci de prévention et non de prédiction. L’article propose les réflexions de quatre cliniciens psychiatres infanto-juvéniles sur cette thématique, à la lumière de leur pratique et de leurs échanges.

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Le concept du TDAH et la France de 1890 à 1980 : l'instabilité ou le village gaulois d'Astérix ?

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 609-663.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Classification, Psychiatrie infantile, Évolution, HISTOIRE, Hyperactivité, XIXEME-XXEME

Le concept d’« instabilité mentale » développé par des médecins français entre 1887 et 1910 est rarement mentionné, et souvent ignoré. Les textes de cette période montrent que l’« instabilité mentale » correspond au concept actuel de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), et a été introduite depuis 1887 sous l’impulsion de Bourneville à l’Hôpital Bicêtre à Paris, à partir de ses observations sur des enfants et des adolescents qui avaient été décrits comme des « anormaux » et placés dans des institutions médicales et éducatives. En complétant les observations de Bourneville au début du 20ème siècle, Paul-Boncour et Philippe ont décrit de manière plus précise l’« instabilité mentale » comme une entité pathologique spécifique comportant des symptômes évoquant la triade classique du TDAH parmi une population d’écoliers « anormaux ». Les différents modèles de l’« instabilité » de Dupré (1913), Heuyer (1914), Wallon (1925) et Abramson (1940) se sont intéressés à l’impact de l’immaturité du développement cérébral lié à des composantes motrices, cognitives et affectives. L’« instabilité » a été, à partir des années 1950, appréhendée par la majorité des psychiatres français en prenant en considération les principes sémiologiques de la métapsychologie freudienne et en s’intéressant aux dimensions de l’inconscient et au sens des conflits psychiques. L’impact du paradigme psychanalytique et l’intégration progressive récente des modèles neurobiologiques a conduit à une approche française originale durant la seconde partie du 20ème siècle tenant compte des facteurs psychiques et affectifs sous-jacents aux symptômes attentionnels et comportementaux.

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