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Article de Philippe Barrier, Patrick Chaltiel, Bruno Maresca, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 120-121, 2018, 84 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Santé mentale, Psychiatrie, Territoire, Nourrisson, Adolescent, Radicalisation, Suicide, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Estime de soi, Travail social, GEM, Logement, Handicap psychique, Vie associative
Avec une personne sur quatre touchée par un trouble psychique à un moment où à un autre de sa vie, toutes les familles peuvent traverser des périodes de vulnérabilité. Il existe pourtant, autour des troubles psychiques, beaucoup de méconnaissance qui renforce la souffrance et l’isolement des personnes touchées et de leur famille. Ce numéro de Réalités Familiales invite une vingtaine d’experts et de professionnels à lever le voile sur les réalités vécues par les familles.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 56-62.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Adolescent, Famille, Institution, Partenariat, Hôpital de jour, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile
L’efficience du soin psychique, en hôpital de jour pour adolescents, s’appuie sur la vitalité des partenariats, ceux-ci étant décrits autour du noyau de la relation des soignants avec l’adolescent et avec sa famille et des mouvements psychiques propres à cette étape de la vie. Plusieurs vignettes cliniques illustrent la co-construction des projets de soin, qui s’effectue aussi bien dans des espaces interinstitutionnels formalisés (réunions…) que non formalisés, le partenariat n’étant jamais une évidence, mais à construire, à renforcer.
La psychiatrie adulte et la pédopsychiatrie se sont construites selon des histoires différentes et ont privilégié des axes d’analyse et des articulations avec d’autres professionnels parfois très spécifiques. La psychiatrie adulte se développe à partir des hôpitaux, comme lieux clos de renfermement ; la pédopsychiatrie est immédiatement interpellée par l’environnement de l’enfant, sa famille, l’école. Ce texte montre les évolutions qui les conduisent à s’articuler et comment on peut privilégier des lieux de travail et de recherche communs, croiser les problématiques repérées et coordonner les approches individuelles et familiales.
L'anorexie mentale chez les jeunes patients prépubères s'inscrit souvent en lien avec des signes cliniques survenus dès le plus jeune âge. Si les thérapeutes proposent des prises en charges somatiques, diététiques ou médicamenteuses, l'approche psychothérapeutique offre, quant à elle, des espaces de parole aux enfants et aux familles.
La question de l’autisme donne lieu à des approches politiques, institutionnelles, pluridisciplinaires et cliniques. Ce numéro tente de dépasser les clivages et les oppositions virulentes qu’elle suscite pour donner la parole à ceux qui travaillent ou vivent avec des personnes autistes. Il cherche aussi à apporter des éléments de réflexion à ce que son titre suggère : qu’est-ce que l’autisme interroge en nous, comme entre nous, subjectivement et collectivement, qui puisse faire ouverture à ceux qui en sont porteurs, et qui nous mobilisent tant ?
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité
Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.
Articulant l’apparition de la notion d’aidant aux évolutions du système de santé, les auteurs montrent que son usage représente un véritable changement de paradigme concernant la représentation des familles de patients schizophrènes et que la notion s’inscrit dans une perspective de gestion de la maladie mentale plus que dans une vision thérapeutique. À partir d’un retour d’expérience sur la participation à un groupe de psycho-éducation dédié à l’entourage des patients, les auteurs montrent les questions particulières qui concernent la notion d’aidant familial dans le champ de la psychiatrie. Ils préconisent que l’accompagnement de l’entourage familial, dans le contexte du déplacement des soins de l’hôpital vers le domicile, ne se limite pas à la formation de l’aidant familial, mais prenne en compte la singularité des situations et du groupe familial.
Premier prix des jeunes auteurs - L’article évoque la création d’un espace singulier pour accompagner, en milieu hospitalier, des enfants confrontés à la maladie grave d’un proche. L’auteure réfléchit, en termes systémiques, aux bouleversements que la maladie peut occasionner chez la personne malade, son entourage familial et plus particulièrement aux impacts laissés chez les enfants si on ne leur permet pas de faire face à cette expérience, d’y participer à leur manière et de l’intégrer à leur histoire de vie, quel que soit leur âge. La mise en place de l’Atelier des enfants a pu se concrétiser grâce à un important travail de collaboration avec l’ensemble des soignants et donner naissance à un lieu contenant et sécurisant où peut émerger, grâce à divers outils symboliques, une multitude d’émotions.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 10-11.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Schizophrénie, Anxiété, Famille, Soin, Écoute, Formation, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Santé mentale, Aide médico-psychologique, Auxiliaire de vie sociale, UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques)
Longtemps reléguées et mal perçues, les personnes souffrant de troubles psychiques sont restées à la charge de leur famille, confinées entre isolement et déni, dans une société qui peinait à déculpabiliser famille et malade. Les institutions proposaient une alternative de prise en charge mais rarement un projet de vie. Heureusement, ce tableau très sombre a bien évolué depuis vingt-cinq ans. Lorsque la stabilisation des malades est possible, leur place dans la société peut être restaurée et leur parcours accompagné.