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Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3110, 10 mai 2019, pp. 14-15.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Loi, Violence, Femme, Décision de justice, Travail social, Accompagnement social, Dispositif d'insertion, Information, Association, Adulte en difficulté, Hébergement, Prestation sociale
Depuis le lancement du volet social en octobre 2017 de la loi sur la prostitution, 183 « parcours de sortie » ont été validés, bien loin des 500 à 1 000 par an attendus. Des freins subsistent, c’est une certitude, mais les analyses divergent entre les abolitionnistes et les communautaires. Cependant, les conclusions sont les mêmes : le compte n’y est pas.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3108, 26 avril 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Justice-Délinquance, Accompagnement de la personne et identité, Trafic d'être humain, Immigration, Violence, Accompagnement, Travailleur social, Vie quotidienne, Solidarité, Souffrance psychique, Sanction pénale, Victime, État, Projet
Dossier composé de trois articles:
Esclavage domestique : accompagner les victimes,
Besoin d'un plan national pour identifier les victimes,
«Nous essayons de les sortir de cette place de victime»
Livre de Claudine Legueil Bourdiol, édité par l'Harmattan, publié en 2019.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Maltraitance, Violence conjugale, Infanticide, Inceste, Abus sexuel, Pédophilie, Passage à l'acte, Terrorisme, Psychisme, Pulsion, Criminalité
Les exigences de la clinique sont-elles compatibles avec les demandes sociales et avec les prescriptions judiciaires ? La dynamique psychique d'une personne s'articule autour des échanges avec son environnement : langage, famille, groupe. L'acte violent criminel est l'issue d'un enchaînement d'événements. Il engendre une rupture de l'auteur de violence avec lui-même et de cet auteur avec les autres. Il lui faut alors affronter les défenses du groupe qui assure sa survie en niant sa propre violence.
« Radicalisation », tout le monde en parle mais de quoi parle-t-on au juste ? D’extrémisme ? De violence ? De terrorisme ? De jusqu’au-boutisme musulman ? Mais alors pourquoi utiliser le mot « radicalisation » ? De manière inédite, la radicalisation est étudiée comme un processus anthropologique et sociologique de construction identitaire pour des jeunes gens en quête de sens. Ces « orphelins du sens » connaissent la désintégration sociale et familiale dans une société en proie à des événements politiques et religieux internationaux qui viennent changer la donne. Certains se tournent alors vers une offre religieuse porteuse d’estime de soi, d’équité et d’espérance. En apparence spirituelle, cette offre de sens véhicule une conception idéologique condamnant les démocraties occidentales pluralistes, faisant basculer certains jeunes garçons et filles dans l’intransigeantisme, voire la violence. Les deux auteurs décortiquent et identifient les tenants et aboutissants de la radicalisation. Processus trop longtemps méconnu à force de se focaliser sur sa « surface » événementielle, choquante pour ne pas dire terrifiante, ce livre nous dévoile les raisons profondes de la radicalisation qu’il est urgent de comprendre pour mieux agir.
Dans cet essai documenté et novateur, l'autrice analyse et définit les violences sexuelles, déboulonne toutes nos idées reçues et bat en brèche l'argumentaire déresponsabilisant les violeurs. Elle insiste sur les spécificités hexagonales du concept de s culture du viol s, démythifie le patrimoine littéraire et artistique, et démontre, point par point, qu'il est possible de déconstruire les stéréotypes de genre et d'éduquer les hommes à ne pas violer.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 101-113.
Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Peine de substitution, Contrainte, Espace, Temps, Stigmatisation, Violence, Identité, France, Belgique, Suisse
Cet article examine le rapport à la violence de la peine de placement sous surveillance électronique sur le quotidien de ses porteurs. Il s’agit d’une mesure technologique qui renouvelle la finalité de la peine. La violence de la peine du bracelet électronique est proprement reconfigurée car elle concerne les supports de l’identité des porteurs. Durant la peine, le corps, l’espace privé et l’emploi du temps (des porteurs condamnés) deviennent des supports de contrainte et de peine. Ces différents supports engendrent ce que nous définirons comme la « peine de soi ».
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 21-33.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Femme, Abus sexuel, Inégalité, Genre
Dans le monde, les femmes sont les premières victimes de violences : violences physiques, sexuelles, psychologiques, verbales, économiques. Ces multiples formes de violences ont en commun d’instaurer ou de
maintenir une relation de domination, de contrôle, les privant de toute autonomie, niant leurs désirs et leurs droits élémentaires. Cet article se propose de faire un état des lieux des violences faites aux femmes dans le monde, d’en présenter les différentes formes puis d’exposer les causes de ces violences, notamment les causes structurelles et institutionnelles.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3087, 07 décembre 2018, p. 9.
Mots clés : Lien social-Précarité, Justice-Délinquance, Homosexualité, Discrimination, Violence, Isolement, Formation, Police, Travailleur social
Psychologue pour l’association Le Refuge sur la délégation de Montpellier, coordinatrice de formation à l’institut régional du travail social de Montpellier et auteure de Etre homo aujourd’hui en France avec Michel Dorais.
Le 26 novembre dernier, des mesures pour renforcer la lutte contre les violences homophobes ont été présentées par Marlène Schiappa. Les annonces de la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations interviennent alors que le nombre des actes « LGBTphobes » a progressé de 15 % de janvier à septembre 2018 par rapport à la même période en 2017. Des chiffres qui illustrent l’ancrage de l’homophobie et de la transphobie en France.
Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe
Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.