Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 41 à 50 sur un total de 213

Votre recherche : *

Le syndrome confusionnel, une urgence diagnostique et thérapeutique

Article de Jeanne Duthuillé, Noella Dorai, Sara Thietart, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 28-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cerveau, Déficience cognitive, Définition, Diagnostic, Examen médical, Maladie neurologique, Mortalité, Personne âgée, Physiologie, Prévention, Prise en charge, Santé, Traitement médical, Urgence médicale, Vieillissement

La confusion est une situation d’urgence qui peut avoir des conséquences graves. À l’arrivée d’une personne âgée aux urgences, il faut rechercher systématiquement un syndrome confusionnel. S’il est avéré, un bilan étiologique systématique, rapide à effectuer aux urgences, permet d’identifier les facteurs prédisposants et précipitants. La prise en charge thérapeutique est urgente et comprend le traitement des causes dans un premier temps.

Syndrome coronarien aigu du sujet âgé aux urgences

Article de Justine Ferreira, Naïma Idouzal, Laurence Arrouy, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 19-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Diagnostic, Hypertension, Maladie cardiovasculaire, Maladie chronique, Médecine, Pathologie, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Risque, Santé, Soin, Suivi médical, Traitement médical, Urgence médicale, Vieillissement

Le syndrome coronarien aigu (SCA) est une pathologie fréquemment rencontrée aux urgences, notamment chez le sujet âgé. Les soignants doivent savoir reconnaître un SCA malgré une présentation souvent hétérogène et atypique. La prise en charge doit comporter une évaluation globale du patient.

Approche pragmatique du risque iatrogène aux urgences

Article de Lou Potier, Lorène Zerah, Margaux Baqué, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 14-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Diagnostic, Hospitalisation, Infirmier, Médecin, Médicament, Personne âgée, Prise en charge, Risque, Santé, Soin, Traitement médical, Urgence médicale, Vieillissement

Les liens entre le service d’accueil des urgences (SAU) et l’iatrogénie médicamenteuse sont étroits. De manière pratique, il faut se demander systématiquement si un accident iatrogénique est possible et bien évaluer une nouvelle prescription pour ne pas créer de l’iatrogénie au cours du passage au SAU. Toute situation de prise en charge par une infirmière aux urgences doit faire l’objet de précautions. Il est nécessaire de mettre en place des mesures simples au cours de toute hospitalisation d’une personne âgée.

Organisation et filières gériatriques en réponse aux besoins des SAU

Article de Cécile Torres, Mélanie Langlois, Emmanuelle Magny, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 10-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Accueil d'urgence, Admission, Équipe soignante, Expertise, Gériatrie, Hospitalisation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Santé, Suivi médical, Soin, Urgence médicale, Vieillissement

Le service d’accueil des urgences reste le mode d’accès principal des personnes âgées à l’hospitalisation. La prise en charge des aînés aux urgences est un sujet complexe. Les particularités de celle-ci et les spécificités de l’évaluation de l’état de santé des plus âgés participent aux difficultés rencontrées par les équipes soignantes. Pour la personne âgée, un passage par les urgences reste un événement médical marquant dans le parcours de soins, pouvant avoir des répercussions sur son déclin fonctionnel. La promotion de la culture gériatrique dans les services d’urgence est essentielle et peut se faire sous différentes formes, mais la collaboration entre urgentistes et gériatres reste indispensable à une prise en charge réussie et adaptée aux spécificités des patients âgés.

La médecine d'urgence de la personne âgée

Article de Tristan Cudennec, Cécile Torres, Marc Verny, Aurélie Ray Avondoet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 9-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Diagnostic, Équipe soignante, Gériatrie, Hospitalisation, Infirmier, Médecine, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Santé, Soin, Traitement médical, Urgence médicale, Vieillissement

Santé, vieillissement et foyers de travailleurs migrants à Nanterre : la fabrique de territoires

Article de Christine Pedrero

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 275-292.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Immigré, Foyer de vie, Vieillissement, Travailleur immigré, Personne âgée, Espace, Société, Exclusion sociale, Précarité, Lieu de vie, Non-recours

Cet article explore les inégalités de santé au sein de la population immigrée vieillissante résidant en foyer de travailleurs migrants. Le propos se focalise sur cette population afin de saisir les spécificités du foyer comme lieu de vie, ses effets sur l’état de santé et le recours aux soins des travailleurs immigrés âgés. On observe des indicateurs plus défavorables dans la population vivant en foyer au regard de celle résidant en habitat classique : couverture de santé moins étendue, recours moindre aux médecins spécialistes, plus forte proportion de personnes précaires, etc. Cet état des lieux relevant de constructions sociales et territoriales ne donne pas les mêmes chances de vieillir en bonne santé aux immigrés résidant en foyer. On note particulièrement l’influence de facteurs comme le cadre social et spatial du lieu d’habitation, le réseau social, le rapport à la ville, les politiques communales, etc. La santé est un révélateur du quotidien vécu par cette population, mais également de leur intégration par les pouvoirs publics dans la société française. L’analyse géographique proposée, par l’étude des interactions respectives entre espace, société et santé, présente ainsi l’intérêt de révéler des mécanismes d’exclusion sociale.

Accès à la version en ligne

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la bouche de la personne âgée

Article de Louise Reinhart, Martine Ollive, Tristan Cudennec

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 43-46.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Examen médical, Hygiène, Pathologie, Personne âgée, Prévention, Prise en charge, Santé, Soin, Vieillissement

L’inspection de la bouche d’une personne âgée fait partie intégrante de l’examen clinique initial. La bouche participe à de nombreuses fonctions, comme celles de la communication, de l’alimentation et de la respiration. En l’absence d’une bonne hygiène bucco-dentaire, elle peut être le siège de complications comme la survenue de mycoses, d’ulcération ou de lésions hémorragiques. Les principes de prise en charge reposent avant tout sur une attitude préventive.

Prévalence des directives anticipées et impact sur le déroulement de la réanimation d'arrêts cardiaques en Ehpad

Article de Jean Marc Agostinucci, Angélie Gentilhomme, Frédéric Lapostolle

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 149, mai-juin 2021, pp. 28-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Décision, EHPAD, Empowerment, Étude de cas, Fin de vie, Hospitalisation, Maladie cardiovasculaire, Méthode, Participation, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Santé, Soin, Statistiques, Urgence médicale, Vieillissement

Les directives anticipées sont d’une grande valeur chez les patients vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Leur prévalence en cas d’arrêt cardiaque a été étudiée. Il est apparu que cette question n’est pas systématiquement abordée. Cela a pour conséquence le recours inopportun à des manœuvres de réanimation qui pourraient être évitées. Une réflexion de fond serait nécessaire sur ce sujet.

L'outil numérique au service de la prévention de la dépendance des sujets âgés

Article de Tony Macaron, David Angioni, Bruno Vellas, Caroline Oliveira Soares

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 20-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aptitude, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Empowerment, Évaluation, Gérontologie, Méthodologie, Motricité, OMS, Outil, Personne âgée, Prévention, Prise en charge, Santé, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Vieillissement, Toulouse

La prise en charge de la dépendance est un vrai sujet de santé publique. L’allongement de la durée de vie et l’augmentation des polypathologies nécessitent des politiques de santé au plus proche des besoins des personnes âgées. L’Organisation mondiale de la santé a mis en place un programme qui encourage un vieillissement en bonne santé. Le gérontopôle de Toulouse s’est basé sur celui-ci pour développer des outils numériques de prévention, d’évaluation, de suivi et de prise en charge du vieillissement dans le but de dépister et de suivre d’ici cinq ans, 200 000 sujets âgés en Occitanie.

Alimentation : la grande oubliée

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, Caroline Rioet al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 3, mars 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Malnutrition, Repas, Aide à domicile, Aidant familial, EHPAD, SAAD, Formation, Lien social, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Portage des repas, Sens, Plaisir, Socialisation, Santé, Maintien à domicile, Travailleur social

VIVRE À DOMICILE. Y rester jusqu’au bout. C’est le choix de l’écrasante majorité des Français qui n’est pas sans poser nombre de difficultés. Le rôle central de l’alimentation dans le maintien de la bonne santé des personnes vieillissantes reste à ce jour négligé. Il existe pourtant un moyen de briser ce cercle vicieux des chutes, hospitalisations et autres institutionnalisations : le fameux "bien manger pour bien vieillir". Avec quelles conséquences : la dénutrition ! La France compte près de deux millions de personnes dénutries, dont 270 000 vivant en Ehpad et 400 000 à domicile.
VIGILANCE. Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement en ne prêtant pas attention aux signes avant-coureurs, aux signaux faibles. Consulter et agir vite, n’est pas le message relayé sur le terrain. A qui la faute ? A un manque de temps et de formation des professionnels ? Une absence de prise de conscience collective ? Une carence des pouvoirs publics ? Une fatigue chronique des aidants ? Comment demander à une aide à domicile de faire, en une heure, les courses, préparer un repas, aider la personne dépendante à s’alimenter, puis procéder aux gestes d’hygiène dans un environnement serein…
PLAISIR OUBLIÉ. Intervenir le temps des repas ne peut se limiter à réchauffer un plat et à le servir. L’alimentation doit d’abord se partager. Et là, le choc des cultures est violent entre des personnes vieillissantes qui ont eu l’habitude de passer du temps à cuisiner, à organiser des repas familiaux, sans télévision… et des professionnels plus jeunes, habitués aux repas industriels et aux écrans.
La mission des aides à domicile est aussi de préparer des assiettes appétissantes, stimuler, engager la participation de la personne vulnérable. En amont, elles doivent interroger l’usager sur ses goûts et envies, faire des courses en fonction, ou alors laisser des listes aux proches aidants. Selon les situations, elles peuvent améliorer les repas livrés, ou équilibrer les plats sur la semaine.
ESSENTIELLE FORMATION. Diététique, habitudes de vie, hygiène, conservation des aliments, budget repas, adaptation au rythme de la perte d’autonomie, … une multitude de paramètres sont à prendre en compte et à gérer. Pour lutter contre les troubles alimentaires du grand âge, les acteurs du domicile doivent questionner leurs pratiques. Des clefs, relais pédagogiques et spécialistes sont disposés à prêter main-forte aux aidants familiaux ou aux professionnels de terrain. La formation est également indispensable. Quand les pathologies se multiplient, que la perte d’autonomie s’installe, que le refus de soins devient une réalité et le repas un supplice, la patience, la compréhension et l’écoute sont alors de mise. S’interroger, comprendre, dialoguer, et surtout accompagner "le nourrir" qui rencontre "le mourir". Des moments délicats à appréhender pour ces travailleurs sociaux et médico-sociaux de plus en plus isolés.