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Livre de Huguette Caglar, édité par l'Harmattan, publié en 2010.
Mots clés : Famille monoparentale, Famille, Évolution, Modèle familial, Mariage, Divorce, Séparation, Homoparentalité, Parentalité précoce, Mère célibataire, Sociologie, Classe sociale, Père, Mère, Parents, Parentalité, Psychologie, Psychopathologie, Adolescent, Récit de vie, Étude de cas, Psychologie du développement, Enfant, Relation familiale, Grands-parents
Interrogé, le fait familial monoparental se révèle être le symptôme d'une évolution des structures familiales née d'un bouleversement dans nos sociétés postmodernes des mentalités et des mœurs, d'un regard social autre porté sur "les nouvelles familles". Un décalage s'ensuit entre la reconnaissance officielle de la monoparentalité hétérosexuelle (1982) et la visibilité récente de l'homoparentalité ; entre l'abondance des recherches consacrées aux enfants de mère monoparentale divorcée et les travaux portant sur les enfants de mère célibataire volontaire, des adolescentes mères solitaires, des enfants nés de mère lesbienne célibataire ou élevés par un père gay. Quant aux familles monoparentales patricentriques, le nombre restreint de recherches qui leur sont consacrées tranche avec la pléthore de travaux portant sur les familles monoparentales matricentriques. Par la présentation conjointe des familles monoparentales hétéro et homosexuelles, des familles monoparentales matricentriques et patricentriques, Huguette Caglar met en relief la similitude structurelle de ces différentes catégories de familles monoparentales, la spécificité de leur dynamique, de leur vécu psychologique, de leur condition socio-économique, des caractéristiques du développement psychologique des enfants élevés dans ces diverses situations de monoparentalité. L'auteur offre ainsi au lecteur une vue d'ensemble approfondie et novatrice du fait familial monoparental contemporain que les dessins de la famille et les récits d'enfants élevés dans ces différents types de familles monoparentales viennent enrichir. Huguette Caglar est docteur en psychologie clinique, spécialiste du Rorschach et auteur de plusieurs épreuves de dessin pour enfants. Elle est psychanalyste et psychothérapeute familiale. Huguette Caglar est professeur émérite de l'Université de Montréal et directrice fondatrice du G.R. E. I. F E. E. E. (Groupe Recherche Etude Intervention Famille Ecole Enseignant Enfant).
Cette publication s'inscrit dans le débat relatif aux conduites addictives. Elle vise, dans un premier temps, à construire une distance par rapport aux multiples a priori concernant ce type de conduite. L'entremêlement de perspectives analytiques et l'approche interdisciplinaire caractérisent ce numéro, même si l'approche sociale est prioritaire.
Si la sociologie de l'éducation s'est attachée à établir que l'école (re)produit des inégalités sociales, peu de travaux empiriques se sont posé la question de savoir si l'école légitime les inégalités qu'elle crée, en inculquant aux élèves à la fois le principe de mérite et la légitimité de la méritocratie scolaire. L'enjeu de cette question, souligné notamment par les psychologues sociaux, fortement impliqués dans ce domaine d'étude, est pourtant très important. L'étude empirique présentée ici, qui conjugue à la fois une enquête réalisée auprès d'étudiants de première année d'enseignement supérieur et une série d'entretiens réalisés auprès d'adultes, montre que l'intériorisation de la méritocratie scolaire est loin d'être parfaite. Celle-ci fait l'objet de critiques principalement sur deux points : la capacité du diplôme à refléter le mérite, d'une part, et la légitimité de l'assimilation entre mérite scolaire et mérite professionnel, d'autre part. Cette étude atteste aussi de l'influence modérée - car contradictoire - exercée par la formation reçue sur les jugements, dans la mesure où l'éducation reçue renforce à la fois la croyance en la légitimité de la méritocratie scolaire, tout en donnant les moyens d'en percevoir les limites.