Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 41 à 50 sur un total de 70

Votre recherche : *

Ovide, un exilé pas comme les nôtres : Ovide, exilé, relégué…

Article de Jean Luc Lévrier

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 128-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Poésie, Politique, Antiquité

Le poète latin Ovide, connu pour son Art d’aimer et ses Métamorphoses, a passé les dernières années de sa vie en exil sur les rives de la mer Noire, sur le territoire de l’actuelle Roumanie. Mais quel que soit le domaine que l’on considère – raisons de l’exil, conditions de la traversée, situation matérielle dans le pays d’accueil, vision du pays d’accueil, rapports avec le pays d’origine –, sa situation est l’exact négatif de celle des exilés de notre époque.

Accès à la version en ligne

L'odyssée d'Hakim Tome 2 : De la Turquie à la Grèce

Livre de Fabien Toulme, édité par Delcourt, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Travail, Emploi précaire, Séparation, Famille, Réfugié, Turquie, Grèce

En exil loin de son pays natal, Hakim trouve un peu d'espoir dans la naissance d'un fils. Mais entre boulots précaires et petits commerces, la survie est difficile et rester ensemble n'est rapidement plus une solution. Séparé malgré lui de la femme qu'il aime, seul avec son enfant, Hakim va tenter de surmonter une nouvelle fois tous les obstacles pour réunir sa famille, jusqu'à prendre la décision la plus difficile de sa vie...
Acclamée par la presse qui la décrit comme "captivante", "bouleversante", "intelligente", et même "salutaire", L'Odyssée d'Hakim est l'histoire vraie du parcours d'un homme, un réfugié, arrivé jusqu'à nous parce que la guerre lui a tout pris.

Les figures de l'exil. Tribulations de l'idéal. Suivi de Un cas, par le Docteur Agnès Bardin

Livre de Silvana Mazeran, édité par Champ social, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Droit d'asile, Mélancolie, Déracinement, Traumatisme, Pays d'origine, Approche clinique

Pourquoi la perte d'un lieu aimé peut-elle conduire, de même que la perte d'un être aimé, à des réactions durablement mélancoliques ? Jusqu'à un certain point, la douleur de l'exil nous apparaît comme une réaction adaptée. Mais, trop longue, trop intense, elle inquiète, malgré la compréhension et l'empathie qu'elle suscite. Certains exilés sont dans l'incapacité de laisser perdre leurs attaches territoriales.
Au-delà de l'évidence, au travers de l'histoire d'exilés anonymes et d'exilés célèbres, il se dégage un profil spécifique de saga familiale. On peut voir que sur plusieurs générations l'idéalisation fait obstacle à des forces internes déstructurantes. On comprend mieux alors que les enfants d'exilés "mélancoliques" aient tant de mal à intégrer une identité suffisamment stable, dans un territoire suffisamment adapté.
Il est suivi d'un cas clinique particulièrement éloquent présenté" par le docteur Agnès Bardin.

Sur le fil de l'asile

Livre de Pascal Brice, édité par Fayard, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Immigration, Immigré, Étranger, Droit d'asile, Migration, Accueil, Pays d'accueil, Témoignage

Un jour de juin 2014, un homme s'assoit par terre au milieu des migrants qui ont fui les guerres, les dictatures et les persécutions. Il les écoute, prenant la mesure de la situation humanitaire de la « jungle » de Calais. Il s'agit de Pascal Brice, diplomate, petit-fils de réfugiés. En prenant la tête de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) en 2012, il trouve une administration à bout de souffle, qui a vu les demandes doubler en cinq ans, quand l'attend encore une crise de l'asile en Europe d'une ampleur sans précédent. Alors, il décide de tout faire pour améliorer le sort de ces personnes meurtries par la violence de l'exil, en les aidant à surmonter les obstacles qui se dressent devant eux avant de pouvoir obtenir la protection de la France. De Lampedusa à Calais, de Lesbos à Munich, d'Agadez à Valence avec l'Aquarius, en passant par Beyrouth et Paris, Pascal Brice nous fait découvrir les destins des migrants, les visages de celles et ceux qui les accompagnent, les conflits qui bouleversent le monde, l'atmosphère des campements, loin des clichés. Il nous rappelle combien il reste nécessaire et possible d'agir en ces temps de doutes sur notre capacité à accueillir. Le récit inédit d'une aventure humaine autant que d'un combat pour que la France et l'Europe soient pleinement un refuge.

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?

Exils syriens en Europe

Article de Léo Fourn

Paru dans la revue Migrations société, vol. 30, n° 174, octobre-décembre 2018, pp. 17-104.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Exil, Réfugié, Droit d'asile, Conditions de vie, Artiste, Militantisme, Génération, Étudiant, Accueil, Syrie, France, Turquie, Allemagne

Accès à la version en ligne

Bébés d'ici, mères d'exil

Livre de Claire Mestre, Estelle Gioan, Bérénice Quattoni, et al. et al., édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Petite enfance-Périnatalité, Femme, Exil, Mère, Parentalité, Maternité, Migration, Vulnérabilité, Précarité, Insécurité, Isolement, Traumatisme, Souffrance, Prise en charge, Psychothérapie, Interculturel, Ethnopsychiatrie

Les migrations ont évolué, elles concernent aujourd’hui de nombreuses femmes jeunes qui deviennent mères en exil de façon très périlleuse. Les conditions d’accueil en France s’étant durcies, les vulnérabilités se cumulent et se potentialisent, engendrant la précarité, l’exclusion, voire la violence.

Les femmes exilées n’ont pas de « pathologies » particulières, mais elles expriment leurs souffrances de façon parfois singulière. Le travail psychique de la grossesse et de l’enfantement peut être entravé, bouleversé par la solitude, le traumatisme, et les conditions de vie.
Avec des références ethnopsychiatriques et des concepts pluriels (médicaux, psychologiques, anthropologiques, philosophiques), les auteures rendent compte d’une expérience clinique innovante auprès de femmes qui enfantent en exil. A l’articulation du psychique, du culturel et du politique, elles nous livrent une réflexion profonde et sensible sur les conditions nécessaires pour accueillir et écouter ici les souffrances de ces mères venues d’ailleurs.

Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités

Article de Dominique Lhuilier, Elise Pestre, Karen Akoka, Etienne Tassinet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 25, printemps 2018, pp. 9-203.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accompagnement, Conditions de vie, Conflit de loyauté, Exil, Expérience, Identité, Identité culturelle, Idéologie, Institution, Migration, Mineur isolé étranger, Mixité sociale, Politique sociale, Pratique professionnelle, Résilience, Sévice corporel, Souffrance, Stigmatisation, Traumatisme, Réfugié, Vulnérabilité

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).
Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…, aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.
Dans ce numéro, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

- La double face de l’exil - Dominique Lhuilier et Élise Pestre
- Réfugiés ou migrants ? Les enjeux politiques d’une distinction juridique - Karen Akoka
- Condition migrante et existence humaine - Étienne Tassin
- Praxis inventives et subjectivantes dans les camps d’exilés - Goda Burksaityte et Élise Pestre
- La danse comme foyer d’asile. Circulation, corps et institution - Zornitza Zlatanova et Laure Wolmark
- Voix d’exils. Réplique à l’épreuve d’invisibilité - Alexandra Felder
- Devenir mère sans papiers. À propos d‘une pratique clinique en PMI - Christine Davoudian
- Un « bouquet de fleurs » dans la clinique transculturelle - Daria Rostirolla
- L’accompagnement : entre idéalisation, épuisement et créativité - Dominique Lhuillier
- Voies de « resubjectivation » chez les demandeurs d’asile victimes de torture - Gail Womersley et Laure Kloetzer
- Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française - Abdelhak Qribi et Sébastien Chapellon
- Accueil et protection des mineurs isolés étrangers : injonctions institutionnelles et paradoxes - Claire Rollet
- Traumatismes et secrets : les enjeux de la relation clinique avec les mineurs non accompagnés - Alexandre Sinanian et Florence Robin-Poupard
- Mobilisation citoyenne et interculturation : l’engagement d’étudiants auprès de réfugiés - Mathilde Vié, Julia de Freitas Girardi et Gesine Sturm

Accès à la version en ligne

Femmes et violences de l'exil

Article de Chloé Rousset, Déborah Schoenmaeckers, Jane Freedman, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 95, avril-juin 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Femme, Genre, Care, Déracinement, Exclusion sociale, Mutilation sexuelle, Vulnérabilité, Prostitution, Trafic d'être humain

Depuis la "crise" migratoire de 2015, on ne compte plus les discours médiatiques et politiques sur les migrations, mais rarement, ceux-ci prêtent attention au genre. Pourtant, les femmes font l’objet d’inégalités et, ce qui va particulièrement nous intéresser dans ce numéro, de violences de genre qui influent sur toutes les étapes de leur parcours migratoire.

Dans leur pays d’origine, tout d’abord, elles sont victimes de violences de genre qui sont souvent la cause de leur exil, tels que viols dans le cadre de conflits armés, mariages forcés, violences conjugales, mutilations génitales, grossesses ou avortements contraints et plus largement atteintes à leur droit fondamental à disposer de leur corps, …

Sur le trajet, ensuite, les femmes qui fuient leur pays pour demander l’asile chez nous sont les premières à faire les frais de routes migratoires de plus en plus longues, dangereuses, éprouvantes, sous l’effet de la fermeture des frontières et des bouleversements géopolitiques récents. Elles se retrouvent à la merci de passeurs, d’hommes migrants ou encore de gardes-frontière sans scrupules.

Dans le pays d’arrivée, enfin, elles sont confrontées à des violences – de la part de leur conjoint, de leur (belle-)famille ou d’autres membres leur communauté – qui prolongent celles qui existaient déjà dans leur pays d’origine. Mais il arrive aussi que la migration aggrave ou même déclenche des violences conjugales et intrafamiliales, sous l’effet de divers facteurs : changements dans la répartition des rôles au sein du ménage (hommes affaiblis dans leur posture de chef de famille, …), fragilisation des familles qui peut entraîner un recours plus rigide à des coutumes et des traditions afin de solidifier leur position, anxiété due à l’incertitude et à la précarité du statut de séjour, …

Les procédures et démarches pour obtenir le statut de réfugié ou un autre droit de séjour s’accompagnent, par ailleurs, de violences institutionnelles qui touchent parfois plus durement les femmes. Certaines dispositions légales accentuent encore leur vulnérabilité, à l’instar de la loi sur le regroupement familial qui les place pendant plusieurs années sous la dépendance administrative et financière de leur conjoint.

Ces femmes en exil font également l’objet d’exploitation et de mauvais traitements au sein de ce secteur traditionnellement peu réglementé et mal rémunéré qu’est le secteur des services domestiques et de l’aide aux personnes, leur principale source d’emplois. En grande précarité administrative, économique, sociale et familiale, certaines vont jusqu’à être contraintes de se prostituer.

Ces violences, ou d’autres encore, sont souvent conjuguées ou renforcées par les discriminations dont elles font l’objet en raison de leur double condition de « femmes » et de « migrantes ».

Tout en prenant en compte les obstacles structurels à l’émancipation et à l’intégration de ces femmes fragilisées, ce dossier met en lumière divers services et projets qui, au sein des secteurs psychosociaux, cherchent à les aider, dans leur diversité culturelle et personnelle, à se reconstruire, à trouver une place, à se projeter dans l’avenir. À (re)prendre, finalement, le contrôle de leur existence… et de leur corps.

Pour réaliser ce dossier, que nous avons pensé à la fois comme un outil de sensibilisation, de réflexion et d’intervention pour tout travailleur psycho-médico-social en contact avec des femmes migrantes, nous avons notamment bénéficié des avis pertinents du Centre Régional d’Intégration de la province de Luxembourg (CRILUX) et pris appui sur la journée « Violences de genre en contexte multiculturel et de migration » qu’il a organisée, en décembre 2017 et en mars 2018, en collaboration avec le Service Egalité des Chances de la même province. Les orateurs de cette journée (GAMS, Centre Exil et M. Miguel Sierra de La Voix des Femmes) ont ainsi contribué au numéro.

Les mots de l'exil dans l'Europe du XIXe siècle

Article de Delphine Diaz, Thomas C. Jones, Romy Sánchez, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1321, avril-mai-juin 2018, pp. 6-104.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Approche historique, Vocabulaire, Concept, Représentation sociale, Vie politique, Droit, Accueil, Aide financière, Droit d'asile, Réfugié, Droit international, Droit européen, Chant, Poésie, Europe, Espagne, France, France d'Outremer, Amérique Latine, Belgique, Asie, 19ème siècle

Ce dossier met en lumière l'histoire de l'exil politique et de l'asile en Europe au XIXe siècle à travers les terminologies et les représentations utilisées pour désigner des migrations sous contraintes. Fondés notamment sur l'étude critique des corpus législatifs et administratifs, les articles montrent que les débats parlementaires et les mesures gouvernementales conditionnent l'accueil et le soutien financier des réfugiés à des catégories relevant de l'internement ou de l'assignation à résidence.

Accès à la version en ligne