Documentation sociale

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Vieillir dans une société connectée : quels enjeux pour le vivre ensemble ?

Livre de Philippe Pitaud, Eric Sanchez, Augustin Giovannoni, Rémi Deschamps, et al., édité par Erès, publié en 2021.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Technologie numérique, Lien social, Exclusion sociale, Vulnérabilité, Image de soi, Recherche-action, Statistiques, Typologie, Personne âgée, Milieu urbain, Dépendance, Exclusion numérique, Inclusion

Les technologies numériques ont investi nos espaces quotidiens et bien évidemment celui des personnes âgées, des retraités : déclarations numériques à effectuer, utilisation d'un ordinateur, d'un téléphone portable, utilisation d'un parcmètre numérique au mode d'emploi complexe et ésotérique, disparition des guichets de banque remplacés par des machines, etc. Nous sommes à un tournant de cette révolution et nous devons prendre garde à ne laisser personne sur le bord de la route.
En effet, Covid et numérisation aveugle aidant, les temps sont durs pour les échanges sociaux sous toutes leurs formes. Le confinement, les mesures de distanciation, la vie en groupe limitée au petit nombre, la persistance d'un virus plus tenace qu'on l'estimait au début de la pandémie rendent aujourd'hui la vie sociale difficile sinon angoissante et nous appellent à réduire nos interactions avec les autres.
Le monde de la gérontologie dans ses pratiques n'échappe pas, bien évidemment, à ce tsunami. Les rassemblements conviviaux ou voulus comme tels, entre amis, en famille, entre collègues, etc., sont désormais réduits à leur plus simple expression. Pourtant, dans ce paysage iconoclaste et réduit aux seules limites de nos intérieurs intimes, l'intérêt pour les rencontres, les échanges sociaux s'est trouvé décuplé, comme une revanche sur l'impossible et surtout inattendue privation d'espaces de liberté.
C'est principalement cette altération des existences humaines des plus fragiles qui se trouve au coeur des préoccupations des auteurs de ce livre.

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Quand donner la vie rime avec risquer la mort. Spécificités du vécu des femmes ayant eu une hémorragie du post-partum et leurs effets sur le devenir mère

Article de Marie Courtaux, Karinne Gueniche, Christelle Gosme, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 93-117.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Femme, Accouchement, Risque, Mort, Image de soi, Relation enfant-mère

L’hémorragie du post-partum (HPP) est au carrefour de trois champs cliniques : la périnatalité, la réanimation et les expériences extrêmes du corps. La recherche présentée souligne la singularité du vécu de cet incident obstétrical et témoigne des motifs conscients et inconscients des difficultés des femmes à s’engager dans la rencontre avec leur bébé. Le matériel clinique est issu d’entretiens réalisés dans le cadre d’une étude psychologique prospective unicentrique. Les femmes qui vivent une HPP sont traversées par un ébranlement du sentiment de continuité d’être ; la menace vitale court-circuite, ce faisant, l’accès au maternel. Il y a une impossible simultanéité entre la restauration narcissique post-traumatique et l’investissement objectal du bébé. La capacité des parturientes à pouvoir faire psychiquement l’expérience de cet événement traumatique apparaît comme le garant d’une véritable rencontre avec leur bébé et de l’accès au devenir mère. L’entourage et les professionnels de santé semblent déterminants dans le travail de reconstruction psychosomatique qui suit cette expérience extrême.

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De la nécessité à l’addiction aux images

Article de Marion Haza

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 42-49.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Addiction, Technologie numérique, Corps, Narcissisme, Transgression, Adolescent, Réseau social, Photographie, Image de soi, Identification

L’image fait partie intégrante de notre société contemporaine occidentale. Omniprésentes dans les espaces public, privé et intime, les images participent à la vie du sujet et à son développement psychique. Dans cet article, il sera question d’un roman dystopique, La brigade de l’œil de G. Guéraud (2007), qui imagine une société sans image et ses transgressions. À partir de là, comprenant la nécessité de la présence de l’image pour la créativité et la symbolisation, l’auteur illustre le rapport excessif à l’image des adolescentes dépendantes des images sur les réseaux sociaux, fascinées par les photographies trafiquées de YouTubeuses ou Instagrameuses dites influenceuses.

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Les effets du langage technocratique

Article de Nahima Laieb, Gaëlle Légo

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 147, 3e trimestre 2020, pp. 11-79.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Bureaucratie, Éducation spécialisée, Vocabulaire, Anthropologie, Soin, Behaviorisme, Symptôme, Inconscient, Éthique, Image de soi, Résistance, Parole, Technologie numérique, Souffrance, Usure professionnelle, Autisme, Certification, Subjectivité

Depuis plus d’une décennie, les effets du fonctionnement néolibéral, marqués par des logiques gestionnaires majeures, entament fortement les organisations du travail, nos façons de penser et de vivre. Souvent à l’insu des professionnels eux-mêmes, des glissements sémantiques se sont opérés du monde de l’industrie vers le langage « ordinaire », affectant ainsi notre rapport au monde. Cette manière de penser les choses peut aller jusqu’à dénaturer le sens de nos métiers, et conduire à réifier l’enjeu d’une rencontre.
Dans quelle mesure cette novlangue a-t-elle infiltré nos univers, y compris le travail social ? Michel Foucault, dans son dernier enseignement, parlait d’un déplacement du pouvoir : de la pratique disciplinaire, ou du contrôle des corps, nous sommes passés à l’exercice du biopouvoir au profit d’une gestion des populations.
Ce dossier recueille des analyses, des témoignages et des expériences sur la façon de subvertir ce discours en pouvant parfois manier la langue de l’Autre, sans en être dupe.
Comment continuer à exister, à agir ? Est-il possible de résister ?

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La sexualité des personnes âgées

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 12-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Dignité, EHPAD, Identité, Image de soi, Intimité, Personne âgée, Prison, Prise en charge, Psychologie, Pudeur, Recherche, Représentation sociale, Sexualité, Sida, Société, Statistiques, Stigmatisation, Vieillissement

Des stéréotypes négatifs sont souvent véhiculés dans le domaine de la sexualité des personnes âgées. Contrairement à l’opinion commune, le désir sexuel persiste aux âges avancés. L’activité sexuelle a un impact positif sur le bien-être psychologique, mais la sexualité doit être adaptée au corps âgé car elle peut être entravée par des pathologies somatiques ou des médications. Il faut insister sur le droit à l’intimité et à une vie sexuelle chez la personne âgée.

Se sentir pauvre : un indicateur spécifique de l’insécurité sociale ?

Article de Serge Paugam

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 2, avril-juin 2020, pp. 293-304.

Mots clés : Pauvreté, Assistance, Sociologie, Traitement statistique, Relation d'aide, Norme sociale, Insécurité, Image de soi, Simmel (Georg)

L’article de Nicolas Duvoux et Adrien Papuchon intitulé « Qui se sent pauvre en France ? Pauvreté subjective et insécurité sociale », publié dans la Revue française de sociologie (2018, 59, 4, p. 607-647), revient sur les définitions courantes de la pauvreté pour en montrer, comme d’autres ont pu le faire auparavant, leur caractère insatisfaisant et incertain pour appréhender sociologiquement l’objet lui-même de la pauvreté. C’est pour se démarquer des définitions substantialistes défendues le plus souvent par les économistes, au prix de débats incessants sur les besoins à prendre en compte et le seuil à retenir, que les sociologues ont souvent opté pour une approche dite relationnelle fondée sur le postulat que chaque société définit la pauvreté en donnant un statut social distinct aux personnes qu’elle reconnait pauvres. Héritée d’une étude de Georg Simmel publiée en 1908, cette approche reconnait que l’objet d’étude sociologique par excellence n’est pas la pauvreté, ni les pauvres en tant que tels, mais la relation d’assistance – et donc d’interdépendance – entre eux et la société dont ils font partie (Simmel, 1998). La sociologie de la pauvreté n’existe alors dans cette perspective qu’en déplaçant l’objet « pauvreté » de son carcan substantialiste afin de l’intégrer dans une approche globale qui tient compte des catégorisations institutionnelles des populations jugées légitimes pour bénéficier de l’assistance ou, selon une formulation devenue plus usuelle, de la solidarité.

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Sociologie et mesure de la pauvreté : à propos de l’article « Qui se sent pauvre en France ? »

Article de Lilian Layiete

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 2, avril-juin 2020, pp. 275-280.

Mots clés : Pauvreté, Sociologie, Statistiques, Traitement statistique, Genre, Image de soi, Assistance

La mesure déclarative de la « pauvreté » que Nicolas Duvoux et Adrien Papuchon proposent dans leur article « Qui se sent pauvre en France ? Pauvreté subjective et insécurité sociale » rompt avec certaines habitudes mentales de la statistique publique. Avec cette mesure, il n’est plus question de définir a priori les critères et le seuil de « pauvreté », mais de décrire a posteriori les attitudes et les propriétés sociales de celles et ceux qui se déclarent « pauvres ». Le pas de côté méthodologique est décisif, qui permet aux auteurs de concevoir la « pauvreté » comme une manière de dire sa propre position sociale, c’est-à-dire comme une notion médiatrice entre l’objectif et le subjectif, entre l’institué et l’incorporé, mais aussi entre des spécialités sociologiques relativement cloisonnées. Les apports respectifs de ces spécialités se conjuguent ainsi pour produire un éclairage original de l’objet.

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La boxe éducative au service des adolescents pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse

Article de Farouk Ferchichi

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 101-105.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Sport de combat, Santé, PJJ, Santé mentale, Émotion, Corps, Bien-être, Image de soi, Intégration, Travail social

La boxe éducative est présentée dans cet article comme un outil à destination des jeunes pris en charge par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). À travers des situations concrètes rencontrées dans le cadre de cette pratique sportive, ce récit tente de démontrer comment sport et santé s’articulent pour apporter des réponses à des adolescents rencontrant des problématiques de santé physique et psychique.

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Le placement sous surveillance électronique : quels impacts pour la santé et les pratiques sportives des condamnés ?

Article de Mathias Dambuyant

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 40-46.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Image de soi, Sortant de prison, Contrôle, Corps, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Honte, Stigmatisation, Genre, Masculinité, Déviance

Cet article examine la double influence d’une peine sur les pratiques sportives : en termes de contraintes autant que d’opportunités. Pour les personnes condamnées au placement sous surveillance électronique, le bracelet peut apparaître autant comme un frein à la pratique sportive (à cause du stigmate d’apparaître avec un bracelet à la cheville) que comme une opportunité (sortir plus longtemps de son enfermement à domicile). Il en découle pour ces porteurs des ressentis du corps diminué ou augmenté, favorisant l’image de soi ou la santé de soi.

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