Documentation sociale

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De la violence à la persécution, femmes sur la route de l'exil

Livre de Smaïn Laacher, édité par la Dispute, publié en 2010.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Femme, Violence, Trafic d'être humain, Parole, Clandestinité, Droit d'asile, Enquête, Maghreb

Le nombre de femmes qui tentent d'émigrer vers les pays riches augmente sensiblement depuis le début des années 1990. Mais la littérature qui leur est consacrée se structure autour d'une distinction et d'un silence. La distinction est fondée sur l'opposition, infiniment problématique, entre une migration forcée et une migration volontaire. Le silence réside dans le fait que la violence et les persécutions ne sont envisagées que dans le pays d'origine ou le pays d'accueil. Jamais lors du voyage interdit. La question de la reconnaissance de ces violences spécifiques. de la protection de ces femmes - pendant et après leur voyage - et des dispositifs juridiques et politiques nationaux et internationaux qu'elles nécessitent, se fait aujourd'hui plus nécessaire que damais. L'auteur nous propose des réflexions et des réponses originales pour comprendre et lutter contre ces violences et ces dénis d'humanité.

Frapper n'est pas aimer : enquête sur les violences conjugales en France

Livre de Natacha Henry, édité par Denoël, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Accueil d'urgence, Enfant, Viol, Violence, Foyer, Violence conjugale, Justice

Chaque année, des milliers de femmes fuient leur domicile en pleine nuit, courent en larmes chez une amie, sont sauvées in extremis par les voisins ou atterrissent aux urgences, victimes de coups, de brûlures, de viol conjugal... Pour quitter un homme violent, il faut du courage. Du courage, mais aussi des volontaires prêts à tendre la main. Qui ne pensent pas que " si elle reste, c'est qu'elle aime ça ". Car, dans tous les milieux, si elle reste, c'est qu'elle ne sait ni comment partir ni où aller. Surtout si elle a des enfants. Partir c'est échapper aux coups et se libérer des reproches incessants, des mots qui blessent, d'une emprise psychologique qui enferme dans une cage parfois dorée. Pendant plusieurs mois, Natacha Henry s'est immergée dans un foyer d'accueil pour femmes battues. Frapper n'est pas aimer fait ainsi entendre Fatou, Djamila, Christine et les autres, avec leurs soucis, leurs peurs et leurs éclats de rire. Bien loin d'une descente dans un quotidien misérabiliste, ce livre donne de l'espoir. Il nous fait rencontrer des policiers formés à l'écoute des victimes, des assistantes sociales qui conseillent les plus vulnérables, des médecins qui refusent de croire au " je me suis cognée contre la porte " et des magistrats qui ne sont pas dupes devant la comédie des agresseurs. Partant du constat que le silence encourage les violences, Natacha Henry a choisi de donner la parole aux acteurs et aux actrices de terrain. Pour que les victimes sachent qu'elles ne sont pas seules.

Les professionnels face à l'enfance en danger : lorsque la méconnaissance fait mal

Livre de Pierre G Coslin, Brigitte Tison, édité par Elsevier Masson, publié en 2010.

Mots clés : Enfance en danger, Violence, Maltraitance, Éducation familiale, Théorie, Professeur des écoles, Médecin, Psychologue, Assistant de service social, Maltraitance psychologique, Pratique éducative, Représentation sociale, Enquête, Enfant

Les professionnels exerçant dans le champ de l'enfance se doivent de déceler les enfants en situation de danger. Cette notion de danger intègre toutes les conditions éducatives défaillantes ou encore toute situation qui pourrait nuire au bon développement de l'enfant. C'est pourquoi l'on parle aujourd'hui d'enfants en danger et non plus d'enfants maltraités. Il est alors fondamental que ces professionnels aient une définition claire de la violence (qu'elle soit physique ou psychique) et une compréhension fine de ses conséquences. Cela ne peut se faire que par la prise de conscience de leurs propres représentations. Cet ouvrage est fondé sur une étude minutieuse auprès de travailleurs sociaux, écoutants téléphoniques, psychologues, médecins, professeurs des écoles et gendarmes. Il met au jour les représentations inconscientes qui peuvent parfois conduire ces derniers à interpréter paradoxalement les situations qu'ils rencontrent, influencer leur attitude ou leurs décisions. Il leur a été demandé de définir la bientraitance et la maltraitance de l'enfant, de juger de la violence de certains comportements des adultes et de sa justification. Ils ont évalué les styles éducatifs, les attitudes parentales favorables et traits de caractère souhaitables chez un enfant à leurs yeux. Ainsi, les résultats de cette étude permettent d'éclairer les programmes de formation et font de cet ouvrage un outil précieux d'aide à la décision pour les professionnels, afin d'orienter leurs actions pour mieux protéger l'enfant. Pierre G. Coslin, professeur de psychologie de l'adolescent, membre associé du Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie et Brigitte Tison, psychologue clinicienne en service de pédopsychiatrie, post-doctorante au Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, université Paris-Descartes, sont coordonnateurs de l'ouvrage.

La vidéosurveillance dans les lycées : de la prévention des intrusions à la régulation des indisciplines

Article de Tanguy LE GOFF

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 3, pp. 447-470.

Mots clés : Sécurité, Insécurité, Vidéo, Lycée, Sociologie, Violence, École, Établissement scolaire, Décision, Enquête, Prévention, Ordre social, VIDEO-SURVEILLANCE, CHOIX

Pour lutter contre les « violences scolaires », les établissements scolaires sont désormais fréquemment équipés d'une vidéosurveillance. Pourquoi et comment des proviseurs font-ils le choix de ce type de réponse technique ? Quels en sont les usages concrets ? Quels sont les impacts de l'introduction de cette technologique sur la communauté éducative ? L'article entend répondre à ces questions en s'appuyant sur une enquête réalisée dans 10 lycées franciliens auprès de la communauté éducative et de lycéens. Elle met en évidence qu'au-delà des finalités affichées de prévention des « intrusions », la vidéosurveillance est en fait bien souvent utilisée comme un outil au service d'une politique de maintien de l'ordre scolaire.

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Violences conjugales

Article de Thomas LE JEANNIC, Maryse JASPARD, Michel DEBOUT, et al.

Paru dans la revue Réalités familiales, n° 90, 65 p..

Mots clés : Violence, FEMME BATTUE, Couple, Enquête, Victime, Enfant, Prévention, Prise en charge, Législation, Accueil, Accompagnement social, École, Hébergement

Quelle place pour les filles en prévention spécialisée ? Etude auprès de deux équipes de prévention spécialisée en Seine-Saint-Denis

Livre de Josette Magne, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Relation femme-homme, Fille, Famille, Prévention spécialisée, Accompagnement, CONDITION FEMININE, Enquête, Entretien, Espace, Quartier, Territoire, Sociologie, Vêtement, Violence, Regard, Éducateur de rue, Éducateur spécialisé, Équipe éducative, Femme, Garçon, Enfant de migrant, Mixité, Pratique éducative, Pratique professionnelle, Relation éducative, Statistiques, Immigration, Seine Saint Denis

Les jeunes filles représentent en moyenne un tiers des accompagnements éducatifs en prévention spécialisée en Seine-Saint-Denis sur une période donnée (2001-2006). Comment comprendre ces écarts ? L'invisibilité des jeunes filles dans l'espace public, mise en avant dans tous les discours, est-elle seule en cause ? L'enjeu de cet ouvrage n'est pas tant de vérifier la véracité d'une réalité, que de proposer, à travers le prisme des positions sexuées, une analyse des propos discursifs, des pratiques professionnelles et des représentations de genre à l'oeuvre. Ces travaux mettent sur le devant de la scène la richesse, la modernité et l'inventivité des pratiques éducatives en prévention spécialisée. Comment les stéréotypes de genre, leur poids et leur reproduction ont une incidence sur les fonctionnements. Ce qui, parmi d'autres facteurs explicatifs, limite indéniablement la dynamique et la prise en compte des publics féminins.

L'expérience du ghetto : stomy roger abou et leur clan : rebelles et debrouillards

Article de Manuel BOUCHER

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 33, n° 2, pp. 221-248.

Mots clés : Jeune en difficulté, Enfant de migrant, Politique de la ville, Stigmatisation, Violence, Idéologie, Sécurité, Insécurité, Quartier, Banlieue, Ghetto, Police, Contrôle social, Régulation sociale, Précarité, Territoire, Enquête, Sociologie, Discrimination, Racisme, Conflit, Bande, Statut social, Image de soi

Dans un contexte pusillanime à l'égard de la jeunesse populaire renforcé depuis les émeutes urbaines de l'automne 2005, nous avons souhaité dépasser les polémiques idéologiques (sécuritaires/anti-sécuritaires) sur les phénomènes d'insécurité et leur traitement en mettant en oeuvre un programme de recherche permettant de définir et comprendre l'expérience sociale des habitants des cités d'habitat social qui font peur, notamment des jeunes qui assument une « figure d'agresseur » et entretiennent des interactions frictionnelles avec les acteurs institués et émergents d'encadrement des classes populaires. Ce texte expose ainsi des données extraites d'une recherche portant sur les rapports paroxystiques entre des acteurs publics et para-publics de la régulation sociale et des jeunes incarnant des « figures de désordre » dans les quartiers populaires. Plus précisément, cet article décrit d'une part, les nouvelles épreuves de domination sur des jeunes d'une cité (la Cité des enfants perdus) en voie de ghettoïsation (importante précarisation des habitants, territoire fortement ethnicisé faisant l'objet d'une politique socio-urbaine minée par des conflits politico-institutionnels, forte visibilité d'une jeunesse désouvrée et stigmatisée, etc.) et d'autre part, les réactions et stratégies développées par ces jeunes pour sortir d'un processus de « réification réciproque ».

L'acteur et la mesure : le comptage de la délinquance entre données administratives et enquêtes

Article de Renée ZAUBERMAN, Philippe ROBERT, Sophie NEVANEN, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 1, pp. 31-62.

Mots clés : Délinquance, Sociologie, Statistiques, Enquête, Méthode, Analyse de contenu, Analyse comparative, Délit, Vol, Violence

Depuis que la délinquance a émergé comme problème de société, il a fallu en estimer l'importance et l'évolution. On a d'abord recouru exclusivement aux mesures de l'activité des professionnels de l'action pénale. Au cours de la seconde partie du XXe siècle, le doute sur la suffisance de ces données institutionnelles n'a cessé de monter - surtout avec l'émergence du débat sur la peur du crime et l'insécurité - amenant la création d'enquêtes en population générale. Dès lors, le problème de la mesure de la délinquance est devenu celui de la confrontation de différentes sources d'information, comptages d'activité institutionnelle d'un côté, enquêtes de l'autre. L'article montre comment comparer, dans le cas français, les données fournies par les enquêtes nationales de victimation disponibles et les statistiques policières éditées par le ministère de l'Intérieur, et quelles leçons tirer de cette confrontation. Finalement, il apparaît que la mesure ne doit pas servir à clore le débat sur la délinquance mais plutôt à l'ouvrir.