Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Livre de Daniel Coum, Jean Claude Quentel, Camilo Ramirez, et al., édité par Erès, publié en 2020.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parentalité, Travail social, Relation éducative, Relation familiale, Attachement, Amour, Émotion, Affectivité, Lien social, Pulsion, Subjectivité
Tout sujet se construit dans le creuset de liens – familiaux et familiers – qui mobilisent eux-mêmes, nécessairement, l’amour : celui des parents pour leur enfant (et réciproquement), des enfants entre eux et de toute personne adulte s’engageant auprès de l’enfant. Des aléas de ces premières relations – être mal aimé, trop aimé, insuffisamment aimé – va dépendre, pour une large part, le développement ultérieur du sujet.
À l’évidence, les émotions, les affects, les sentiments traversent et nourrissent les relations d’aide, d’accompagnement, d’éducation que les travailleurs sociaux, les psys et autres personnels soignants mettent en œuvre lorsqu’il s’agit d’intervenir auprès des parents, des enfants, des adolescents. À une époque où l’expertise savante tend à supplanter l’art de la rencontre, les coauteurs, chercheurs en sciences humaines et praticiens du travail social, montrent qu’il est indispensable de prendre en compte cette dimension centrale et d’assumer la responsabilité de cette charge à porter.
Longtemps, la famille fut une institution relativement stable, fonctionnant sur un modèle « PME » (Papa Maman Enfant). Mais ça, c'était avant ! Car la famille est en révolution. La famille, mais aussi le couple, et la parentalité plus largement. Cet ouvrage prend la pleine mesure des métamorphoses les plus récentes que traverse la famille : monoparentalité, homoparentalité, « polyamour » et « no sex », PMA, GPA, modèles alternatifs...
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 287-300.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie de couple, Relation, Amour, Rencontre, Conflit, Crise, Changement
Certaines rencontres font basculer la vie pour un mieux ou pour un pire. Jean-Claude Maes essaiera de montrer que la posture relationnelle de la rencontre définit un destin schismogénétique dont on ne peut changer le cours qu’en transformant les phases de crise en renouvellement de la rencontre.
Je vais essayer de résumer le fil conducteur de la thèse de doctorat que j’ai consacrée au lien amoureux en mots simples sans tomber dans le simplisme, en partant de l’hypothèse titrant cet article : « Le premier pas résume la danse ».
Paru dans la revue Direction(s), n° 179, octobre 2019, pp. 16-18.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap mental, Intimité, Foyer d'hébergement, Affectivité, Amour, Prévention, Pédagogie, Accompagnement, Couple, Éthique, Sarthe
Au foyer d'hébergement de l'association Apei Sablé-Solesmes, la vie affective et sexuelle des résidents en situation de handicap mental n'est plus un sujet tabou. Au contraire, c'est désormais un axe fort de l'accompagnement quotidien, ancré dans les pratiques de tous les professionnels.
L’article s’appuie sur la situation de l’accès à la paternité d’un homme transgenre en couple avec sa compagne pour interroger les normes en cours dans notre société telles que la virilité, la rencontre amoureuse, les rôles parentaux, les présupposés des cliniciens et l’affiliation à la culture. De telles familles sont surtout désireuses d’accéder à une normativité et de s’affilier en tant que parents, figures identificatoires pour leurs futurs enfants. La marginalité de cette parentalité ouvre opportunément de nouveaux champs de recherche et interroge le faire famille aujourd’hui sous bien des aspects : psychanalytique, développemental, médical, biologique, juridique, sociétal, anthropologique.
Paru dans la revue Spirale, n° 90, septembre 2019, pp. 17-89.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant idéal, Parents, Relation enfant-parents, Amour, Narcissisme, Enfant, Représentation sociale, Professionnel de l'enfance, Imaginaire, Sexualité infantile, Désir, Parentalité, Éducation, Projection, Éducateur de jeunes enfants
Que voulons-nous faire de nos bébés ? Il semble que, selon le moment historique et selon la culture du lieu, nos intentions soient assez différentes.... Nous postulerons que, toujours, les parents ont prêté une grande valeur aux bébés, une grande valeur narcissique bien sûr. L’éducation se résumerait-elle à faire en sorte que les enfants réalisent les souhaits de leurs parents ? Quelles espérances déposons-nous dans nos enfants ? Il y a pourtant un paradoxe : l’humain est celui qui, devenant sujet grâce à l’éducation, échappe au désir de l’autre. Avec les enfants, l’éducation ou plutôt « le travail de la culture » conduira sans doute à devenir autre chose que les souhaits déposés à son berceau par les gentilles fées de la génération précédente. C’est décevant, les gosses. La seule réelle originalité de notre époque est de croire qu’il est vraiment possible que le destin de l’enfant ne nous échappe pas. D’où l’obsession pour l’obéissance, le contrôle et l’évaluation. Grâce à des ingénieurs qualité ès bébé, nous pourrions réussir à maîtriser le process de bout en bout pour aboutir à un produit zéro défaut. Mais pour en faire quoi juste ? Quels projets pour nos bébés ? Sait-on encore les rêver ? Et quelles possibilités de nous échapper leur reste-t-il ?
Les auteurs introduisent différents axes de réflexion concernant les sexualités adolescentes. Les évolutions sociétales – réseaux sociaux, place des sexualités minoritaires… – ont-elles modifié les représentations et les conduites des adolescents ? Cures, soins institutionnels et objet culturels offrent de précieux terrains pour penser, à travers le prisme de la clinique du transfert, la complexité des liens entre sexualité, violence et jeux identificatoires.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 127, mars 2019, pp. 66-71.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Émotion, Capitalisme, Sociologie
La sociologue Eva Illouz a choisi de s’intéresser à nos émotions autrement qu’en termes psychologiques et philosophiques. Et démontre comment le capitalisme et la société de consommation ont fait main basse sur nos vies psychiques et affectives.