Documentation sociale

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Réponses 41 à 50 sur un total de 55

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Bientraitance, un savoir-être et un savoir-faire

Article de Aude Dagonneau

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Compétence, Équipe soignante, Relation soignant-soigné, Gériatrie, Personne âgée, Vieillissement, Psychomotricité, Accompagnement, Maltraitance, Émotion, Évaluation, Relation d'aide, Écoute, Bientraitance, Posture professionnelle

La bientraitance est un état d'esprit, une attitude, une posture qui nécessite une disponibilité physique et psychique totale, stable dans le temps, amenée en quantité et en qualité suffisante de la part de l'équipe et de chaque professionnel. Autrement dit, être bientraitant, c'est un savoir-faire et un savoir-être, un idéal de pensée et de pratique. En tant que psychomotricienne, je vais tenter de vous donner des éléments de compréhension et des outils pour évaluer et agir dans le but de favoriser la bientraitance en gériatrie au travers de votre sollicitude.

L’intervention sociale auprès des plus démunis : prendre en charge le corps vulnérable et le sentiment de honte

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 85-95.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, SDF, Corps, Honte, Stigmatisation, Travailleur social, Relation d'aide, Soins esthétiques, Vulnérabilité

Tous les publics de l’intervention sociale – exclus, désaffiliés ou fragiles – cumulent des précarités qui marquent les corps, les stigmatisent et les discriminent physiquement et socialement. Ces réalités sont souvent associées à un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors, les prises en charge sont nécessaires pour soutenir et faire évoluer les vulnérabilités et les ressentis négatifs de ces personnes. Si les médecins s’occupent prioritairement de l’aspect médical et les psychologues du traitement psychologique, les intervenants sociaux se partagent la prise en charge sociale, appréhendant l’estime de soi et la revalorisation de la personne. L’aide psychosociale peut prendre en charge le corps désocialisé. Les soins esthétiques peuvent soulager le corps éprouvé. Tous contribuent à soulager le corps stigmatisé, et au-delà à contrer la vulnérabilité contemporaine.

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Quand la relation d'aide se conjugue avec la violence

Article de Christelle Goffard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 51-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Relation d'aide, Travailleur social, Majeur protégé, Tutelle

La violence n’est pas une spécificité du milieu sanitaire et médico-social, nous y sommes confrontés au quotidien à différents degrés : un trouble de voisinage, la négligence d’un automobiliste peuvent la faire naître.
Alors pourquoi, la violence exprimée dans les milieux sanitaires et médico–sociaux est-elle si singulière ? Nous, professionnels du secteur sanitaire et médico-social dont la mission principale est d’aider l’usager serions parmi les premiers à la subir ? La relation d’aide, cœur de notre métier serait-elle porteuse des germes de la violence ?
Et si la réponse reflétait la complexité d’une violence, qui ne s’invite pas toujours à l’endroit où elle est attendue ? …

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Social et médico-social, même combat

Article de Martine Gille

Paru dans la revue Lien social, n° 1192, 29 septembre au 12 octobre 2016, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Soin, Accompagnement social, Relation d'aide, Établissement social et médicosocial, Santé, Coopération

Contexte de crise en Belgique francophone : quelles marges de manoeuvre aux marges du social ?

Article de Alexia Serre, Justine Vleminckx

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 55, septembre 2016, pp. 19-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Pratique professionnelle, Implication personnelle, Politique sociale, Demande sociale, BELGIQUE

Aujourd’hui, à Bruxelles comme en Wallonie, l’extension progressive des situations de vulnérabilité, la complexification des demandes et la rareté des moyens conduisent les assistants sociaux à s’interroger sur leurs pratiques.
Les professionnels rencontrent des difficultés à gérer l’écart grandissant entre les demandes des usagers, le peu de moyens disponibles et les missions qui leur sont assignées. Au regard des marges de manœuvre dont ils disposent, ils bricolent des pratiques, jonglent avec le temps, questionnent leurs rôles et postures, pour répondre, tant que possible, aux besoins des usagers et continuer à donner du sens à leur métier.

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L’attachement blanc dans la relation d’aide

Article de Géraldine Pierron Robinet, Magalie Bonnet, André Mariage

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 117-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Trouble du comportement, Attachement, Deuil, Relation d'aide

L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer pose avec insistance aux familles la question de l’élaboration des pertes successives de leur proche. Mais le pré-deuil et ses avatars semblent se décliner selon des modalités spécifiques chez l’aidant familial, nous invitant à clarifier ce concept dans la relation d’aide familiale. À partir des travaux de Green sur les vécus psychiques qualifiés de « blancs », tels que le deuil blanc, l’objet blanc et la psychose blanche, cet article analyse l’effet de résonance inconscient, dans la relation d’aide, d’une perte restée encryptée dans la psyché de l’aidant. Les auteurs s’appuient sur deux vignettes cliniques pour illustrer leur propos. Ainsi la ré-actualisation d’une perte non symbolisée peut avoir des incidences affectives et relationnelles, désorganisantes pour l’aidant familial, en entraînant la formation d’un attachement blanc dans la relation d’aide. Le retour de l’objet blanc incorporé redoublerait alors la douleur morale de l’aidant, paralysant son économie pulsionnelle et la mise en œuvre de son travail de pré-deuil.

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Juste distance et juste attachement, de l'imposture à la posture

Article de Marc Lesage

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Distance, Relation d'aide, Accompagnement, Attachement, Personne âgée, Vieillissement, Personne handicapée, Handicap, Confiance, Posture professionnelle

La juste distance est une thématique qui questionne beaucoup de professionnels. On s'attache, mais ça fait peur, alors on se détache, on se met à distance, on veut se préserver, à tort ou à raison. Mais si nous sortons un peu des sentiers balisés de nos accompagnements, une question survient : la personne a-t-elle besoin que nous soyons distants, justement ? Si nombre de situations manquent de clarté, il en est de même pour certains d'entre nous, les professionnels.

Une question au coeur du respect de l'autre

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 14-16.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Distance, Relation d'aide, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Personne handicapée, Handicap, Respect, Cadre thérapeutique, Transfert, Contre-transfert, Empathie, Usure professionnelle, EHPAD, Bientraitance

Instaurer une distance professionnelle devrait permettre, a priori, de recréer une sorte de lien social avec un usager. Cette distance, issue d'expériences personnelles, professionnelles ou encore de formations, a pour fonction de souvent poser, voire proposer, un cadre rassurant évitant tout "dérapage" relationnel. En tout état de cause, la création d'une distance professionnelle est, peut-être, l'un des moyens pour favoriser une relation d'aide objective et raisonnable, mais aussi la bientraitance et le respect de l'autre.

Les interventions à domicile

Article de Anne Rouzé

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 34, septembre-octobre 2015, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide médico-psychologique, Diplôme, Auxiliaire de vie sociale, Réforme, Profession, Maintien à domicile, Accompagnement, Vie quotidienne, Autonomie, Relation d'aide

Dans le cadre de la réforme et de la fusion des diplômes d'AMP et d'AVS, la spécialisation possible en fonction des lieux d'exercice du métier et notamment l'accès au domicile du particulier interrogent les AMP. Ces derniers témoignent de leur attachement à la fonction d'accompagnement et d'aide dans la vie quotidienne. Le respect du développement ou du maintien de l'autonomie des enfants ou des adultes dont ils s'occupent, qui est une des spécificités de leur action, leur semble remis en cause.