Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 41 à 50 sur un total de 183

Votre recherche : *

Le travail social et l'expertise des "savoirs ordinaires"

Article de Dominique Denimal

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 136-139.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation travailleur social-usager, Pouvoir, Assistance, Philosophie, Sémantique, Éthique, Politique sociale, Savoir, Expertise, Foucault (Michel)

Thierry Gutknecht, dans son livre "Actualité de Foucault. Une problématisation du travail social", propose une analyse du travail social à partir des principaux concepts de Michel Foucault. Il montre que la philosophie foucaldienne révèle le risque historique et politique d'un système de domination des professionnels sur les personnes accompagnées par les services sociaux.

Accès à la version en ligne

Actualité de l’hospitalisation de jour

Article de Arnaud Vallet, E. Carvalho, C. Jacques, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2021, pp. 1-95.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital de jour, Organisation, Pratique professionnelle, Désinstitutionnalisation, Politique sociale, Action sociale

Ne nous dérobons pas aux questions délicates.
Les Hôpitaux de jour sont aujourd’hui interrogés sur leur organisation, leurs pratiques, leurs objectifs, leurs outils de soin. Avec les décrets de 86, ils se sont installés comme des dispositifs essentiels à la politique de secteur. Vecteurs de la désinstitutionalisation, ils ont maillé les territoires, installé des espaces tremplins, assuré une présence dans la cité, accueilli quiconque s’y présentait. Ils ont souvent dû faire face aux incompréhensions, aux méfiances des voisinages. Ils ont dû se faire petits, discrets. On l’a oublié, à l’heure où la thématique de la santé mentale se banalise, et s’impose tous les jours un peu plus dans le débat public.
Depuis une dizaine d’années, pourtant, ils ont du mal à faire valoir leur importance dans les parcours des personnes vivant avec des troubles psychiques. Ils sont soupçonnés d’avoir déplacé « l’institution », considérée comme pouvant induire une dépendance du système de soins, d’avoir privilégié un occupationnel routinier, comme s’ils ne croyaient pas au rétablissement individuel. On interroge leurs méthodes de soins, vues comme trop immobiles, trop floues, trop collectives. On leur impose des « benchmarks ». Peut-être certains se sont-ils aussi un peu refermés sur eux-mêmes.
Et, pour finir, la pandémie a montré qu’ils n’étaient pas les passages obligés de la sortie d’hospitalisation, ou du maintien du soin. Que le modèle un peu protecteur qu’ils épousaient encore ne correspondait plus forcément aux attentes des usagers.
L’interrogation est donc sérieuse, même s’il serait absurde de conclure à l’inutilité de ces structures, éléments-clés de la psychiatrie dans la Cité. Ne pas confondre le contenant et le contenu.
Trois questions, en réalité, se posent. Et les réponses coulent d’elles-mêmes.
Les HDJ ont-ils un avenir ? Oui, bien sûr, à condition d’évoluer vers une meilleure réponse aux besoins de soins. Mais de quelle nature sont-ils ? C’est toute la chaîne des parcours qui est ici concernée, et pas seulement les centres de jour.
Vers quelle offre de soins doivent-ils se diriger ? Vers davantage d’accompagnement individuel, de développement du lien, de propositions de programmes structurés, d’utilisation des outils d’évaluation, et de réhabilitation psychosociale.
Comment doivent-ils évoluer ? Vers davantage de souplesse, d’accueil, de présence dans la cité, avec les CATTP, les CMP, les équipes mobiles, dans un souci d’actions articulées, pour une psychiatrie véritablement citoyenne, communautaire, fière d’aller vers la population, et de proposer des réponses aux souffrances de la société.

Accès à la version en ligne

Des expériences s'appuyant sur la démarche DPA-PC : des collectivités territoriales en réflexion sur leurs politiques sociales territoriales

Article de Stéphanie Castro, Nelly Deverchere, Delphine Lemonnier

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 23-34.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Collectivité territoriale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Témoignage, Politique sociale, Formation, Accompagnement social

Pouvoir d'agir et pratiques professionnelles en Travail social : du discours aux actes concrets. Témoignage d'une démarche conduite dans le cadre de la mise en œuvre des politiques d'action sociale départementale, portée par une collectivité territoriale en France.

Accès à la version en ligne

Refabriquer le corps des exclus : une lutte contre l'inacceptable défaillance

Article de Odile Piriou, Jérôme Thomas

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 211-225.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Appartenance sociale, Atelier, Confiance, Compétence, Comportement social, Corps, Développement, Emploi, Estime de soi, Exclusion sociale, Insertion professionnelle, Méthodologie, Narcissisme, Observation, Politique sociale, Précarité, Psychanalyse, Psychisme, Réinsertion professionnelle, Réinsertion sociale, RSA, Sociologie

Cet article s’intéresse aux actions déployées dans des ateliers dits de « remobilisation vers l’emploi » à destination de bénéficiaires des minima sociaux. Par l’observation directe de ces dispositifs et par des entretiens, l’article analyse les normes et idéologies d’inspirations managériales psychologisantes qui s’y déploient. L’article détaille la manière dont l’obligation à la réinsertion passe par une action sur le corps conçu comme porteur des empêchements des sujets, mais aussi comme réceptacle à modeler et à transformer pour atteindre des effets sur le comportement et le psychisme. En mobilisant la sociologie et la psychanalyse, l’article décrit les dispositifs mis en place dans ces ateliers. L’hypothèse principale de l’article – et les enjeux critiques qu’elle engage – est que notre société lutte contre une défaillance intolérable et irreprésentable de soi qu’elle situe dans le corps et le psychisme, mais qu’elle origine aussi dans les appartenances considérées comme des freins à la réinsertion.

Accès à la version en ligne

Des bouleversements à l'oeuvre dans le champ de l'éducation spécialisée

Article de Sébastien Fournier, Philippe Gaberan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 103-111.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Écoute, Éducation spécialisée, Projet d'entreprise, Pratique professionnelle, Société, Politique sociale, Désinstitutionnalisation

Interviewé par Sébastien Fournier, Philippe Gaberan invite les professionnels de l’éducation spécialisée et du travail social à renouer avec l’esprit d’entreprise et à renouer avec un savoir-faire équipe qui forcément passe par l’écoute de l’autre et la négociation.
Les associations ne représentent plus le seul mode d’organisation dans le champ de l’économie sociale et solidaire. L’autoentreprise qui maille les compétences à partir de plateformes ou d’autres styles de regroupement directement connecté sur les demandes des personnes en situation de vulnérabilité, les organisations de taille réduite, souple, mobile, réactive, portée par des acteurs engagés, solidaires sont les principes qui sont défendu dans cet entretien.

Accès à la version en ligne

L’expertise dans les domaines d’action publique du sanitaire et du social : de crise en crise

Article de Olivier Giraud, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 7-33.

Mots clés : Santé-Santé publique, Expertise, Crise, Épidémie, Savoir, Pouvoir, Politique sociale, Politique sanitaire, Décision, Sciences humaines et sociales

En France, notamment, l’expertise dans les domaines d’action publique du sanitaire et du social est marquée par la succession des crises. Les crises, voire les désastres sanitaires, se succèdent au fil des décennies, tout comme les réformes sociales se brisent sur les contestations sociales. La crise du jour est une crise sanitaire qui invite, en introduction de ce numéro thématique, à reposer la question des rapports entre savoirs scientifiques, démocratie et organisation des réponses et politiques sanitaires. La suite de cet avant-propos est consacrée à la présentation des contributions et revient sur les dimensions analytiques des rapports entre expertise et action publique dans les domaines d’action publique du sanitaire et du social. Elle permet également d’éclairer la dynamique des crises qui marquent les rapports entre expertise et action publique dans ces domaines.

Accès à la version en ligne

En France les hauts fonctionnaires cherchent à monopoliser l’expertise dans le domaine social

Article de Bruno Palier, Olivier Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 225-233.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Protection sociale, Recherche, Fonction publique, Qualité, Recherche universitaire, Reconnaissance, Débat, Sciences humaines et sociales

RFAS : Comment, dans votre carrière de chercheur, en êtes-vous venu à vous poser la question de l’expertise ?

Accès à la version en ligne

Accompagner la naissance du droit social comparé : l’Institut Max-Planck de droit social et de politiques sociales à Munich

Article de He Linxin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 193-216.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Droit social, Politique sociale, Science, Recherche universitaire, Approche historique, Institution, Allemagne

Le droit social, en tant que cadre normatif des politiques sociales, a connu un développement spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, le besoin d’un traitement scientifique de la matière conduisit à la création, il y a quarante ans précisément, d’un Institut Max-Planck consacré au « droit social étranger et international ». Pourquoi le choix d’un institut en dehors des universités ? Quels sont les apports et les influences de cet institut en matière de droit social comparé ? Le présent article cherche à dresser un bilan – provisoire – des travaux de l’Institut qui semblent avoir utilement contribué à la fondation du droit social comparé comme discipline scientifique en Allemagne. Par sa structure et sa méthode, l’Institut, tout en étant perçu par le public extérieur comme un point d’information et de contact, cherche à explorer des terrains moins connus et complète ainsi la recherche universitaire dans le paysage scientifique.

Accès à la version en ligne

Un besoin d’élargissement du regard dans un monde d’une complexité croissante

Article de Christine Olm, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 95-101.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Statistiques, Évaluation, Innovation sociale, Expérimentation, Protection sociale

Je suis statisticienne-économiste de formation, diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et me suis orientée vers la sociologie quantitative. Après l’ENSAE, j’ai obtenu un DEA d’Économie de l’environnement et des ressources naturelles, à Paris I. Ce DEA m’intéressait car il analysait les relations entre l’économie, le social et l’environnement avec un regard critique sur la théorie économique classique et sur ses instruments de mesure. Il a contribué à construire chez moi une approche distanciée et critique des statistiques. J’ai alors fait mienne l’affirmation de « Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles » ! (George Box). J’ai ensuite travaillé pendant quinze ans au sein du département Évaluation des politiques du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), que j’ai codirigé. Je l’ai quitté en 2011 pour monter ma propre structure. J’y réalise des études socio-économiques ou des travaux d’évaluation des politiques sociales, en général lorsqu’il existe une dimension quantitative importante tout en ayant un niveau d’expertise global sur les sujets traités. Je travaille aussi bien pour des collectivités locales, y compris de faible taille, que pour des services centraux de ministères ou des observatoires nationaux. Je trouve très important de conserver un regard à la fois global sur les politiques sociales et très territorial, sur la diversité de leur mise en œuvre locale. Enfin, je travaille en général en partenariat, avec d’autres cabinets de conseil qui ont des compétences complémentaires aux miennes, ou avec des laboratoires universitaires.

Accès à la version en ligne

L’expertise, même consensuelle, n’est pas suffisante pour réduire la conflictualité politique

Article de Pierre Louis Brass, Olivier Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 89-94.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Retraite, Diagnostic, Débat, PIB

À la sortie de l’ÉNA, j’ai assez vite rejoint les cabinets ministériels au ministère des Affaires sociales, celui de Claude Évin. Puis, après une bifurcation dans le privé, je suis revenu dans le cabinet de Martine Aubry. Ensuite, j’ai été directeur de la Sécurité sociale, puis inspecteur général des affaires sociales, et conseiller aux affaires sociales dans le cabinet de Jérôme Cahuzac, quand il était ministre du Budget. Après avoir été secrétaire général du ministère des Affaires sociales, j’ai été nommé au Conseil d’orientation des retraites (COR) en 2015. J’ai donc eu une carrière avant tout marquée par des postes dans le social. Cet itinéraire m’a sans doute qualifié pour être président de ce Conseil.

Accès à la version en ligne