Documentation sociale

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Réponses 41 à 50 sur un total de 1445

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De l'erotomanie à l'herotomanie

Article de Georges JOVELET

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 8, octobre 2010, pp. 703-708l.

Mots clés : Amour, Paranoïa, Délire, Échec, Passion, Harcèlement sexuel, Personnage

L'amour de la vie au grand âge

Article de Pierre CHARAZAC

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 8, octobre 2010, pp. 709-713l.

Mots clés : Personne âgée, Amour, Mort, Mélancolie, Gérontologie

Une conception élargie du rétablissement

Article de Hélène PROVENCHER, Corey L.M. KEYES

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 579-589.

Mots clés : Santé mentale, Guérison

Cet article propose de concevoir le rétablissement à partir d'une vision élargie de la santé mentale. A la suite d'une brève description du modèle de la santé mentale complète, la restauration à l'égard de la maladie mentale et l'optimisation de la santé mentale positive sont introduites comme deux expériences complémentaires du rétablissement. Les pratiques qu'elles sous-tendent sont un aspect qui est particulièrement détaillé de même que la combinaison d'indices de maladie mentale et de santé mentale positive pour évaluer l'état de rétablissement. La dernière partie de l'article propose des orientations en recherche pour accroître les connaissances sur le rétablissement de la santé mentale complète.

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Du faire au dire : à propos de la temporalité chez le patient alexithymique

Article de Gilles THOMAS, Régis MONTEAN

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 591-595.

Mots clés : Émotion, Temps, Psychopathologie, Relaxation

L'intérêt pour la question de la temporalité est ancien en psychopathologie. Le temps subjectif est une construction éminemment individuelle, qui touche à l'intime du vécu d'un sujet et est profondément modifiée lors de troubles psychiatriques. Le concept d'alexithymie initialement reconnu dans le champ psychosomatique avant de prendre une dimension transnosographique implique des modalités singulières d'être au monde. Dans cet article, nous nous proposons d'explorer les particularités de la relation habituelle au monde des patients alexithymiques du point de vue de la temporalité, et de décrire ce qui à notre sens peut en être mobilisé lors d'un suivi en psychothérapie de relaxation.

Motivation au changement et dimensions de personnalité chez des auteurs de violences sexuelles en injonction de soins

Article de Mathieu HAJBI, Angélique PINTO, Raymond WAGNER, et al.

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 597-609.

Mots clés : Crime sexuel, Personnalité, Changement, Évaluation, Motivation

Cette étude a pour objectif principal d'évaluer par des outils standardisés (TCI, URICA, MINI SCREEN) la relation entre la motivation au changement et les dimensions de personnalité et d'étudier également la possibilité de déterminer un profil type de personnalité chez les auteurs de violences sexuelles sous injonction de soins. Cette étude confirme l'hétérogénéité des profils de personnalité des auteurs de violences sexuelles, met en évidence une prévalence élevée de la dimension de tempérament « persistance » chez les violeurs, ainsi que de faibles scores à la dimension de tempérament « recherche de nouveauté ». Nous ne remarquons pas de différence significative au niveau des dimensions de personnalité entre les sujets motivés et les non motivés au changement. En outre, seule une dimension de caractère et quelques sous-dimensions de tempérament et de caractère se révèlent corrélées avec la motivation au changement. Il est donc important de travailler sur la motivation au changement pour engager les auteurs de violences sexuelles dans un travail thérapeutique, sur le changement lui-même et sur le maintien de celui-ci après le processus thérapeutique.

Les déterminants du passage à l'acte suicidaire dans la maladie de huntington

Article de Sophie CHAULET, Cédric ANNWEILER, Anne Sophie CHOCARD, et al.

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 611-619.

Mots clés : Maladie génétique, Suicide, Maladie évolutive, Famille, Prévention

La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative héréditaire à transmission autosomique dominante qui survient à l'âge adulte. Les sujets présentant une maladie de Huntington ont un risque de décès par suicide multiplié par deux par rapport à la population générale. Les facteurs de risque de suicide dans la chorée de Huntington sont à la fois intrinsèques et extrinsèques. A côté des facteurs de risque classiques du suicide, des particularités cliniques et environnementales sont à rechercher dans la prise en charge des patients souffrant d'une maladie de Huntington. La dépression est à dépister. L'environnement du patient est à documenter. Au sein de la cellule familiale, la question de la filiation, la souffrance de l'aidant, les conflits conjugaux qui en découlent, influenceraient les comportements suicidaires de ces patients.

Dépression coping et qualité de vie dans la maladie de Parkinson : à propos de 50 patients tunisiens

Article de Othman AMAMI, Chahira HACHICHA, Lobna ARIBI, et al.

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 621-625.

Mots clés : Qualité de la vie, État dépressif, PARKINSON (MALADIE DE), TUNISIE

Objectif : Evaluer la fréquence de la dépression et sa corrélation avec le coping et la qualité de vie (QdV) chez une population de patients tunisiens atteints de la maladie de Parkinson (MP).Patients et méthode : Nous avons réalisé une étude transversale portant sur 50 patients atteints de la MP. L'évaluation de la QdV, de la dépression et des stratégies de coping a été réalisée respectivement à l'aide d'une version arabisée de l'échelle SF-36, l'échelle MDRS et le Brief-COPE test.Résultats et conclusions : La dépression a été retrouvée chez 58 % des parkinsoniens. Les stratégies de coping les plus utilisées étaient centrées sur l'émotion, en particulier la religion (54 %). L'altération de la QdV intéressait particulièrement la limitation émotionnelle (98,6 %) et l'activité physique (60,7 %). La présence d'une dépression et l'utilisation d'un coping émotionnel sont associées à une mauvaise QdV et doivent être considérées dans la prise en charge somato-psychique des patients Tunisiens atteints de la MP.

Pourquoi le dsm ? l'obsolescence des fondements du diagnostic psychiatrique

Article de Paul BERCHERIE

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 7, septembre 2010, pp. 635-640.

Mots clés : Psychiatrie, Classification, Diagnostic, HISTOIRE

Emiettement, dédifférenciation, numérisation, le DSM fait subir à la clinique psychiatrique un curieux traitement, le prix d'une prétendue « fiabilité », soit d'un passage revendiqué à la science. On se propose d'éclaircir l'énigme du succès mondial de cette entreprise en en restituant le contexte historique et épistémologique : la crise terminale des années 1920-1930, qui vit l'effondrement des postulats fondateurs de la clinique psychiatrique, en particulier le concept organisateur d'entité morbide et la métaphore médicale structurante du normal et du pathologique. Savoir consistant mais épistémologiquement informe, la clinique psychiatrique se survivait depuis, mais en étant bien sûr hors d'état de répondre aux attentes de précision d'une société toujours plus encadrée juridiquement et administrativement. Le DSM est le résultat de cette impasse : un semblant qui conjugue le fantasme d'une réponse scientifique dans un contexte non de progrès mais de régression de la connaissance à la jubilation d'une revanche médicale sur Freud.