Documentation sociale

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Réponses 41 à 49 sur un total de 49

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Le concept de filiation narrative : un quatrième axe de la filiation

Article de Bernard Golse, Marie Rose Moro

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 3-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Filiation, Interaction, Récit de vie, Attachement, Adoption, Nourrisson

À partir de leur expérience dans la clinique de l’adoption internationale, les auteurs proposent de considérer la filiation de tous les enfants, quelle que soit la situation dans laquelle ils naissent et se développent, dans ses axes biologique, psychique, symbolique (ou légal), auxquels ils rajoutent un axe narratif jusque-là non conceptualisé. Ils en proposent une définition psychanalytique et phénoménologique et l’illustrent par des récits tirés de la vie psychique des bébés et des interactions précoces telles qu’elles se déroulent entre les bébés et ceux qui prennent soins d’eux et des fragments de psychothérapies en situation d’adoption internationale.

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Représentations de la parenté et termes d’adresse dans les familles lesboparentales

Article de Martine Gross

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 79-94.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Mère, Parenté, Norme

Cet article explore, en s’appuyant sur plusieurs enquêtes menées de 1997 à 2015 auprès de femmes qui ont choisi de fonder une famille homoparentale, les représentations qu’elles se font de la parenté en examinant la désignation des liens à l’enfant (pères, mères, parents, etc.) et les termes d’adresse (papa, maman, daddy, mamou, etc.). Les termes d’adresse et la désignation des liens semblent en effet des indicateurs particulièrement pertinents pour aborder la manière dont les mères lesbiennes, soumises comme tout un chacun aux normes liées à notre modèle exclusif de la parenté (un père, une mère, pas un de plus), articulent conformité à la norme du projet parental conjugal et innovations face au modèle exclusif hétéronormé de la filiation.

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Gestation pour autrui, roman des origines et triple scène

Article de Claudine Veuillet Combier

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 53-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Gestation pour autrui, Origine, Filiation, Parentalité

Cet article propose une réflexion sur les enjeux de la gestation pour autrui pour souligner l’embarras sociétal que la situation mobilise et relever que, de manière générale, les nouveaux modes d’accès à la parentalité, qui multiplient les acteurs auprès de l’enfant, brouillent les représentations habituelles et interrogent les fondements de la filiation. Dans le cas de la gpa, l’article avance l’idée originale que le roman des origines convoque une triple scène dont tout l’enjeu reste la saisie subjective. Il apparaît alors que les liens de filiation engagent, en toutes circonstances, un travail de construction et relèvent à ce titre de la fiction intime. Enfin, il est rappelé que c’est l’inscription symbolique des liens de filiation qui confère à ces derniers leur fonction organisatrice pour le sujet.

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L’invention du « faire famille » du côté de l’enfant en situation de co-homoparentalité

Article de Emmanuel Gratton

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 21-36.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Famille, Parentalité, Famille recomposée, Enfant

La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.

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Pères et institutions : perspectives transculturelles

Article de Taïeb Ferradji

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Migration, Transmission, Père, Institution, Filiation, Identité culturelle, Culture, Psychiatrie infantile, Consultation

La dialectique possible entre pères et institutions est indissociable des concepts d’identité et de filiation dans leur rapport à la culture. En Afrique et/ou en Orient, par exemple, il est courant de désigner un individu par son lien de filiation (celui transmis par les parents ou acquis après l’arrivée des enfants) dans la mesure où ce lien le relie à une ascendance ou une descendance. Si le complexe d’Œdipe a connu le succès qui est le sien, depuis sa description par Freud, c’est non seulement en raison de son universalité, mais aussi parce qu’il se réfère à la transmission à travers la filiation. Or, même l’actualité récente nous rappelle que la filiation est au cœur de toute culture et la communication, par-delà les langues, est le vecteur principal de ces différentes façons de faire et de dire. Quels liens entre pères migrants et institutions ? La consultation transculturelle est un espace privilégié d’analyse et de médiation dans les situations où ce lien est mis à mal.

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Filiation catastrophique et travail de mémoire après la Shoah : quand la libre réalisation de l’arbre généalogique est au service de l’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 69-82.

Mots clés : Enfance-Famille, Généalogie, Filiation, Mémoire, Histoire familiale, Traumatisme, Génocide

Cet article se propose de montrer comment un crime de masse tel que le génocide entraîne des répercussions psychiques sur plusieurs générations, ce que l’on peut considérer comme une catastrophe de la filiation. Comment s’inscrire dans un lien de filiation pour écrire son propre roman des origines lorsque l’horreur vécue musèle à jamais la vie de la mémoire, de la parole et de la transmission ? C’est à travers la médiation projective de la libre réalisation de l’arbre généalogique que l’article tentera d’explorer ces questions par une étude de cas. Dans l’espace intermédiaire de la rencontre, tout en respectant les aménagements défensifs du sujet, le travail de perlaboration se rend possible. L’article montre comment la dimension médiatrice et projective du dispositif se met au service du travail d’historicisation et de remémoration de l’histoire familiale et collective chez un descendant d’un survivant de la Shoah.

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Que deviennent les enfants nés du viol et leur mère vingt ans après le génocide au Rwanda ?

Article de Assumpta Muhayisa, Alexandre Dachet, Ignatiana Mukarusangra, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 2, juin 2016, pp. 151-170.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Devenir, Mère, Viol, Traumatisme, Interaction, Filiation, Honte, Transmission, Histoire familiale, Thérapie familiale, Approche systémique, Identité, Stigmatisation, Précarité

De nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants nés d’un viol qu’elles avaient subi pendant le génocide de 1994. Ces rescapées du génocide ont été violées, torturées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient pas désirés et dont l’existence même leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mises au ban de la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu affectif soutenant ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés du génocide. Nous sommes parties à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et paupérisées matériellement vingt ans après les massacres. L’objectif de l’étude était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider ces enfants nés du viol et leurs mères à se relever et à se reconstruire.

L'adoption simple en France : le renouveau d'une institution ancienne (1804-2007)

Article de Jean François Mignot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 525-560.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption simple, HISTOIRE, Famille, Législation, Filiation, Famille recomposée, Droits de succession, 1900-2015, 19ème siècle

Parallèlement à l’adoption dite « plénière », il existe en France une adoption « simple », qui ajoute au lien de filiation de l’adopté avec sa famille d’origine un nouveau lien, supplémentaire. De nos jours, cette adoption consiste le plus souvent, pour un beau-parent sans enfant, à adopter son bel-enfant majeur, auquel il est attaché, pour lui transmettre son patrimoine. Or, cette adoption simple, mal connue des sociologues de la famille, est aujourd’hui plus fréquente que l’adoption plénière. En utilisant les statistiques historiques du ministère de la Justice sur l’adoption simple depuis le XIXe siècle, nous retraçons l’histoire de cette institution depuis son introduction en droit français en 1804. L’objectif est de mieux connaître ce qu’est l’adoption simple, mais aussi de comprendre les raisons de son essor depuis les années 1970 et ce que cela révèle des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille sur le long terme.

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Le contexte adoptif comme observatoire privilégié des modes de réception et de gestion des normes parentales contemporaines

Article de Elsa Ramos, Pauline Kertudo, Florence Brunet

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 213, janvier-mars 2015, pp. 5-130.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Parentalité, Norme, Agrément, Procédure, Discours, Association, Biographie, Parents, Relation enfant-parents, Éducation familiale, Enfant, Congé parental d'éducation, Temps, Filiation, Pratique éducative, Santé, Intégration