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Livre de Dominique Argoud, Michèle Becquemin, Claire Cossée, Michel Chauvière, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2017.
Mots clés : Usager, Participation, Concept, Évolution, Changement, Société, Travail social, Légitimité, Empowerment, Citoyenneté, Non-recours, Gens du voyage, Parole, Immigration, Illégalité, Action collective, Parent d'élève, Résistance, Établissement social et médicosocial, Expérience, Protection de l'enfance, Handicap moteur, Handicap mental, Handicap psychique, Émancipation, ACTEUR SOCIAL, RELATION ECOLE-FAMILLE, DOMINATION
Longtemps synonyme d’« administré », le terme d’« usager » s’est imposé au début des années 2000 comme l’un des instruments de modernisation du service public et du renouvellement démocratique, impliquant une meilleure reconnaissance et prise en compte des droits des personnes. Mais la promesse a-t-elle été tenue? Quels sont les progrès réalisés dans l’accès aux droits des personnes concernées? Y ont-elles gagné en émancipation? Ou sont-elles confrontées à la persistance ou au renouvellement de formes de domination (dénégation des droits, surplus de contraintes administratives, relégation, injonctions moralisatrices, violences…)?
Pour comprendre les nouvelles attentes à l’égard du travail social, cet ouvrage examine comment les « figures » de l’usager (patient, malade, bénéficiaire, ayant droit, allocataire, client, consommateur) se déclinent actuellement dans les secteurs de l’éducation et de l’action sociale et médico-sociale à travers des situations concrètes (prise en charge des sans-abri, des personnes en situation de handicap ou en difficulté scolaire, insertion des Gens du voyage, participation citoyenne…). Entre analyses critiques et pistes pour l’action, les éclairages apportés ici sont illustratifs des incohérences auxquelles les personnes sont souvent confrontées dans l’expression de leurs droits et dévoilent des expérimentations institutionnelles particulièrement suggestives.
Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’action sociale, médico-sociale et socio-éducative (travailleurs sociaux, formateurs, chercheurs, responsables institutionnels et des collectivités territoriales), ainsi qu’aux étudiants souhaitant décrypter les discours sur le social, d’en cerner les enjeux politiques ainsi que leurs effets sur les pratiques professionnelles.
Des cliniciens témoignent de la façon dont ils abordent la réciprocité des influences entre le social et le psychique dans leur pratique, en particulier comme psychanalystes et comme psychothérapeutes. Entre lêtre de lhomme et lêtre de la société, les influences, les connexions et les interactions sont profondes. Chaque individu contribue à produire la société, qui produit chaque individu. Comment analyser ces interférences ? La question est particulièrement sensible lorsque des conflits, vécus comme « personnels », sont pour une part la conséquence de situations sociales liées au travail, à la famille, à largent, à la violence institutionnelle et plus généralement à la violence symbolique des rapports sociaux.
La démarche clinique en sociologie offre des outils pour décrire la réciprocité des influences entre les processus sociaux et les processus psychiques dans les histoires de vie, et pour analyser la genèse sociale des conflits psychiques. Des thérapeutes issus décoles différentes témoignent, à partir de leur pratique, des effets de leur rencontre avec la sociologie clinique. En quoi leur offre-t-elle un complément utile dans lanalyse de certains patients ? Comment peut se construire une complémentarité dialectique entre psychanalyse, psychothérapie et sociologie clinique ? Comment cette clinique de la complexité favorise-t-elle lintégration entre le corporel, le psychique et le social ? Louvrage ouvre des perspectives nouvelles à tous les professionnels de la relation, aux psychothérapeutes et psychanalystes, pour leur permettre de mieux intégrer dans leur pratique la part de social en nous.
Comment construire un avenir commun, désirable, faisant sens et appropriable par tous ?. Certains se livrent à des prédictions catastrophistes. Le parti pris des auteurs, qui ne méconnaissent pas les constats et diagnostics inquiétants pour l'avenir du monde, est de ne pas en rester là. Ils ont choisi de se confronter aux épreuves auxquelles nous soumet notre époque. Le chapitre 1 propose les bases de la construction d'un monde de fraternité selon les voies d'une double transformation conjuguée, personnelle et sociale. Le chapitre 2 explicite cette fraternité universelle, par la présence d'esprit, comme "point commun d'humanité" à vivre et partager. Le chapitre 3 dégage ce qui est commun aux humains et au vivant pour suggérer un art de naviguer dans la complexité, appelé voie de "simplexité", facilitant dialogues et ajustements. Le chapitre 4 témoigne de pratiques collectives de transformation nous incitant à franchir le seuil de "lisières" multiples. Le chapitre 5 recense et propose des activités. Allant de petits jeux en apparence anodins jusqu'à des expériences plus profondes, les activités présentées touchent progressivement différents aspects de notre globalité humaine. Ils mobilisent tour à tour ou simultanément le corps, les émotions, le mental et enfin le "sentiment de ce qui nous dépasse". Chaque activité est détaillée (durée, nature, objectifs, consignes, nombre de participants, mise en oeuvre) afin d'être proposée au moment opportun.
Des communes du littoral méditerranéen ont réglementé le port du maillot de bain féminin dans l'entre-deux-guerres, interdit les seins nus sur certaines plages dans les années 1960 pour, finalement, interdire le port du burkini, ce maillot de bain intégral, et obliger des femmes à se déshabiller dans les années 2010. Qu'est-ce qu'un déviant ? Et, en l'occurrence, une déviante ? Il y a, à l'évidence, la permanence d'un système normatif, d'un contrôle social et d'une déviance, mais ce n'est pas l'acte en lui-même qui est déviant, comme le montre cet exemple et l'explique le sociologue Howard Becker auquel cet ouvrage accorde une place importante.
L'analyse de la délinquance juvénile en France en ce début du xxr siècle montre que les thèses développées dès les années 1960 par Becker et Goffman restent fécondes pour comprendre notre société et ses évolutions. Tout comme la norme et la déviance, le contrôle social est en constante évolution. La mise en spectacle du châtiment jusqu'au XVIIIe siècle, le dressage des corps et des esprits à partir du XIXe siècle et la mise en compétition des individus dans une société où les techniques de surveillance se sont affinées sont trois étapes clés sur lesquelles insistent les auteurs de cet ouvrage.
Livre de Brigitte Baldelli, Kheira Belhadj Ziane, Mélanie Bourque, Brigitte Baldelli, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Service social, Protection sociale, Politique sociale, État-providence, Travail social de communauté, Économie sociale et solidaire, Transversalité, Participation, Compétence sociale, Contrat social, Changement social, Société, Médiation, Culture, Accompagnement, Intervention sociale, Formation, Recherche, Représentation sociale, Empowerment, Posture professionnelle, Acteur social, France, Québec (Province du), Catalogne
Cet ouvrage réunit les contributions de chercheurs français, québécois et espagnols qui questionnent le rapport entre société et intervention sociale à partir de la notion de transformation, et rééchissent aux enjeux, aux dés ainsi quaux conséquences de ce rapport sur les postures professionnelles et scientiques de lintervention sociale.
Au niveau international, les transformations de nos sociétés contribuent à engendrer de profondes mutations dans le champ de lintervention sociale.
La plupart des discours politiques, institutionnels ou scientiques identient ces transformations en termes de « crises », induisant alors anomie ou désenchantement chez les professionnels de lintervention et de laction sociale. Or, parallèlement, on observe lémergence de théories alternatives qui tentent dintroduire lidée quen face des déterminismes et des logiques de soumission, existent de puissantes capacités émanant des individus et des groupes à agir sur le cadre de leurs activités, sur leur milieu, sur leur vie, sur leurs mondes.
Quelles conséquences engendrent les discours incapacitants sur les pratiques et les représentations des acteurs ? Au-delà des théories dominantes de lincapacité, comment valoriser dautres modes de compréhension et danalyse des transformations de lintervention sociale ?
Comment affronter les problèmes du vivre-ensemble à l'heure de la diversité culturelle ? Quels moyens utiliser pour sortir les individus des logiques de fatalité et des dangers du découragement ? De quelle manière dépasser k pessimisme ambiant et redonner du souffle à nos sociétés ? Comment aider les plus violentés, ou humiliés, à s'aimer et à aimer, afin de retrouver le sens de la dignité et le goût des autres ? Et quelle place attribuer aux religions dont les formes extrêmes envahissent sans cesse nos écrans ? En analysant l'Amérique d'en-bas, celle des personnes les plus touchées par la discrimination, le philosophe Cornel West semble décrire, comme par un effet de miroir, la situation de nombreuses démocraties.
Il aborde, ainsi, avec une subtile lucidité les questions que nous ne pouvons plus éviter. Alors que nos sociétés se trouvent secouées par des phénomènes d'intolérance et des formes inquiétantes de fragmentation sociale, le présent ouvrage donne des raisons de ne pas céder à la désespérance. Il offre, également, des ressources essentielles, aujourd'hui, pour retisser du lien. En dialoguant avec la pensée d'un des plus grands philosophes contemporains, l'auteur rend accessible au public francophone une éthique sociale audacieuse pour notre époque en mal de repères. [présentation de l'éditeur]
Livre de Claude Dubar, Sandrine Nicourd, édité par la Découverte, publié en 2017.
Mots clés : Récit de vie, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Formation, Ethnologie, Habitus, Classe sociale, Approche historique, Société, Entretien, Analyse de contenu, Parcours de vie, Constructivisme, Ecole de Chicago
Lusage des données biographiques connaît actuellement un nouvel essor en sociologie, soulevant une série de questions. Quelles dynamiques sociales révèle lanalyse de cas individuels ? Pourquoi certains sociologues considèrent-ils les données biographiques comme des sources essentielles de connaissance des réalités sociales, tandis que dautres les jugent peu fiables ? Quelles utilisations les sociologues font-ils des matériaux biographiques ?
Ce livre montre que la complexité des processus de socialisation et les multiples temporalités de la vie invitent à utiliser les données biographiques en les associant à des perspectives théoriques et des méthodologies spécifiques.
Létude des biographies nécessite une pluralité de regards : leur contextualisation sociohistorique à travers les dimensions dâges et de générations (parcours de vie), les évolutions des positions sociales au sein de champs sociaux (trajectoires) et les différentes sphères de socialisation (carrières).
Livre de Roland Coutanceau, Samuel Lemitre, édité par Dunod, publié en 2017.
Mots clés : Violence, Typologie, Approche historique, Sévice corporel, Psychologie, Psychopathologie, Trouble du comportement, Agressivité, Criminalité, Passion, Passage à l'acte, Enfant, Adolescent, Femme, Homme, Bouc émissaire, Victime, Société, Guerre, Groupe
Ce livre propose de disséquer "l'anatomie de la destructivité humaine". Après avoir présenté des repérages législatifs, les auteurs s'intéressent aux aspects psychopathologiques du passage à l'acte violent (destructivité, troubles de la personnalité, violence fondamentale, passion de détruire...). Les thématiques classiques sont traitées (violences sur enfant, crimes passionnels, parricides, serial killers, meurtriers de masse...) ainsi que les thématiques spécifiques (violences des enfants, des femmes...). La violence dans le champ social est présente à travers le terrorisme, la guerre, les " casseurs ", les hooligans... L'ouvrage intéressera tout lecteur voulant comprendre les clefs émotionnelles des comportements violents.
Livre de Barbara Morovich, Monique Sélim, édité par L'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Quartier, Milieu urbain, Anthropologie, Recherche en sciences sociales, Culture populaire, Observation, Participation, Implication personnelle, Précarité, Stigmatisation, Média, Société, Projet, Formation, Mixité sociale, Rénovation urbaine, Démocratie participative, Association, Art, Culture, Réflexivité, Complexité, Travail de terrain, Strasbourg, Hautepierre
Aujourd'hui, la recherche anthropologique dans les quartiers populaires ne peut se faire en vase clos disciplinaire. Cet ouvrage trace d'abord le bilan de l'histoire de l'anthropologie « urbaine » en France, et s'attache ensuite à analyser, à l'époque des rénovations urbaines des quartiers populaires, les interactions entre les processus sociaux et les mutations de l'espace. Quelles sont les dynamiques d'adaptation et de rejet qu'elles provoquent ? C'est grâce à une étude de long terme et un engagement associatif dans un quartier de Strasbourg que l'auteure déconstruit des identités multiples et des relations complexes de l'intérieur.