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Article de Marianne Berthod Wurmser, Frédéric Bousquet, Renaud Legal
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 7-195.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, EHPAD, Prise en charge, Législation, Consentement, Personne âgée, Accompagnement, Éthique, Soin, Projet individualisé, Relation d'aide, Dépendance, Formation, Médecin, Médiation, Droits des usagers, Hôpital, Démocratie, Cancer, Accès aux soins, Relation soignant-soigné, Belgique
Le numéro de janvier-mars 2017 de la Revue française des affaires sociales comprend tout d'abord un dossier sur "Le patient et le système de santé", coordonné par Marianne Berthod-Wurmser, Frédéric Bousquet et Renaud Legal. L'appel à contribution proposait trois axes de réflexion : la prise en compte de la personne qu'est le patient par les institutions et les professionnels de santé ; l'évolution des compétences, comportements, attitudes, attentes et obligation des patients ; la démocratie sanitaire et la place des usagers dans le fonctionnement du système de santé. Quatre articles ont été sélectionnés. Ils sont suivis de plusieurs éléments. D'une part, des contributions qui visent à définir les notions de patient-centredness et de person-centredness (Observatoire européen des systèmes et politiques de santé), à proposer un tour d'horizon international de la participation des usagers aux systèmes de santé et à approfondir la politique britannique d'implication des patients et du public (Véronique Ghadi et Frédéric Bousquet). D'autre part, trois entretiens ont été réalisés auprès de Didier Tabuteau, de Claire Compagnon et de l'association Renaloo. Puis, après une présentation des Plancs cancer est évoquée la place des patients dans les parcours de prise en charge de cette maladie. Enfin, une revue de littérature développe le thème de l'accès aux soins.
La diversité des conduites addictives est devenue un problème de santé majeur en termes de prévention et de soins. Un regroupement des pratiques, des moyens et des lieux de soins s'est opéré autour de l'addiction elle-même, dont la diversité des objets n'entame pas l'unité structurelle.
Ainsi l'addictologie s'est constituée en discipline nouvelle s'intéressant à l'ensemble des aspects cliniques, biologiques, socioculturels et thérapeutiques des conduites addictives.
En réunissant les plus grands spécialistes de l'addiction, cette 2e édition enrichie se fait l'écho de ces avancées par son approche globale. Chaque produit fait l'objet d un chapitre spécifique : alcool, tabac, cannabis, opiacés, cocaïne et les problématiques transversales telles que « grossesse et addiction » ou « adolescence et addiction » sont exposées. Un nouveau chapitre sur les dépendances comportementales (achats compulsifs, dépendance au bronzage, à l exercice physique, etc.) a aussi été ajouté.
La description des prises en charge les plus efficaces comme les TCC, psychothérapies de groupe, communautés thérapeutiques ainsi que des échelles et des questionnaires aideront le praticien dans sa pratique quotidienne.
Livre de Juan Larban Vera, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Psychologie du développement, Nourrisson, Jeune enfant, Enfant, Périnatalité, Affectivité, Parents, Autisme, Trouble du comportement, Interaction, Dépistage, Diagnostic, Prise en charge, Soin, Psychothérapie, Famille
Avec son style naturel et direct d’écriture, Juan Larbán Vera transmet sa grande expérience de diagnostic et de traitement précoces du fonctionnement autistique de l’enfant tout en démystifiant la croyance envers son irréversibilité.
L’auteur adopte une perspective relationnelle afin de comprendre le développement humain et sa psychopathologie. Elle est renforcée par les progrès récents des neurosciences démontrant comment les aspects environnemental et relationnel contribuent au développement psychique cérébral, en modifiant et régulant les processus génético-biologiques de l’être humain. Ils ouvrent ainsi une voie pavée d’espoir vers une compréhension intégratrice de l’autisme.
Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.
Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 101-108.
Mots clés : Soin, Santé mentale, Culture, Enquête, Prise en charge, Étranger, Interculturel, Pratique professionnelle, Politique
Une enquête menée sur trois territoires français auprès d’une cinquantaine de professionnels de la santé mentale interroge le rôle qu’ils prêtent à la culture dans la prise en charge de leurs patients étrangers ou d’origine étrangère. Comment les dispositifs de soins peuvent-ils être adaptés à des supposées spécificités et le doivent-ils ? Les professionnels apparaissent peu formés aux questions de la rencontre interculturelle, se méfient de la notion même de culture et, face aux incertitudes ou aux difficultés rencontrées, bricolent des pratiques en fonction de leur expérience. Les discours sur la culture de ces patients sont essentiellement clivés sur des positions politiques, relatives à la place qu’il convient d’accorder aux étrangers en France.