Documentation sociale

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Réponses 41 à 50 sur un total de 539

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Communication Non Violente et bienveillante

Article de Françoise Keller, Pascale Molho, Caroline Ader Lamy, et al.et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 93, juin 2019, 136 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Communication, Non-violence, Théorie, Concept, Besoin, Désir, Émotion, Écoute, Empathie, Communication non-verbale, Relation interpersonnelle, Respect, Expérience, Témoignage, Entreprise, Prison, Médiation, Formation professionnelle, Professionnel de l'enfance, Assistant maternel, Jeune enfant, Bientraitance, Langage, Psychanalyse, Émancipation, Psychisme, Rosenberg (Marshall), Rogers (Carl), Maslow (Abraham), Barter (Dominic)

Les différents articles tentent de définir la CNV elle même, de situer l'origine de cette approche, de préciser le processus et la démarche, loin d'être simpliste. La deuxième partie se veut plus pragmatique et se compose de témoignages et de présentations d'expérimentations. La troisième partie croise le regard de psychanalyste, pédagogue et de psychologue-formatrice sur cette approche.

Le numérique : une illusion pédagogique ?

Article de Emmanuelle Betton, Jacques Pondaven, Franck Amadieu, et al.

Paru dans la revue Education permanente, vol. 2019-2, n° 219, juin 2019, pp. 1-148.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Formation professionnelle, Représentation sociale, Objet de recherche, Outil, Innovation, Enseignement à distance, Entreprise, Approche historique, Équipement informatique, Enseignement supérieur, Projet pédagogique, Acquisition des connaissances, Attention, Émancipation, Utopie, Anthropologie, Formation professionnelle continue, Formateur

Convaincus ou méfiants, les formateurs ont intégré l’usage du numérique dans leurs pratiques. Le marché s’est emparé de ce nouveau créneau et de nombreux organismes se spécialisent dans l’accompagnement à la « transformation digitale », en confondant souvent investissement numérique et innovation pédagogique. En réalité, l’engouement pour les technologies numériques engendre autant d’illusions que de désillusions, et les représentations positives dont elles bénéficient reposent en partie sur des mythes, aucune recherche n’ayant démontré leur efficacité particulière en termes d’apprentissages. Ce dossier d’Éducation Permanente ne se positionne ni pour ni contre l’usage des technologies, il montre comment l’« utopie numérique » et l’injonction à opérer la transformation digitale témoignent d’un certain rapport à la formation et à la pédagogie, qu’il convient d’interroger pour essayer de comprendre ce qui est en jeu.

L'inclusion des salariés LGBT au sein de l'entreprise. Lorsque la "vie privée" entre sur la scène du travail

Article de Pascal Mauclair

Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 61-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homosexualité, TRANSSEXUALISME, Intégration, Entreprise, Vie privée, Salarié, Tabou, Travail, Service social, Conditions de vie

Mon propos ici est de démontrer que ce sujet est un sujet en soi, avec ses spécificités. Il ne s'agit pas d'une problématique nouvelle : l'Homosexualité et la Trans identité sont présents depuis l'aube de l'humanité, et on peut légitimement penser que les salariés concernés et/ou impliqués par ce sujet sont présents dans toutes les formes d'organisations du travail depuis les premières manufactures et bien avant, à nos entreprises d'aujourd'hui. [...]

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Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

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Partir des compétences transversales pour lire autrement le travail

Article de Paul Santelmann, Catherine Ribot, Stéphane Balas, et al.

Paru dans la revue Education permanente, hors-série n° AFPA 2019, mars 2019, pp. 1-192.

Mots clés : Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Compétence sociale, Compétence professionnelle, Formation professionnelle, Entreprise, Créativité, Artisanat, Art, Profession, Mobilité professionnelle, Jeune, Insertion professionnelle, Formation alternée, Professionnalisation, Identité sexuelle, Parcours professionnel

Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.

L'expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique

Article de Jean Philippe Bootz, Pascal Lièvre, Eric Schenk

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 11-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Expertise, Expert, Entreprise, Savoir, Cognition, Compétence professionnelle, Légitimité, Innovation, Expérience

Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).

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Labellisation et pratiques des consultants en prévention des risques psychosociaux : de l'expert institutionnel à l'expert politique

Article de Tarik Chakor

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 45-61.

Mots clés : Travail-Emploi, Risques psychosociaux, Expert, Expertise, Réduction des risques, Méthodologie, Référentiel, Entreprise, Consultation

L’objectif de cet article est d’analyser un mode de labellisation des consultants en prévention des risques psychosociaux (RPS), et de le confronter aux pratiques effectives de ces nouvelles figures expertes. Champ de connaissances à la fois complexe et stratégique, les RPS font état d’un périmètre conceptuel et terminologique flou : ces risques peuvent faire l’objet d’une approche restrictive, tendant à individualiser le risque, limiter la responsabilité de l’employeur et soigner le travailleur d’une part ; et d’une approche élargie, appréhendant la dimension organisationnelle du risque, étendant la responsabilité de l’employeur et soignant le travail et son organisation d’autre part. Cette double lecture, combinée aux jeux de pouvoir et rapports de force entre employeurs et représentants du personnel et à l’hypermédiatisation de ces nouveaux risques professionnels (troubles musculo-squelettiques, burn-out, harcèlement, etc.), ont progressivement accordé une place centrale aux consultants externes, avec la constitution progressive d’un marché du conseil et de l’expertise en prévention des RPS. Notre étude exploratoire, menée au sein du réseau de consultants i3r PACA animé par un triptyque institutionnel (DIRECCTE, CARSAT, ARACT), nous a permis dans un premier temps d’étudier un mode de labellisation de consultants : la labellisation « i3r PACA », donnant naissance à l’expert institutionnel en RPS. Dans un second temps, nous avons interrogé 31 consultants de ce réseau (sur 33) autour de leurs pratiques de prévention co-constructives, adaptatives et/ou militantes, qui font émerger la figure de l’expert politique. Notre discussion s’attachera à interroger les nouvelles formes hybrides entre expert institutionnel et expert politique, notamment au regard de la marchandisation du conseil et de l’expertise en RPS.

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Directeurs généraux : patrons comme les autres ?

Article de Clémence Dellangnol

Paru dans la revue Direction(s), n° 171, janvier 2019, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Management, Gestion, Organisation du travail, Stratégie, Entreprise, Valeur, Hiérarchie, CAFDES, Association, Établissement social et médicosocial, Réforme, Changement, Travail social

A la tête d'organisations de plus en plus volumineuses, positionnés sur des fonctions stratégiques plutôt qu'opérationnelles, les directeurs généraux incarnent la transformation du secteur social et médico-social vers un modèle plus entrepreneurial... Tout en s'efforçant de préserver ses valeurs.

Le manager de proximité en tant qu'organisant de la résilience individuelle au travail : prévention d'une culture managériale proxémique face aux toxicités

Article de Gilles Teneau, Hervé Deliaune

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 193-212.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Cadre de l'intervention sociale, Résilience, Souffrance psychique, Salarié, Risques psychosociaux, Stratégie, Communication, Confiance, Empathie, Organisation, Entreprise

L'article vise à démontrer, la place maîtresse qu'occupe la notion de proxémie dans la gestion particulière d'une organisation face au risque, mais également à mettre en exergue le rôle déterminant du manager de proximité, qui agirait comme un véritable viatique, une ressource rare en tant qu'organisant dans l'émergence et l'activation d'un processus de résilience individuelle...

L'organisation sur-rationnelle

Article de Pascal Avrégan, Johan Bernardini Perinciolo, Marius Bertolucci, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIV, n° 58, été 2018, pp. 45-169.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Théorie, Organisation, Entreprise, Conditions de travail, Prise en charge, Malade, Hôpital, Stratégie, Adaptation, Bureaucratie, État, Démarche qualité

Les modes managériales passent, trépassent, reviennent, mais toutes semblent pourtant porter un message : les temps de l'horizontalité et de la souplesse organisationnelles sont venus, le nouveau credo est bien celui de l'adaptation en temps réel. Ainsi l'entreprise libérée, l'entreprise 2.0, l'holacratie, et bien d'autres encore, sont-elles promues au détriment des pesantes logiques des formes pyramidales ou bureaucratiques. Ces discours sont-ils suivis d'effet ? Certes, bien des exemples peuvent témoigner de l'effectivité de l'aplanissement des structures; certes, bien des cas peuvent illustrer le virage vers un management convivial et collaboratif. Toutefois, le diagnostic ne serait pas complet si l'on omettait de porter le regard sur la naissance de monstres sur-rationnels qui, loin de s'affiner et de maigrir comme encourage à le faire le discours du "lean management", n'en finissent plus d'amonceler les bourrelets réglementaires et les boursouflures procédurales. Quels enjeux théoriques et pratiques soulève cette overdose de rationalité ? Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux ? Et la rationalité s'avère-t-elle une arme efficace contre ses propres excès ?

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