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"Dans un contexte marqué en France par le clivage entre le sanitaire et le médico-social, la loi « Handicap » du 11 février 2005 a introduit dans les faits le handicap psychique, déjà porté depuis longtemps par les associations familiales et par certains acteurs de la psychiatrie. En encourageant la prise en compte de la vie quotidienne des personnes souffrant de troubles psychiques sévères, cette reconnaissance symbolique a trouvé un écho certain dans les pratiques médico-sociales et a renouvelé la recherche en sciences sociales du handicap et de la santé. Mais dix ans après, quen est-il des pratiques professionnelles dans un champ qui bouscule les cloisonnements traditionnels entre les univers du handicap et celui de la maladie mentale ?
L'abord du handicap psychique implique des remaniements en profondeur des pratiques de santé, dont lenjeu est le dépassement du modèle médical de la maladie au profit dun véritable changement de la culture des soins et de laccompagnement : construire un devenir favorable avec la perspective du rétablissement, penser les patients comme des citoyens aux prises avec des institutions , développer des méthodes dévaluation intégrant le point de vue des sujets, élaborer des outils danalyse économique prenant en compte les valeurs des individus ou des collectifs de proches.
Ce travail collectif met en évidence cette dynamique qui, adossée à une éthique humaniste, pousse acteurs de terrain et chercheurs à sortir de leurs cultures respectives pour se rejoindre autour d'un véritable projet social et politique."
Cet ouvrage se situe dans l'actualité des problématiques autour de la radicalisation. Il propose une analyse complexe de ce qui conduit une population jeune à une expression radicale. Tenant compte des travaux actuels, il recentre, à partir du concept de malêtre les processus latents en œuvre dans les passages à l'acte. Il ouvre des perspectives dans l'analyse et la prise en charge des situations de violence extrême, en se dégageant d'une approche strictement individuelle - ce qui laisse envisager d'autres dispositifs d'accompagnement.
Les observations cliniques présentes montrent la nécessaire prise en compte des postures psychiques des intervenants et les modalités de construction de dispositifs. Cet ouvrage collectif s'inspire largement des grands concepts développés par René Kaës pour une meilleure compréhension d'un phénomène contemporain de première importance.
Chaque année 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Environ 84 000 sont victimes de viol ou tentative de viol. Une femme meurt tous les 3 jours victimes de son conjoint (compagnon ou ex). En moyenne, le 39 19, ligne d'appel national pour femmes victimes de violences, reçoit 50 000 appels par an. Pour mieux protéger les femmes et les enfants victimes de violences, le 5e plan interministériel (2014-2016) a à la fois consolidé les dispositifs déjà existants et instauré de nouvelles mesures.
Il reste cependant beaucoup à faire pour éradiquer ce fléau, et notamment faire connaître, promouvoir et mettre en œuvre le droit d'être protégée.
Livre de Maria Arnoux, Elisabeth Balladur, Quentin Banbuck, Philippe Camberlein, et al., édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Polyhandicap, Handicap, Approche historique, Société, Politique, Établissement pour personne handicapée, Dépendance, IMC, Psychopathologie, Besoin, Accompagnement, Projet, Vie quotidienne, Soin, Psychologie du développement, Apprentissage, Prise en charge, Approche clinique, Autisme, Adulte, Enfant, Famille, Fratrie, Relation équipe éducative-famille, Citoyenneté, Sexualité, Norme, Législation, Établissement social et médicosocial, Équipe pluridisciplinaire, Analyse de la pratique, Accompagnement de fin de vie, Évaluation, Qualité, Diagnostic, Corps, Aide technique, Santé, Chirurgie, Habitat, Communication, Alimentation, Sommeil
Le nombre de personnes polyhandicapées, enfants et adultes, vivant en France est évalué à 32 000. L'expérience concrète et partagée des professionnels (éducatifs, de santé, des sciences psychologiques et sociales), des familles et l'apport scientifique des chercheurs ont permis de constituer progressivement un savoir spécifique sur le polyhandicap articulant les soins, l'accompagnement social, la vie quotidienne, la recherche scientifique et la démarche éthique. Ces connaissances approfondies et complémentaires sont présentées ici de façon résolument multidisciplinaire.
Cet ouvrage, conçu comme un état des savoirs et des pratiques autour du polyhandicap, propose pour la première fois une présentation complète de ces connaissances qu'il s'agisse de leurs fondements, de leur mise en œuvre concrète ou de leur mobilisation dans la formation et la recherche. Il aborde également la dimension institutionnelle de ce secteur et les politiques sociales mises en œuvre.
Livre de Elian Djaoui, Françoise Corvazier, édité par Presse de l'EHESP, publié en 2018.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Intervention sociale, Action sociale, PMI, Protection de l'enfance, Service social, Approche historique, Prévention, Enfant, Mère, Politique sociale, Politique sanitaire, Modèle, Santé, Soin, Contrôle, Famille, Partenariat, Réseau, Pratique professionnelle, Prise en charge, Rencontre
La protection maternelle et infantile (PMI) a été fondée en 1945 pour lutter contre la mortalité infantile. Depuis, elle a montré son efficacité, car la situation sanitaire de l'enfant et de la mère s'est considérablement améliorée. Aujourd'hui, si la santé de l'enfant et de la mère demeure une priorité, la PMI s'est ouverte à une approche plus globale qui prend en compte l'adolescent, le jeune adulte et la famille dans leur environnement.
Fondée sur l'utopie sanitaire et psychosociale d'une prise en charge idéale de l'enfant dès les premiers jours de sa vie, la PMI est à l'articulation de deux démarches en tension : la première touche à la clinique du sujet singulier et la seconde s'attache à la santé publique, qui organise le système de santé en faveur d'une population définie. À la lumière de ce constat, l'ambition de cet ouvrage est de dégager les enjeux sanitaires et sociaux ainsi que les logiques implicites de cette institution afin d'éclairer les professionnels dans leur pratique quotidienne.
Croisant les approches d'une pédiatre, médecin de PMI, et d'un psychosociologue, ce livre est conçu pour les professionnels soignants, sociaux et médico-sociaux, les experts des politiques publiques, les formateurs et les chercheurs du champ de l'enfance et de la famille.
Livre de Martial Chenut, Laurent Vialleix, Jacques Tremintin, Martial Chenut, et al., édité par Erès, publié en 2018.
Mots clés : MECS, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Enfant, Adolescent, Jeune, Prise en charge, Approche historique, Politique sociale, Institution, Établissement social et médicosocial, Travail éducatif, Pratique professionnelle, Management, Organisation, Bientraitance, Formation, Usager, Témoignage
Les auteurs parlent des réalités auxquelles sont confrontés quotidiennement les professionnels travaillant dans les MECS, maisons d’enfants à caractère social, pour en tirer enseignement et perspectives de travail. Ici, on visite les ateliers plutôt que la vitrine, dans un parti pris d’humilité et d’humanité qui n’empêche pas l’énoncé de convictions fortes.
Délaissant les discours parfois lénifiants sur « les établissements tels qu’ils devraient être », des usagers, chercheurs et professionnels engagés questionnent leur exercice professionnel à partir « des établissements tels qu’ils sont » et témoignent qu’en dépit de nombreux écueils, structurels et conjoncturels, les MECS arrivent encore à innover et à aider, familles, enfants, adolescents et jeunes adultes, à trouver leur chemin au milieu des broussailles. On retrouve en filigrane le changement de paradigme intervenu tout au long de l’évolution des MECS, notamment dans le rapport à l’usager et à sa famille où l’on est passé du « faire sans » au « faire avec », et tout récemment au « faire ensemble ».
Livre de François Delacourt, Gilles Gonnard, Sophie Cluzel, et al., édité par Champ social, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, ITEP, Pratique professionnelle, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Famille, Relation équipe éducative-famille, Pratique éducative, Méthode pédagogique, Méthode de travail social, Évaluation, Politique sociale, Partenariat, École, Psychiatrie infantile, Projet individualisé, DITEP
L'environnement politique et sociétal des ITEP est en constante évolution. Avec le "fonctionnement en dispositif", les ITEP ont engagé une mutation conceptuelle et organisationnelle d'ampleur. Ces évolutions ont une influence sur nos pratiques et sur notre culture professionnelle. Nous sommes interpellés aujourd'hui en termes de "méthodes" et d'efficacité. Nos orientations soignantes s'enrichissent pour s'ouvrir à une diversité d'approches nouvelles et complémentaires, adaptées à ces attentes sociales, ainsi qu'à la complexité des profils : apports neuroscientifiques ; approches cognitives ; thérapie alternatives ; outils numériques...
Dans leur diversité, les ITEP sont façonnés par une multitude de courants historiques et contemporains. Il nous revient aujourd'hui de clarifier la portée et les limites de ces courants théoriques et techniques, d'examiner leurs compatibilités avec les projets de DITEP, leur concordance avec les attentes parentales et sociales, leur contribution éventuelle à la qualité du partenariat avec la pédopsychiatrie et l'Education nationale.
Ce travail d'explicitation et d'ouverture constitue l'enjeu majeur de ces journées d'études.
C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.