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Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 260, mars 2016, pp. 77-90.
Mots clés : Territoire-Logement, DSL, Démocratie participative, Législation, Formation, Département, Polyvalence de secteur, RSA, Citoyenneté, Participation, Val de Marne
En Val-de-Marne, la participation des citoyens à l'évaluation et à l'élaboration de toutes les actions d'inclusion sociale est devenue une pratique habituelle. Le citoyen n'est plus considéré comme un "usager" mais comme un sujet de droit, dont l'autonomie ou "pouvoir d'agir" dépend de l'interaction avec son environnement humain et institutionnel. Ainsi, les interventions des équipes de polyvalence s'inscrivent de plus en plus dans une démarche de développement social local.
Ce texte est une réflexion critique sur la question de l'intervention sociale face aux questions du développement social. Le propos aborde l'importance de la conception et de l'utilisation de la notion de territoire et se prolonge sur l'implication des différents acteurs (professionnels et usagers) dans un contexte politique tendu. Des thèmes comme la "frontière symbolique" ou les "actions collectives" illustrent les enjeux à l'oeuvre dans les mutations contemporaines de l'intervention sociale.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 260, mars 2016, pp. 35-41.
Mots clés : Territoire-Logement, DSL, Travail social, Changement social, Intervention sociale, ISIC
Le travail social a toute légitimité à s'inscrire dans la démarche de développement social comme acteur-partenaire du fait de ses missions, de ses savoir-faire et de ses valeurs. Le développement social pourrait être considéré comme l'aboutissement de la démarche des travailleurs sociaux (de l'intervention sociale d'aide à la personne, ISAP, à l'intervention sociale d'intérêt collectif, ISIC) pour mieux répondre à leur visée de changement social.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 98-101.
Mots clés : Territoire-Logement, Errance, Bibliographie, Analyse de contenu, Réfugié, SDF, Jeune, Identité
On ne peut introduire une revue de presse sur l’errance sans évoquer le n°48 du sociographe « Nouvelle gestion sociale des SDF » et sa revue de presse.Dans le prolongement de celle-ci plusieurs articles font état de diverses initiatives pour accompagner ces publics et leurs problématiques. Le fil des lectures rencontrées dans ces deux dernières années nous conduit auprès de différents publics et évoque également l'errance comme construction psychique et comme déviance volontaire...
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. XXV-XXXIV.
Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, SDF, Identité, Marginalité, Prise en charge, Participation, Créativité, Errance
Les conduites marginales, et notamment celles qui ont trait à l’errance, peuvent se lire comme des foyers de création, tant pour ceux qui s’y livrent que pour l’ensemble de la communauté. La reconnaissance de ce potentiel d’innovation sociale dépend grandement du travail social qui, à travers ses dispositifs, peut le favoriser ou au contraire l’inhiber.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 85-96.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Errance, Représentation sociale, Prise en charge, Exclusion sociale
Le sans-abrisme est-il synonyme d’errance ? Alors que l’opinion commune tendrait à répondre à cette interrogation par l’affirmative, Christelle Achard revient sur cette « apparente évidence ». Elle étudie le fondement de cette croyance collective : origines, limites, risques et dérives. L’auteur propose une analyse de la « condition sans-abri » à l’opposé des représentations communes. L’individu sans-abri ne serait pas errant ; ce seraient les conditions de sa prise en charge sociale qui viendraient menacer la stabilité de ses repères, et le placeraient en situation d’errance…
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 73-84.
Mots clés : Territoire-Logement, Récit de vie, Témoignage, SDF, Squat, Caen
Cet article est un témoignage de vie dans la rue, de l’hiver à l’été durant deux années. La quête d’un toit pour la nuit, d’un repas chaud ou pas, l’évitement de mauvaises rencontres. L’auteur raconte son parcours dans une ville de France, où les infrastructures sont nombreuses, où les lieux d’accueil restent « bloqués » dans des contraintes administratives. Il évoque ces longues routes pour se construire, ses allers-retours.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 49-60.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Lien social, Société, Précarité, Marginalité, Accompagnement social
L’errance institutionnelle des SDF et grands exclus se doit d’être questionnée et analysée, et cela afin de pouvoir accompagner au mieux ce public en situation de grande précarité. Ainsi, c’est à partir de l’égalité vécue dans les centres d’hébergement, mais également à partir de la différence entre les désirs de ces personnes et la commande institutionnelle, que nous tenterons d’apporter des clés permettant de comprendre cette errance et ainsi penser l’accompagnement de ces personnes à partir de nouveaux paradigmes.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.
Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation
Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.